Chaque jour je n'oublie pas Anne-Sophie et ses compagnes d'infortune de 145 en 2010 à 94 ou 103 ou 134 selon les sources en 2023

(clic sur le lien pour comprendre ... un peu)

mercredi 4 décembre 2024

Pour l'image 39 d'An'Maï : le mendiant

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.

Mon autre participation : billet précédent ou suivant
 
Deux participations Sur l'image 39 proposée le 2 décembre par An' Maï pour ses défis Une image des mots 
 


"C'était le vieux qui vit dans une niche au bas

De la montée, et rêve, attendant, solitaire,

Un rayon de ciel triste, un liard de la terre,

Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu."

Victor Hugo, Le mendiant, 1854, in Les contemplations 1856

Le mendiant, de Victor Hugo - Fa Do Si mis en ligne entre autre le 20 décembre 2012

Et l'envie de compléter cette citation par un refrain d'une chanson d'Alain Souchon:
"Tant d'angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y'a personne

Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide"

Comme à mon habitude, j'ai interrogé mes blogs avec la requête "mendiant" et j'ai été conduite vers ces anciens billets :

Solidarité ou charité business ? - Fa Do Si réédition augmentée du 29 décembre 2014, 
Fadosi continue: Vivent les vieux ... mis en ligne le 31 janvier 2023
Cadet, le chanteur de rues - Fa Do Si composé pour le prénom du mercredi de JB pour le 26 décembre 2012
Lou et Lu ... ou Lu et Lou ... - Fa Do Si mars 2009, dont j'ai fait un condensé dans mon autre billet sur cette image 39.

Des poèmes et chansons partagées. J'aurais pu citer L'auvergnat de Georges Brassens, évidemment.
Fadosi continue: Sur la place, de Jacques Brel partagé une nouvelle fois en mars 2022
et une autre mise en ligne du poème de Victor Hugo Le mendiant, de Victor Hugo - Fa Do Si le 10 octobre 2012

Et pour élargir en grand la réflexion ...
Fadosi continue: Danses 7 décembre 2018

Pour l'image 39 d'An'Maïn : un autre mendiant

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.

Mon autre participation : billet précédent ou suivant
 
Deux participations Sur l'image 39 proposée le 2 décembre par An' Maï pour ses défis Une image des mots 
Je reprends des extraits d'un texte écrit dans les tous débuts de mon activité de blogueuse pour Les parchemins de Bigornette, l'un des deux ateliers d'écriture de mes débuts.
Lou et Lu ... ou Lu et Lou ... - Fa Do Si mis en ligne le 6 mars 2009. J'écrivais en préambule :
Cette histoire est imaginaire. Mais elle est un condensé de ce qui peut se produire,
non dans des temps anciens et dans des pays lointains, mais ici et maintenant.


En cette année 2024, non seulement la situation n'a pas changé, mais cette fin de printemps, en précision des Jeux Olympiques, on les a éloignés et/ou cachés. Je suppose qu'ils sont revenus maintenant.


Lou pense au café fumant que Lu va lui poser sur le comptoir avec les croissants de la veille et des sachets de sucre entamés.  Il les garde pour Lou, Lu. Il aime bien le goût de biscotte de ces rassis invendables, Lou.

Lu n'arrivera pas à l'heure aujourd'hui. Il n'arrivera pas du tout. 
Le froid l'engourdit, Lou, il se laisse glisser le long de la vitrine, s'accroupit sur ses talons.
Le facteur ne croise plus Lu dans sa tournée. Il glisse dans sa boite aux lettres l'avis de recommandé pour aller chercher le précieux sésame. Il n'en sait rien, Lu. Demain, il sera peut-être expédié vers ce pays dont il se souvient si peu, ce pays en paix maintenant. Il rejoindra la province où ses parents ont été massacrés.

Lu pense à Lou qui va rester le ventre vide ce matin. Il pense, Lu, il pense...

Lou déplie ses doigts gourds et bleuis. Un passant dépose une pièce dans le creux de sa paume.

Oh Prévert !
« Il est terrible le bruit de l'œuf dur sur le comptoir
Dans la tête de l'homme qui a faim
Œuf dur, café crème, œuf dur, café ... »
©Jeanne Fadosi,pour le 6 mars 2009
pour Les parchemins de Bigornette

lundi 2 décembre 2024

Déficroq 298 (n°7 2024-2025) : L'adolunique et le visiophone

 
petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.

Cette quinzaine défi 298, 7e de la saison 24-25, Martine à la manœuvre pour les CROQUEURS DE MOTS pour le défi 298 qui nous propose :
Pour le défi 298 des croqueurs de mots, nous allons
 - créer au moins cinq mots valise
 les utiliser dans un texte court à publier sur vos blogs le lundi 2 décembre 2024


Il y a bien longtemps en classe de cinquième, nous étions alors en 1963, un professeur de français nous avait demandé en rédaction d'imaginer le monde de 1983. J'allais sur mes treize ans. Je ne me projetais pas personnellement dans le futur mais je venais de lire dans un périodique un article d'anticipation sur les techniques et objets et engins à venir, lequel prévoyait des automobiles automatiques sans pilote qui pouvaient aussi voler que j'avais nommées autovolantes, des magasins où l'on faisait ses courses en voiture, les storecars. Oui mon prof était aussi prof d'anglais et je trouvais cela chic de placer un néologisme à partir de l'anglais. Grâce au mari d'une de mes sœurs, j'avais aussi eu vent de la recherche sur un train sur coussin d'air qu'on appellerait bien plus tard aérotrain* et qui n'existerait jamais, un protoutopique comme il y en a des tonnes. Douée d'une imagination cultivée depuis ma tendre enfance, je me souviens avoir évoqué un téléphone où l'on pourrait aussi se voir si on l'acceptait et j'avais appelé mon invention visiophone avec lequel j'avais conversé avec mes parents en Normandie depuis des vacances au Pays Basque.
Ca vous dit quelque chose ce truc ?
Certes il faudra attendre les années 1990 pour que l'Internet sorte des limbes et le milieu des années 2000 pour qu'il colonise les téléphones portables et l'homme n'était pas encore allé sur la lune même s'il avait tendance à y être, dans la lune. 
Mon imaginaire n'a pas plu à mon prof qui, en plus de me mettre une mauvaise note sur le fond, écrivit en lettres capitales et en rouge devant le mot visiophone : ADOLUNIQUE. Mot valise involontaire résultat de son mélange de crayons comme nous maintenant quand on pense plus vite que l'on claviote.
Je fus vexée bien sûr : moi, adolescente lunatique ? avant d'y découvrir un autre sens ado l'unique, ce qui aurait convenu à chacun de mes camarades de classe.
image dégotée par nôt' cap'tain Dômi
en lançant notre nouvelle campagne de pêche aux mots


* ce mot valise n'est évidemment pas de moi, ce train s'étant vu griller la politesse par les turbotrains (trains à moteurs à turbine) qui allaient être le moyen de transport contraint de toute une génération de turboprofs qui allaient de fac en fac au gré de leurs emplois du temps à gruyère.

Un autre jeu d'écriture m'a conduit à ce clip en forme de cet émouvant mot valise inventé par Stromae :