Chaque jour je n'oublie pas Anne-Sophie et ses compagnes d'infortune de 145 en 2010 à 94 ou 103 ou 134 selon les sources en 2023

(clic sur le lien pour comprendre ... un peu)

vendredi 26 juillet 2024

Regards dans le rétro : petit glossaire de mon été 2018 : C comme ... (1)

 Le 10 juillet 2018 c'était C comme courage ou comme camp et le 13 C comme capacité et compte car ...

Ils sont fort nombreux les mots commençant par c qui se sont bousculés dans ma tête et sur mon pense Bête 

Tiens en voilà un nom mis à tant de sauces, bien plus que Animal, trop proche sans doute de anima
Ces bêtes qu'on appelle sauvages
Mais que tu peux être bête ma pauvre fille, une vraie bécassine !
Il va falloir que je revienne à la lettre B

Camp, bien avant le Collège et la découverte de l'horreur des camps de concentration et de l'extermination grâce à des profs formidables, c'était pour la gamine tout juste revenue de ma première colonie de vacances, les récits enthousiasmés de mon frère, assez grand pour aller camper en camp de vacances.
Caravane encore plus, ma grande sœur racontant son camp itinérant à cheval il me semble, à peine moins magique que les caravanes à dos de chameau du désert des pages en couleurs mais pas encore glacées de l'hebdomadaire  de ma maman Femme d'Aujourd'hui. Revue que papa lisait aussi avec plaisir et sans la moindre gêne.


"Frania, 92 ans, une rescapée d'Auschwitz voyant un migrant dormir dans un parc,
se souvient de son retour des camps de la mort en 1945. Refusant de revenir en Pologne, son pays natal, elle débarque en France et connaît à Paris la solitude et l’errance dans les rues. La déportée est soudain touchée de voir un homme allongé sur l’herbe d’un jardin parisien… Extrait du magazine "13h15 le dimanche" du 1er juillet." (01 07 2018)

"Qui mieux que moi peut le comprendre ?" 



Et si on se donnait le COURAGE d'essayer de comprendre ?

Alors là si je regarde dans le rétro et que je compare à ces jours d'hui, je constate amèrement une immense régression que je n'imaginais même pas possible si j'avais des craintes sur notre "capacité" à plus d'humanité : 

"Paris 2024 : plus de 5 200 personnes ont été déplacées d'Île-de-France vers d'autres régions

Le collectif Le Revers de la médaille dénonce dans un rapport "le nettoyage social" en cours avant les Jeux olympiques et paralympiques avec ces expulsions de migrants, sans-abri et travailleurs du sexe." 
INFO FRANCEINFO. Paris 2024 : plus de 5 200 personnes ont été déplacées d'Île-de-France vers d'autres régions (francetvinfo.fr),3 juin 2024

C'était sans doute nécessaire de les reloger ailleurs que sur le théâtre des jeux olympiques, mais dans quelles conditions ? Remarquez il y a eu pire 
Envoi des migrants par le Royaume-Uni au Rwanda : neuf questions pour comprendre Envoi des migrants par le Royaume-Uni au Rwanda : neuf questions pour comprendre (lemonde.fr) 24 avril 2024
Certes, il y en a qui cherchent à comprendre ...
Des athlètes réfugiés invités à voir "Passeport", la pièce d'Alexis Michalik | France Inter (radiofrance.fr) rubrique de jeudi 25 juillet 2024.

Des athlètes qui vont courir et concourir.

jeudi 25 juillet 2024

En marge de l'image 31 : d'autres textes pour nouveau-né

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée. 


En requérant "nouveau-né" dans rechercher sur mon blog, voici dans l'ordre (ne me demandez pas la logique de cet ordre) les liens que le moteur de Blogspot m'a proposés :


Et sur mon premier blog j'aurais pu aussi requérir "grandir" pour obtenir ce texte :

Et comme j'ai l'esprit d'escalier, je viens de me rendre compte à sa relecture que la première de mes deux fantaisies pouvait d'une autre manière illustrer l'image 31 et je vais donc la proposer en deuxième participation.

mercredi 24 juillet 2024

Pour l'image 31 de An'Maï (2) : nouveau-né mode d'emploi

 petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée. 

Sur l'image 31 proposée le 16 juillet par An' Maï pour ses défis Une image des mots (changement d'hébergeur)


Un autre de mes anciens écrits illustrant cette sculpture d'une autre manière quelque peu malicieuse

       Filémon, en tout bien tout honneur ...

