Chaque jour je n'oublie pas Anne-Sophie et ses compagnes d'infortune de 145 en 2010 à 94 ou 103 ou 134 selon les sources en 2023

(clic sur le lien pour comprendre ... un peu)

vendredi 28 février 2025

Pour l'image 44 de An'Maï : Un malaise indicible

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.

Oups ! Dernier jour pour poster ma participation Sur l'image 44 proposée le 16 février par An' Maï pour ses défis Une image des mots  



L'image ne m'évoquait rien sinon un visage trop parfait, une image surfaite, trop. Je la regarde attentivement mais elle me met dans un malaise indicible.
Je n'ai pas de mots.
Pourquoi m'a-t-elle renvoyée aux petites jeunes filles sublimées par les pastels et les flous artistiques et les troublantes transparences des photos de David Hamilton ?
L'image est pourtant nette quoique faite de multiples superpositions, le visage pur de l'éternelle jeunesse d'une icône adulte, la main gauche a échappé à l'anti-rides.
Tout à la fois femme sujet, femme lettrée, femme objet du jeu de la machine.
Elle occulte comme alors la puissance du charme maléfique envers qui la regarde.
Pas de flou mais une superposition habile de multiples images pour un rendu tout aussi charmeur quoique cette fois terrifiant, c'est du moins ce que je ressens.

Création aidée par l'IA ? 
Evidemment !
Produit en tout ou partie d'une IA générative.
Mais quelle était la requête qui l'a générée ?
Quelle était l'intention de celui, celle,  ceux, qui l'ont faite ?
Que comprendre ici ? 
A quels messages subliminaux résister ?

L'image m'intrigue et me met mal à l'aise telle un oxymore qui serait en même temps une mise en abîme, une image gigogne, une traversée du miroir ...

J'y vois la beauté sulfureuse de la marâtre de Blanche-Neige
J'y vois Gaïa la terre mère notre matrice,
notre tout primordial, 
à la fois sublime et agonisante.
j'y vois la menace des oiseaux de Hitchcock
les tsunamis de l'océan indien et de Fukushima
la tempête Xynthia et le cyclone Chido
J'y vois une côte colonisée par le béton des immeubles, 
l'insouciance d'un surfeur dans ses eaux troubles.
J'y vois l'injonction d'un éternelle jeunesse et beauté,
et j'y vois la main ridée sur un cœur douloureux.
J'y vois "la promesse de l'aube"
et la  flamboyance du crépuscule.
©Jeanne Fadosi, jeudi 27 février 2025


 

jeudi 27 février 2025

Jeudis en poésie : Ils cassent le monde, de Boris Vian

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.

Et toujours l'envie de garder un fil poétique avec ce rendez-vous des CROQUEURS DE MOTS qui est revenu sans ses jeudis ... en prolongeant ma lettre pour le défi 302 par un poème de Boris Vian qui fut donné en commentaire composé au bac de Français (ne me demandez pas en quelle année) Commentaire composé : Boris VIAN : Ils cassent le monde


Ils cassent le monde

Ils cassent le monde
En petits morceaux
Ils cassent le monde
A coups de marteau
Mais ça m’est égal
Ca m’est bien égal
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
Il suffit que j’aime
Une plume bleue
Un chemin de sable
Un oiseau peureux
Il suffit que j’aime
Un brin d’herbe mince
Une goutte de rosée
Un grillon de bois
Ils peuvent casser le monde
En petits morceaux
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
J’aurais toujours un peu d’air
Un petit filet de vie
Dans l’œil un peu de lumière
Et le vent dans les orties
Et même, et même
S’ils me mettent en prison
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
Il suffit que j’aime
Cette pierre corrodée
Ces crochets de fer
Où s’attarde un peu de sang
Je l’aime, je l’aime
La planche usée de mon lit
La paillasse et le châlit
La poussière de soleil
J’aime le judas qui s’ouvre
Les hommes qui sont entrés
Qui s’avancent, qui m’emmènent
Retrouver la vie du monde
Et retrouver la couleur
J’aime ces deux longs montants
Ce couteau triangulaire
Ces messieurs vêtus de noir
C’est ma fête et je suis fier
Je l’aime, je l’aime
Ce panier rempli de son
Où je vais poser ma tête
Oh, je l’aime pour de bon
Il suffit que j’aime
Un petit brin d’herbe bleue
Une goutte de rosée
Un amour d’oiseau peureux
Ils cassent le monde
Avec leurs marteaux pesants
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez, mon cœur
Boris Vian, Poésies

Dur, dur avec ces mots coups de poing parsemés de tant d'émerveillement des "choses" du monde simples de trouver une illustration pertinente. Alors je m'abstiens. 

lundi 24 février 2025

Déficroq 302 (n°11 2024-2025) : Monsieur ...



petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.

