aparté, petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Il y a bien longtemps que j'ai été obligée de renoncer à marcher dans la foule, mon ancienne agoraphobie m'ayant rattrapée jusqu'à en craindre des crises de panique jusqu'à l'asphyxie ou/et la syncope.
L'ironie tient en l'origine de cette phobie mais je l'évoquerai peut-être une autre fois.
J'ai ouvert mon blog, requis en question juste "paix" ce qui m'a permis de revisiter quelques un de mes poèmes en pieds, avec ou sans rimes. Voici quelques uns des premiers proposés à ma requête :
Pour un monde heureux
Ailleurs aussi bien qu' ici
Imaginer ici comme là
Xénos, l'ami, jamais de trop
Jamais laisser dominer la tristesse
Orienter sa vie vers la vie à l'envi
Imprimer sa cadence sur le bon tempo
Et savourer le temps d'un bon petit déj
Pearl Harbor
Pearl Buck
The Mother
Hawaï
Other Gods
Le Pont Marco Polo
ou Moukden
ou Shanghaï
Vent d'est, vent d'ouest
« fraternité universelle »
« Hakkō ichiu »
ironie des mots
vidés de leur substance
Guerre du Pacifique
cet étrange oxymore
Ironie de l'histoire
Espoir au goût amer
Guerre et Paix
Paix et Guerre
guerres du monde
guerres immondes
Un monde en paix
Urgence
Un monde en paix
Patience
Un monde en paix
Obstination
tant de nations
à convaincre
sans vaincre
que nous sommes un seul peuple
héritiers de la terre
et de sa vie fragile
©Jeanne Fadosi, mercredi 28 décembre 2016
Ainsi que d'autres liens tels que
avec en images le pouvoir de l'imagination ; le pouvoir des mots pour le meilleur et pour le pire, le calligramme de Guillaume Apollinaire : La colombe poignardée, écrit sur le front pendant la première guerre mondiale.
PAX... VOX POPULI2
Passant incline-toi devant ce monument !...
Vois cette femme en deuil montrant les hécatombes
Ses yeux taris de pleurs, scrutent au loin les tombes
Où dorment tant de preux, victimes du moment !...
Ils firent ces héros le solennel serment
De fermer à jamais les noires catacombes
Arrière, disent-ils, les obus et les bombes
Et sois bénie, ô paix, sœur du désarmement !...
Passant, incline-toi ! Regarde cette mère !...
Elle clame à son fils : « la gloire est bien amère
La gloire, ô mon enfant, est là, chez nos grands morts
Mais, sache désormais, que la guerre est un crime
Qu’elle laisse après elle, à de cuisants remords,
Ceux qui firent sombrer les peuples dans l’abîme.
Victorin Maurel3
3.- Victorin Maurel, 1868 - 1935, instituteur et homme politique, maire de Château-Arnoux de 1925 à sa mort
Alors ce dimanche terrible où je marcherai dans mon jardin, j'ose rêver encore :
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pouvoir de l'imagination |
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pouvoir de la création artistique |