Ecoutez par vaux et par monts
La flût' du berger Filémon
Dont les notes vibrent dans l'air.
Il n'a d'yeux que pour sa bergère,
La grâcieuse Philomène
Qui tout le jour file la laine
Tout en veillant sur leurs moutons
De la quenouille et du bâton.

Si ce soir il s'est mis sous l'aile
De la messagère Angèle,
C'est qu'ils aimeraient bien aussi
Voir dans leur nid un tout petit.
Attendrie, la fin' ballerine
Prend sa mine la plus mutine
Pour lui murmurer à l'oreille
que pour attendre cette merveille,
Il lui fallait connaîtr' sa mie*
et pas compter sur l'Saint-Esprit.
©Jeanne Fadosi, pour le prénom du mercredi 4 janvier 2012

* Est-il nécessaire de préciser que j'avais utilisé ici le verbe connaître dans son sens biblique ?
Je suis l'immaculée effrénée. Je suis la vestale bacchante. Aucun homme ne m'a connue (HugoL'Homme qui rit, t. 3, 1869, p. 96) CONNAÎTRE : Définition de CONNAÎTRE (cnrtl.fr)


Pour l'image 31 de An'Maï : nouveau-né, une vie en devenir

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée. 

Sur l'image 31 proposée le 16 juillet par An' Maï pour ses défis Une image des mots (changement d'hébergeur)

Vu que le 16 juillet et les jours , j'avais d'autres préoccupations et occupations, certaines plus heureuses que d'autres, je n'ai ouvert mon ordi que pour relever mes mels. J'ai donc zappé, entre autres, la mise en ligne de l'image 31.


Et comme nous étions le 23 déjà, au soir, j'ai éteint en me disant peut-être l'inspiration me viendra-t-elle demain. Et puis la matinée du 24 a passé. Et ma sieste s'est prolongée d'une farniente en écoutant à la radio l'histoire terrible de Dona Isabel la survivante de l'Amazonie puis un épisode des résistantes face à l'Histoire série relatant de façon étayée la traversée de cette époque tragique de cinq femmes exemplaires (Geneviève de Gaulle, Mila Racine, Lucie Aubrac, Simonne Mathieu et Renée Devally).
Alors la paresse m'a fait requérir "nouveau-né" à la recherche de mes anciens écrits.
Je n'ai pas été déçue ! Plutôt l'embarras du choix que la page blanche.

J'ai finalement privilégié  celui-ci (le dernier titre que je lui ai donné parle de lui-même)


Devenir, un poème de mon cru et jamais trop recuit


Humaine, rien qu'humaine

Enfant de quelque part, enfant de nulle part
D'ici et de partout, d'un hameau, d'une maison
D'une région, d'une nation parmi près de deux cents
Sur l'infime poussière d'un brumeux univers.
Enfant né de l'union d'une femme et d'un homme
Dans leurs corps généreux d'un amour véritable,
Tu es un pont reliant les futurs au passé
A moins que ce ne soit les passés au futur.
Enfant de rien, enfant de tous,
Enfant de tout, enfant du vent
De la pluie, du soleil, de la nuit, de la vie.
Différent et semblable, tu te crois donc l'unique
Sic six autres milliards* d'humains à l'identique.

Tu es la recombinaison toujours recommencée
De milliards de cellules, d'atomes, de photons
Ces milliards de milliards d'ondes qui te recréent
Et des grains de lumière qui fondent ton image,
Qui te sont inconnus, étrangers ou masqués,
Et pourtant familiers dans tes plis mémoriaux
Effleurant dans tes rêves et dans tes émotions,
Arrivant incongrus de la nuit de nos temps,
Allant vers l'autre fin des horizons lointains,
Fin certes provisoire comme la porte fermée
Par l'huis clos et borné toujours reverrouillé
De l'humaine tant humaine arrogante ignorance.
Comme Socrate et Spinoza, Galilée ou Mani
Ou Giordano Bruno sages inécoutés,
Ces sages conspués ou bannis ou tués
Au nom de certitudes dérisoires, éphémères.