Pour cette quinzaine, c'est not' cap'tain Dômi  qui tient la barre des  CROQUEURS DE MOTS en attendant le retour de Durgalola et anime le défi N°302 en proposant d'écrire un message fictif, adresser un mot à un proche, ou même exprimer vos pensées à une personnalité sans citer son nom.



Comme en ce moment j'ai mille choses en train et pas trop le temps d'être sur l'ordi, j'ai repris la lettre écrite pour le défi 214 de Fanfan, où l'on devait y insérer des titres de chansons d'un chanteur ou d'une chanteuse. Tous les titres en gras sont de Boris Vian.


Depuis que j' suis à la retraite, j' m'étais dit Plus jamais. Faut vraiment r'tourner au turbin ?
Il me semblait avoir bien gagné Le Temps de Vivre. Mais Le Temps passe et je vois ma pension rétrécir. Me voici en train de chanter La con-plainte des con-tribuablesPourquoi je vis ? Je voudrais pas crever.
Un jour que je rentrais de promenade en ayant fait Un beau chemin, je pleurais comme S'il pleuvait des larmes. Une petite voix joviale s'adressait à moi. C'était Un Pauv' gosse des rues qui avait dû plus d'une fois échapper à La Chasse à l'homme :
  • Qu'est-ce que t'as ? qu'i' m'dit !
  • Trouve un job ! Tu n'as qu'à traverser La Rue. Me dit-il malicieusement avec un clin d’œil.
    Moi je me suis dit en aparté (j'aurais pas voulu devenir Le prisonnier de la Place BlancheOn n'est pas là pour se faire engueuler. Mais le gosse avait l’ouïe fine.
  • Tu as raison, mec, Choisis ta route. Je te souhaite La belle vie   De velours et de soieL'été reviendraFaut rigoler, c'est tout !
  • Ensemble nous avons longé Le Fleuve et croisé La Fiancée du Capitaine.
  • Eh, Mama ! Où est l'fric ? Donne, donne donne.
    Mais c'était un Chaperon Rock qui nous a donné Un' bonne paire de claques en chantant et dansant le Cha cha du Loup. C'était pas La vraie rigolade, alors on a décampé.

Je ne suis pas Le déserteur que vous croyez monsieur Le Politique
J'ai toujours Le blouse du dentiste que j'étais jusqu'à un âge avancé car La Vie c'est comme une dentLe Temps de vivreTout a été dit cent fois. Alors je confie à Fanfan le soin de te le re-redire, Non je n'irai pas. (ah zut, ça c'est du Brel). Je n'ai plus très envie. Je vais le dire tout net : j'ai trop La Mauvaise mémoire :  Je ne peux pas travailler.

Avec La Complainte du ProgrèsIls cassent le monde et je n'ai plus envie du tout de participer à cela. J'ai acheté du pain dur plus souvent qu'à mon tour et ce n'est pas parce que J' suis snob. J'ai dansé le Tango des balayeurs. Heureusement qu'Y a du soleil dans la rue. Et aujourd'hui je n'ai même plus envie de danser La Valse jaune.
Je cultive avec d'autres des légumes partagés dans Les jardins de banlieueJ'avais juré que jamais jamais...  Faut vraiment retourner au turbin ?
Oh et puis zut ! Je m'en fousJ'ai pas d'regretJe rêve que J'ai donné rendez-vous au vent, qu'on dit de moi c'est Un poète.

Quand j'aurai du vent dans mon crâne, monsieur tout court, vous pourrez venir me chercher, il n'y aura plus qu'à jouer la Cantate des boîtes. Mais en attendant, dis-le toi bien !



lundi 17 février 2025

Alors ils dansent ...

 
petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée. 

Des bzz énervants
amples mouvements silencieux
et loopings dans l'air

Chorégraphie impromptue
d'un moustique et d'un chat noir
©Jeanne Fadosi, mercredi 12 février2025
pour la page 244 de l'Herbier de poésies
à découvrir avec les autres brins sur la page 244


En illustrations sonores et en pas de côté ... :
Joe Dassin - Le Moustique


mercredi 12 février 2025

Jeudis en poésie et une image des mots : Regarder l'enfance, de Andrée Chedid et pour l'image 43 de An'Maïn

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.

