petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Et toujours l'envie de garder un fil poétique avec ce rendez-vous des CROQUEURS DE MOTS qui est revenu sans ses jeudis
Les Sapins
Les sapins en bonnets pointusDe longues robes revêtusComme des astrologuesSaluent leurs frères abattusLes bateaux qui sur le Rhin voguentDans les sept arts endoctrinésPar les vieux sapins leurs aînésQui sont de grands poètesIls se savent prédestinésÀ briller plus que des planètesÀ briller doucement changésEn étoiles et enneigésAux Noëls bienheureusesFêtes des sapins ensongésAux longues branches langoureusesLes sapins beaux musiciensChantent des noëls anciensAu vent des soirs d’automneOu bien graves magiciensIncantent le ciel quand il tonneDes rangées de blancs chérubinsRemplacent l’hiver les sapinsEt balancent leurs ailesL’été ce sont de grands rabbinsOu bien de vieilles demoisellesSapins médecins divaguantsIls vont offrant leurs bons onguentsQuand la montagne accoucheDe temps en temps sous l’ouraganUn vieux sapin geint et se couche
Guillaume Apollinaire, Rhénanes, Alcools, 1913
Guillaume Apollinaire — Wikipédia, 1880, 9 novembre 1918, poète français né sujet polonais de l'Empire russe à Rome.
Ah les sapins de décembre, coupés, enguirlandés, est-ce un sort enviable, mais, c'est une tradition... merci Jeanne, jill
RépondreSupprimerPour une fois Jeanne, un poème de Guillaume Apollinaire que je ne connaissais pas, merci !
RépondreSupprimerBises et bonne soirée - Zaza