Enfant tu es surtout, enfant tu es seulement
L'humain que tu deviens constant et volatile.
Ces milliards de milliards de recombinaisons
Te déterminent ainsi, à l'instant et demain
En apparence Même et pourtant déjà Autre.
Leur multitude mime au détour du conscient
L'aléa du hasard ou la nécessité
La prédestination de tant de religions
Ou l'illusion féconde de la liberté
Humble humain re-naissant de l'enfant re-créé
Il n'est pas d'autre choix que ce chemin suivi
Dans un passé fini qui t'échappe à jamais.
Le comprendre en effet peut éclairer la route
L'assumer, un combat redoutable sans doute
Et pourtant prometteur d'un fardeau moins pesant
Pour regarder, sans plus se retourner, devant
Debout digne et serein comme lavé à grands seaux
De tous ces vains chagrins, de ces mauvais procès
Assombrissant ta vie et taclant ta santé
Et ce qui te relie aux autres en nourrissant
Ton nectar, ton suc, ta substance de vie.
Vas, vis, respire, aime et enfin partage
La liberté fondamentale de l'évidence,
Dans cette immensité de l'espace et du temps
Ta plus proche compagne, ton ami exigeant
L'alliée infaillible de ton humanité
Qui loin de t'isoler te relie aux vivants :
Essentielle et féconde, infinie Solitude.
 ©Jeanne Fadosi, version du 23 février 2007
* En 2024, la population mondiale est de 8,1 milliards 

Poème écrit pour la naissance d'un enfant, et cela aussi c'est une histoire merveilleuse toujours au commencement
Dédicace écrite également à l'époque
Je dédie ce poème à tous ceux que j'aime, à tous ceux qui s'aiment, à tous ceux qui attendent une parcelle de gentillesse, aux enfants de Don Quichotte, à l'inconnu qui a souri, au malade qui s'oublie, à celui qui a faim, à celui qui a mal, à celui qui rayonne et qui par son action, fait reculer l'injustice et la cruauté, bataille toujours recommencée.
Je pourrais aussi, si j'osais, le dédier à Aimé Césaire, qui a quitté cette vie le 17 avril 2008 à l'âge vénérable de 94 ans et qu'un adulte lucide et généreux m'a fait découvrir dans la foulée de ma lecture de « La case de l'oncle Tom » (ne riez pas, j'avais 9 ans) et à qui je dois avec d'autres auteurs, d'avoir pressenti, dans l'humain, l'universel, à travers son essentielle singularité et ses racines locales, sans peur et sans rejet de l'autre, sans haine, mais pas sans colère ou révolte.

Je pourrais aussi le dédier en toute humilité maintenant à Joséphine Baker, dont le Panthéon a accueilli son cénotaphe en 2021.

*********
J'aurais pu choisir Fadosi continue: Fenêtres sur la vie, de Jeanne Fadosice poème achevé le dimanche de Pâques 12 avril 2009 et que j'avais mis en ligne le 15 avril pour le jeu d'écriture Les parchemins de Bigornette. 
Le thème avait conduit mon esprit vers l'un de mes tous premiers billets, alors que je faisais mes premiers pas de blogueuse débutante : Naître au monde - Fa Do Si (over-blog.com), un billet sans prétention dont la fréquentation m'avait étonnée avant que je ne comprenne qu'il coïncidait avec la mobilisation exemplaire du personnel de la maternité de Carhaix en 2008, qui avait abouti à la survie de l'établissement et a donné lieu à un film sorti en 2012 Bowling, le film sur la lutte des Carhaisiens pour leur maternité sort aujourd'hui (francetvinfo.fr)  Carhaix, il est vrai est une ville de Bretagne bien connue pour son Festival des Vieilles Charrues.
Ce n'était pas la première maternité menacée de fermeture, en 1972, il y en avait  un peu moins de 1800, soit une vingtaine par département en moyenne. Pendant les vingt premières années du XXIe siècle encore un tiers (33%) ont été fermées et en 2021 il en restait 456, soit moins de 5 par département et beaucoup moins en réalité si l'on ne tient pas compte des départements (urbains et densément peuplés) les mieux dotés du territoire. 
Depuis 2022, ce mouvement s'intensifie à nouveau et quelle n'est pas m'a surprise de trouver ces articles alors que je cherchais des infos sur 2008 ? :


D'autres liens vers mes anciens écrits de blog dans un autre billet en marge de celui-ci. Je n'ai déjà que trop abusé de votre temps.

