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Fantômes intimes
Deux phares ont soudain éclairé la maison endormie.Dans le jardin s'ébrouent quelque oiseau nocturne et un hérisson.La lumière intruse les a dérangés, réveillant les fantômes du passé.L'enfant écorché vif s'est réveillé au ululement. Il a suivi du regard les phares s'éloignant. La chouette a retrouvé ses esprits. Le hérisson s'est mis à l'abri. L'enfant ne les a pas vus.L'enfant de l'exil frissonne. Il revoit dans la nuit les drones rodant, l'immeuble non loin qu'on avait éventré. Il n'ose pas réveiller sa maman apaisée.
Longtemps les images
de sa tragédie intime
resteront gravées.
©Jeanne Fadosi, dimanche 1e décembre 2024
pour la page 240 de l'Herbier de poésies
à découvrir avec les autres brins sur la page 240
Cette pastille sonore pour d'autres regards par la fenêtre
"suffit d'r'garder sous nos fenêtres
not' pays débordant d'amour"
Et bien Jeanne, je n'en doute pas, ce fut tellement une émotion forte qu'elle ressurgira un bon moment, merci, bises jill
RépondreSupprimerTrès poignant et émouvant, ton texte à une grande force évocatrice qui malheureusement nous parle trop fort encore aujourd'hui...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton texte plein de délicatesse et de poésie !
RépondreSupprimerBelle journée
Une évocation poignante à ces guerres qui frappent encore aujourd'hui, Jeanne.
RépondreSupprimerBises et bon début de semaine - Zaza
L'exil, douleur de la séparation souvent due à la folie meurtrière des hommes. Un amour blessé qui saignera toute une vie.
RépondreSupprimerBonjour Jeanne,
RépondreSupprimerToujours cette grande sensibilité dans tes écrits que j'apprécie fort.
Merci pour ton commentaire chez moi
Bonne semaine