J'anticipe jeudi en publiant ce mercredi pour Un deux en un où le poème de Andrée Chedid me semble soudain, en le relisant, si bien illustrer ou l'inverse plutôt l'image 43 proposée par An'Maïn pour son défi Une image des mots

Et toujours l'envie de garder un fil poétique avec ce rendez-vous des CROQUEURS DE MOTS qui est revenu sans ses jeudis ... en prolongeant le thème donné par les Cabardouche pour le défi 301 à mettre en ligne lundi prochain 10 février à la manière du "Je me souviens ... " de Georges Perec et qui nous proposaient de faire l'inventaire de nos souvenirs d'enfance, tels qu'ils surviennent.

Regarder l’enfance

Jusqu’aux bords de ta vie
Tu porteras ton enfance
Ses fables et ses larmes
Ses grelots et ses peurs

Tout au long de tes jours
Te précède ton enfance
Entravant ta marche
Ou te frayant chemin

Singulier et magique
L’œil de ton enfance
Qui détient à sa source
L’univers des regards.

Andrée Chedid (1920-2011), in Épreuves du vivant,
Ed. Flammarion, coll. Vieux fonds, poésie, 1983.

lundi 10 février 2025

Déficroq 301 (n°10 2024-2025) : Je me souviens ...

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.

Pour cette quinzaine, ce sont  Les Cabardouche qui tiennent la barre et les pinceaux des  CROQUEURS DE MOTS et animeront le défi N°301 en proposant un sujet "à la manière de"
Dans son livre intitulé : "Je me souviens" l’écrivain Georges Perec relate 480 petits souvenirs de la vie quotidienne, tels qu’ils lui reviennent à l’esprit, tout en invitant le lecteur à continuer cet inventaire. À la manière de G. Perec, faites l’inventaire de vos souvenirs d’enfance, tels qu’ils surgissent.
Je me souviens de ce samedi (mon blog me rappelle que c'était à l'automne 2016) où, dans le poste, les voix mêlées de Guillaume Gallienne, d'Annie Ernaux et de Dominique Blanc me caressaient distraitement les oreilles pendant que je faisais peut-être du repassage ou un peu de ménage. Quand, en guise de conclusion à cette heure de lectures, celle de la comédienne m'a renvoyée loin dans le temps avec "le petit bal de Bazoches sur Hoesne avec ses auto tamponneuses" Fadosi continue: Le petit bal de ...  ; Annie Ernaux, combats de femme | France Inter (à la fin du podcast)
Je me souviens de ces baraques dressées entre l'église et le bar restaurant pour le comice agricole ou la fête du village à la Saint Pierre et Paul. Mais pas pour le concours de pêche qui avait ses propres jeux dans un esprit davantage kermesse . Sauf le banquet final   qui s'achevait par des florilèges de chansons d'un autre âge, de celles qu'on écoutait sur les disques 90 à 100 tours sur le vieux phonographe à manivelle de notre oncle. Des longues tables et des bancs étaient posées à même l'herbe sous un grand chapiteau monté près du bief d'un des moulins. Il y en avait trois sollicités par l'amicale des pêcheurs à tour de rôle. J'ai racheté pour le relire Les années de Annie Ernaux paru au début de l'année 2008. Avant que j'ouvre mon premier blog.

Je me souviens de la rue rebaptisée Emile Chartier après la mort du philosophe Alain, allant de la porte Saint Denis à la place Notre-Dame. Je l'empruntais quatre fois par jour pour aller et revenir de l'école dans les années 1950. Il me fallait bien regarder à droite et à gauche pour traverser la rue des Quinze Fusillés. Je me souviens avoir lu "Propos sur le bonheur" à peu près à l'époque où nous avions eu en rédaction "Qu'est-ce que le bonheur ?". Je me souviens que mon frère m'avait à l'époque aidé oralement à réfléchir au sujet tout en décrétant depuis son statut d'élève en cagne philo avec un prof disciple de Louis Althusser, que c'était un sujet bien difficile à poser pour notre jeune âge et notre manque d'expérience.

Porte Saint Denis à Mortagne-au-Perche (Orne)

Je me souviens de la chanson La complainte du progrès : Boris Vian.. - YouTube et des affiches publicitaires nous accueillant à Alençon avec ce célèbre slogan "Moulinex libère la femme". C'était à l'époque tellement vrai !  Et je me souviens de ma déception d'une note moyenne et de l'annotation du prof soulignant en substance qu'il n'y avait pas que le bonheur matériel à évoquer*.

