Lénaïg a lancé le
défi n°194 des
CROQUEURS DE MOTS sous le signe du cygne et ces deux mots homonymes comme fils possibles des jeudis poésies.
Ces jours autour de la Toussaint font caisse de résonance dans les medias. Certains en font la journée de leurs morts, d'autres qui apprivoisent l'absence et quelquefois le non-sens voient leur douleur, assagie par les années ou encore fragile d'une perte récente, se rebiffer sous ces tapages.
J'ai fait beaucoup de kilomètres pour aller mettre des fleurs dans des cimetières familiers. Mes pensées n'ont pas besoin d'un jour spécial mais cette période est un rituel. Et si je ne vais pas sur d'autres tombes, ce n'est pas que j'oublie celles et ceux qui y sont.
c'était au début de septembre 2010 et j'avais écrit ce poème pour L'île de Lilie qui pilotait un défi des croqueurs avec cette jolie consigne :
"Ecrire un joli conte sur les signes qui sont la respiration des phrases et du sens"