Regards dans le rétro : petit glossaire de mon été 2018 : B comme ...

le 7 juillet 2018, c'était B comme bystander effect et comme biodiversité 



petit rappel : Le "bystander effect" expression difficile à traduire est le fait d'assister à une scène sans réagir en raison de la présence d'autres témoins tout aussi passifs.



Je mettais le doigt sur la redoutable capacité des humains à regarder ailleurs quand la maison brûle, pour paraphraser le président Chirac dans son discours d'ouverture du sommet de la Terre à Johannesburg en ... 2002

Je craignais l'inertie et la passivité, il y a eu bien pire :
Le Mouvement des Gilets jaunes — Wikipédia (wikipedia.org) mouvement informel (novembre 2018, février 2019) déclenché par la baisse de la vitesse sur les routes de 90 à 80 kms/h et la hausse de la taxe carbone se portant notamment sur le diesel, comme un remake du Mouvement des Bonnets rouges — Wikipédia (wikipedia.org) en 2013 contre l'écotaxe mais en bien plus puissants grâce au développement de l'efficacité de mobilisation sur les réseaux sociaux.

l'épidémie mondiale de Covid et ses confinements et contraintes

Les renoncements successifs concernant les pesticides et autres poisons écocides.
L'impuissance relative à faire reculer la production de plastiques.
L'incurie des spéculations surfant sur les primes à la rénovation énergétique

Et puis il y a eu la guerre, les guerres,
et puis il y a la montée des fanatismes de tous poils. 
On est si loin de ma suggestion si candide d'alors (comment était-ce possible ?) :

Et si on essayait le BONHEUR ?

Cette semaine, sur ma lavande enfin fleurie et qui faisait le bonheur des hyménoptères. D'habitude tout ce petit monde s'organise pour ne pas venir tous en même temps et se fichent royalement de ma présence. Mais l'autre soir, j'ai vu une grosse abeille charpentière se faire attaquer par une abeille trapue que je n'avais pas encore vue, au corps rayé un peu comme une guêpe, j'hésite entre une abeille de la sueur, une abeille tapissière ou une abeille cotonnière .




mardi 16 juillet 2024

Regards dans le rétro : petit glossaire de mon été 2018 : A comme ...


En panne de suggestions de jeux d'écriture,
en flemme de création personnelle et ne voulant pas non plus passer trop de temps devant un écran d'ordi,
submergée d'actus même si j'ai désactivé la plupart des notifications,
envie de prendre du recul et de comparer le temps d'aujourd'hui et celui d'avant-hier,
six ans et une éternité 
estimer l'évolution du monde,
tester l'évolution de la perception que j'en ai

Six ans c'est ce qui sépare la drôle de guerre de l'été 1939 de l'été 1945 avec la fin de la seconde (ou deuxième) guerre mondiale et ses atroces soubresauts pour certains oubliés des livres d'Histoire.

J'avais commencé dès le 5 juillet et n'étant pas très assidue, le glossaire s'était prolongé jusque dans l'arrière saison. Je ne sais plus si j'avais réussi à dérouler toutes les lettres de l'alphabet.

Aujourd'hui, A comme avant - après, aujourd'hui, arbre, Amazonie, avenir, actualité


"Le 19 octobre dernier (2023), le Conseil d’État a conclu à la nécessité d’examiner les impacts environnementaux de la prolongation des concessions [...] En attendant la nouvelle audience, dont la date n’a pas été annoncée, le président de Guyane Nature Environnement, Matthieu Barthas maintient que cela reste «une excellente nouvelle pour la biodiversité guyanaise» et «espère que cela appellera à une grande vigilance sur les futurs projets miniers»."

Une affaire qui est donc encore loin d'être terminée ...


Et même si une Baisse de la déforestation en Amazonie : "On a vraiment une tendance qui est spectaculaire", se réjouit l'ONG de protection Canopée (francetvinfo.fr)  elle se fait au détriment d'autres écosystèmes comme les savanes arborées, moins protégées.  

Pourquoi la forêt amazonienne nous est-elle indispensable ? - Lola l'aventurière (lolalaventuriere.com) et pas que cette forêt, toutes les forêts, si elles restent en bon état.






Eté 2018, on entendait Greta Thunberg pour la première fois relayer la parole de ceux qui alertent pour le devenir de notre unique planète Terre, une parole qui semblait porter.