Je me souviens des veillées en colonie de vacances avec ces jeux calmes du genre une histoire à compléter de proche en proche en étant capable de dire tout le début sans se tromper ou de dans la valise de madame Garosi il y a ... ou Garoso, ou Garosa, ou Garosu ... Vous devinez que nous devions prendre garde quand c'était notre tour à ne pas mettre dans la valise d'objets ayant des i ou des o ou ... Georges Perec est-il allé en colonie de vacances ou a-t-il joué à un tel jeu dans d'autres réunions d'enfants ? En tous cas je ne me souviens pas d'avoir jamais lu son roman La disparition paru en 1969, tout en en ayant appris bien plus tard le principe et en avoir salué la performance.

Mais je me souviens bien d'avoir, avec émotion et un grand bonheur, choisi le deuxième sujet proposé par Fanfan pour le sujet 103 des CROQUEURS DE MOTS  et que je me fais un plaisir de vous y conduire clic --->


en bonus pour que je me souvienne de ces années où danser le rock était un bonheur simple qui étonnait les adultes restés aux rythmes du charleston et du cha cha cha
Chuck Berry - Bye bye johnny / Johnny B. Goode (attention les gambettes ... pas d'excentricités tout de même)

* C'est peut-être vrai que l'argent ne fait pas le bonheur, mais il faut quand même un minimum de bien-être matériel pour vivre et non survivre.

jeudi 6 février 2025

Jeudis en poésie : Les souvenirs de nos vingt ans, de Edgar Favart et Raoul Georges

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.

Et toujours l'envie de garder un fil poétique avec ce rendez-vous des CROQUEURS DE MOTS qui est revenu sans ses jeudis ... en prolongeant le thème donné par les Cabardouche pour le défi 301 à mettre en ligne lundi prochain 10 février à la manière du "Je me souviens ... " de Georges Perec.

les papillons souvenirs sont venus faire danser les neurones de mon enfance.

Combien de fois l'avons-nous chanté ? Il y a longtemps que je voulais retrouver toutes les paroles dont il me manquait des bouts et elles n'étaient pas dans le cahier noir de mon père, tenu l'année de ses vingt ans pendant les trêves entre deux opérations "de pacification" de l'ouest marocain en 1923-24.

J'avais déjà cherché vainement dans mes premières années de blogueuse. Internet depuis lors est  devenue une mine à souvenirs ...

Inutile de vous dire que je venais de trouver aussi la matière de mon défi de lundi. Me reste plus qu'à trouver les mots et une photo de circonstance.

Les souvenirs de nos vingt ans

Les souvenirs de nos vingt ans
Sont de jolis papillons blancs
Qui nous apportent sur leurs ailes
Du passé, de tendres nouvelles
Ils repartent, vont faire un tour
Mais il nous reviennent toujours
Les souvenirs de nos vingt ans
Sont de jolis papillons blancs

Les souvenirs des jours heureux
Sont de jolis papillons bleus
Notre cerveau les accapare
Car ils sont infiniment rares
Après un orage, un malheur
Ils viennent égayer nos cœurs
Les souvenirs des jours heureux
Sont de jolis papillons bleus

Les souvenirs de nos soucis
Sont de vilains papillons gris
On a beau leur donner la chasse
À nous peiner ils sont tenaces
Mais dès qu'arrivent les beaux jours
Ils disparaissent pour toujours
Les souvenirs de nos soucis
Sont de vilains papillons gris

Les souvenirs de nos amours
Sont des papillons de velours
Qui par une tactique habile
En nous ont élu domicile
On les adore à l'infini
Dans notre cœur ils ont leur nid
Les souvenirs de nos amours
Sont des papillons de velours

Paroles: E. Favrard, musique: Raoul de Georges

24 heures photo 2023 - 29 : Flambé ou machaon ?

Comme je suis persévérante, j'en avais même retrouvé une interprétation Catherine Gay - Nos souvenirs et mon frère m'en avait envoyé une autre référence avec le grésillement charmant et désuet d'un disque 90 tours qui passait sur les phonos y compris à manivelle  Emma Liebel " nos souvenirs " 1913

Mais mon coup de cœur va évidemment à cette interprétation Paul Walle fête ses 100 ans en chanson...

Je terminais mon partage pare cette remarque et une autre chanson : Pour rester dans une séquence nostalgie et pour secouer aussi ceux qui ont vingt ans et sont tentés par la dépression Nos vingt ans - Marc Ogeret - YouTubeInterprété par Marc Ogeret. Enregistré en Avril et Mai 1980 au studio Vogue - Sidney Bechet sous la direction artistique de André Clergeat. sur un poème antimilitariste de 1905, Nos vingt ans — WikipédiaNos vingt ans - Wikisource


Edgard Favart, auteur dramatique et parolier, 1858 - 1916

Raoul Georges, compositeur et parolier, 18?? - 1917