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Aujourd'hui j'ai la nostalgie de cette année-là où prononcer les noms nature, écologie, biodiversité ne déclenchait plus et pas encore de tempêtes de haine. On n'en était pas loin avec la cristallisation d'un ras-le-bol compréhensible de tant de déclassés des classes moyennes et populaires surtout rurales autour de l'augmentation des carburants via la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) incluant une taxe carbone contre le réchauffement climatique). Un ras le bol qui venait s'ajouter à la grogne contre la baisse de la limitation de vitesse à 80km/h sur la plupart des routes au début de l'été. Cristallisation justifiée mais qui allait vite être récupérée, discrètement par de très riches nantis, capables de financer en toute discrétion des porteurs de valeurs nauséabondes contre ... notamment des nouvelles normes environnementales, et les nouveaux nomades, ces migrants qui ne choisissent de quitter leur pays qu'en désespoir de cause.
Les premiers humains étaient, nous disent les préhistoriens des cueilleurs chasseurs pêcheurs. Ils étaient nomades au sens où ils suivaient les déplacements des animaux qui les nourrissaient ou qu'ils cherchaient d'autres espaces quand les cueillettes avaient épuisé leur terre nourricière.
Les historiens nous disent aussi qu'ils sont devenus sédentaires, du moins une partie d'entre eux, quand ils se sont mis à domestiquer les plantes et à les cultiver.
Ce qui n'était pas le cas de ceux qui, domestiquant les animaux, se sont fait pasteurs, changeant de terre quand celle-ci ne suffisait plus à nourrir.
Les guerres, dit-on, entre humains, mais qu'en sait-on réellement ? Le temps a effacé tant et tant de traces de leur histoire ! auraient débuté à cause de l'appropriation de terres cultivables par des "sédentaires", privant les pasteurs de pâturer sur des terres libres.
Je ne sais.
L'itinérant, par définition, marche. Dans nomade, on entend le grec ancien nomas, qui signifie à la fois pasteur et nomade et odos, qui signifie la route.
Par définition le routard marche.
On dit aussi que les nomades, allant d'oasis en oasis, de bourg en bourg, de villa en villa, pour éviter la guerre, apportaient en échange d'un accueil apaisé des denrées trouvées ou reçues en d'autres lieux et qui étaient inconnues ici.
Les nomades marchent., ils vont marchant, ils se font marchands. Du troc à la monnaie d'échange, les marchands font la marchandise et la monnaie.
Sur les routes de la soie et des épices, ils ont apporté en occident la porcelaine et les meubles laqués, incrustés finement de nacre. Qu'emportaient-ils vers l'orient ?
La nacre du nautile est particulièrement lisse et régulière. |
La route de la soie, Le savoir perdu des anciens |