Eté 2024, jamais ceux qui sont pour continuer cette marche en avant délétère n'ont été aussi puissants à entraîner dans leur sillage, jamais les défenseurs de la nature à préserver n'ont été aussi en danger, jamais la nature n'a été aussi en danger. Prononcer des noms commençant par bio ou éco devient suspect, comme un retournement pervers de la sémantique. Et le mot "biodiversité", si insatisfaisant soit-il, a disparu des discours sans avoir suscité beaucoup d'actions efficaces et acceptées.



lundi 8 juillet 2024

Pour l'image 30 de An'Maï : Depuis combien de temps déjà ?

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Sur l'image 30 proposée le 4 juillet par An' Maï pour ses défis Une image des mots  ou ici (nouveau)
en écho à une autre image proposée pour un jeu d'écriture et qui m'avait inspiré Au sablier du temps.
Depuis combien de temps déjà ? titre emprunté à mon épilogue (?) de Fadosi continue: Sisyphe et le soleil


Une porte en écho
à cet autre paysage
noyé dans les sables

lorsque je pensais en siècles
notre commune décadence

La remise de Fadosi: Au sablier du temps, pour Mil et Une

Dix ans.

Au sablier du temps
dix infimes années ...
L'eau a chassé le sable
le sable a chassé l'herbe
l'herbe résiste au bitume.
Nulle trace d'abreuvoir :
L'eau, à l'infini,
a tout englouti
de nos utopiques chimères
de nos rêves d'âge d'or,
de lendemains qui chantent
et de progrès triomphant.
Je comptais en siècles.
Dix infimes années,
dix infâmes années,
et trop de vivants
à réveiller les fantômes
à nier l'évidence
et l'imminence du naufrage
de notre humanité
sur une terre rendue inhabitable.
©Jeanne Fadosi, samedi 6 juillet 2024
pour l'image 30 d'An'Maï

Pour aller plus loin
Pour l'image dans les sables :

Pour l'image 30 dans l'eau 

lundi 1 juillet 2024

Ô Monde, Au Monde ...

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Pour la page 236 de  l'Herbier de poésies

Ô Monde échoué !
Tous réunis dans l'effort
de l'urgence à vivre

dans un espoir d'avenir :
car "le plus beau reste à faire"*
©Jeanne Fadosi, samedi 29 juin 2024
pour la page 236 de l'Herbier de poésies
à découvrir avec les autres brins sur la page 236



* entre guillemets emprunté à Kids United Nouvelle Génération - L'hymne de la vie (Clip Officiel) (youtube.com), sorti 16 octobre 2019, (réécriture du générique des mondes engloutis, 1980)

Post scriptum de mardi 3 juillet :
j'avais bien en tête que j'avais commis un texte qui complète ou fait miroir ou écho, comme vous voudrez, à cette photo. Je n'avais pas le temps de le chercher. En voici le lien :
Fadosi continue: Sisyphe et le soleil (l'image était proposée aussi par Françoise la vieille marmotte, hasard ?)

mercredi 19 juin 2024

Pour l'image 29 de An'Maï : L'arbre OU le livre, l'arbre ET le livre

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Sur l'image 29 proposée le 15 juin par An' Maï pour ses défis Une image des mots 


“Les arbres sont les plus beaux livres de l’Univers, dont chaque feuille est une page.”
 “Si l'on m'apprenait que la fin du monde est pour demain, je planterais quand même un pommier.”
citations attribuées à Martin Luther
 
“chaque arbre vert est bien plus glorieux que s’il était fait d’or et d’argent.”
citation attribuée à Martin Luther King 
 
***
« EN AFRIQUE, UN VIEILLARD QUI MEURT C’EST UNE BIBLIOTHÈQUE QUI BRÛLE » 
Si le proverbe est connu depuis longtemps, sa véritable signification échappe souvent au sens commun. Ces paroles sont dérivées du discours d’Amadou Hampâté-Bâ prononcé en 1960 devant l’assemblée de l’UNESCO. La substance de ce proverbe résume son discours en faveur du développement et de l’octroi de moyens pour la préservation de la tradition orale en Afrique. (pour la source, cliquer sur le lien)

autre source  En Afrique, un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui [...] - Amadou Hampâté Bâ (dicocitations.com)

***
Quand le dernier arbre
aura été abattu
Quand la dernière rivière 
aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson
aura été pêché
Alors on saura que l'argent
ne se mange pas
Proverbe amérindien
attribué souvent à Go Khla Ye dit Géronimo