Chaque jour je n'oublie pas Anne-Sophie et ses compagnes d'infortune

145 en 2010 ; 122 en 2011 ; 148 en 2012 ; 121 en 2013 ; 118 en 2014 ; 122 en 2015, 123 en 2016, encore 123 en 2017, 121 en 2018 ? 101 femmes depuis le 1e janvier 2019 en France (2 septembre 2019) , soit une femme tous les deux jours ! accélération ou meilleure visibilité ?

(clic sur le lien pour comprendre ... un peu)

jeudi 28 mai 2020

Abécédaire du CroqCovid, J comme Le Jeu, de Esther Granek

L'époque ayant eu raison de l'ordi de la capitaine Dômi des CROQUEURS DE MOTS, plus les aléas planétaires, plus des aléas particuliers ... bref, la pause d'été commence dès maintenant. Vous allez me manquer les aminautes ! Si, si, même si je ne suis pas très présente et même si je ne dépose pas toujours de commentaires et même si ...même si ...

Souvent l'été, j'ai maintenu un lien en publiant quelque chose, comme en 2012 (déjà !!!!!!!) cet alphabet en poésie.
C'est en faisant du tri dans mes courriels* que j'ai retrouvé cette ancienne lettre de la poétesse Esther Granek** me donnant l'autorisation de publier son poème en respectant la mise en page et la ponctuation.

mercredi 27 mai 2020

Là-bas avec Zorba

Notre équipe confinée dans un espace assez vaste pour contenir une bonne centaine de terrains de foot procrastinent dans leur paradis. Ils envisageaient fermement la semaine dernière de se former en coachs pour l'apprentissage de la vie d'après et figurez-vous qu'en se documentant et en surfant faute de voyager sur le plancher des vaches dans l'espace numérique avec des geeks fort pointus dans ce domaine (pure imagination de ma part !!!) ils ont des états d'âme.

dimanche 24 mai 2020

Ohé les CROQUEURS DE MOTS !



Dômi toujours privée d'ordinateur, un confinement qui perdure avec ce virus , les soucis qui s'invitent en dépit de ou à cause de ...
Bref, CROQUEURS DE MOTS, notre brâv' câp'tain nous le dit :


avec un rendez-vous pour septembre et un encouragement à reprendre l'habitude des cartes postales pour ces mois d'été.

  Une idée m'est venue pour ne pas complètement se perdre de vue ... si nous faisions à notre rythme et dans l'ordre que l'on voudrait un abécédaire pour cette période historique et néanmoins singulière  ? Je suggère de l'appeler Abécédaire du CroqCovid : qu'en pensez-vous ? Ma première mise en ligne jeudi

Et surtout, prenez soin de vous, prenons soin de nous tous !


jeudi 21 mai 2020

On ne nous dit pas tout, de DimDamDom

Déconfinement progressif, d'autant que j'habite en zone rouge à 1 kilomètre d'un autre département en rouge et à une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau du vert et à 105 kilomètres du bord de mer. Et je ne vous dis pas les 5 kilomètres restant à vol de mouette pas de problème mais pour descendre des hauteurs ...
Tout cela pour vous dire que mes neurones sont encore en mode confiné et que ce n'est qu'au milieu de la nuit entre deux sommes que j'ai réalisé que je n'avais pas mis en ligne de poème pour ce jeudi !!!.

Rappel donc des suggestions de Zaza :
Le mot de Zaza pour le défi n°237 des CROQUEURS DE MOTS :
donc à mon tour de prendre la barre de la galère « amirale », à la suite de Jazzy, avec l’assentiment de notre Dômi, toujours privée de son PC. 😢Pour le second jeudi en poésie du 21 mai 2020 – Acrostiche avec le mot CORONAVIRUS, simple ou double, selon votre inspiration. »
Avec cette précision pour la "logistique" :
 Je vous demanderai de bien vouloir communiquer votre lien de participation, en commentaire, sous chacune de mes contributions afin que je puisse réaliser un tableau récapitulatif. Merci !

Je m'étais souvenue que Marie en avait fait la suggestion pour le défi 233 avant le début du confinement pour le premier jeudi poésie. Et j'avais l'intention de partager ici l'un des acrostiches des croqueurs de mots. Je les aurais bien choisi tous ... (à retrouver ICI poésie I)
Là je choisis celui de notre capitaine Dômi, privée d'ordi avec une amicale pensée pour elle.



Carrément méchante
Ostensible peste
Rien ne t’arrête
On te redoute
Nébuleux poison
Alarmant pour certains
Vaudevillesque pour d’autres
Il faut refréner pourtant
Robustement le fléau
Unissons nous pour
Secourir les plus fragiles
-dimdamdom-
Avec le recul des ces plus de deux mois sous cloche, on ne nous a pas tout dit mais pouvait-on le faire et surtout on est encore bien loin de tout savoir sur ce virus, sa menace invisible, son histoire et son avenir et le nôtre. En tirerons-nous des leçons ? Il est bien également trop tôt pour le savoir.

réveil courrier du Courrier International, jeudi 21 mai 2020
Une génération qui aura bien des choses à dire et à faire quand nous en serons dans l'après, ce qui n'est pas encore le cas ...

mercredi 20 mai 2020

Avec Fébronie de Laponie

Pas trop le temps de bloguer en ce moment, nos acolytes sont en plein dans les travaux des champs de printemps ... Toujours dans leur ashram éco-touristique en Inde au pied de l'Himalaya et heureux d'y être quand ils prennent le pouls du Monde.
Vous souvenez-vous que dans les premiers mois de leur périple, ils sont allés en Laponie ?
Mais non, ils n'ont pas envie de retourner au village du père noël. Certes, ils conçoivent que des enfants rêvent comme Pinocchio au pays des jouets  avant de se retrouver de l'autre côté du miroir

lundi 18 mai 2020

Défi n°237 La pipistrelle

Le mot de Zaza pour le défi n°237 des CROQUEURS DE MOTS :
donc à mon tour de prendre la barre de la galère « amirale », à la suite de Jazzy, avec l’assentiment de notre Dômi, toujours privée de son PC. 😢
Pour cette quinzaine, je vous propose de l’organiser de la façon suivante :
Pour 
le lundi 18 mai 2020 – Défi 237 – Et si vous m’écriviez un petit texte avec le maximum d’anagrammes de « CHAUVE-SOURIS »
Avec cette précision pour la "logistique" :
 Je vous demanderai de bien vouloir communiquer votre lien de participation, en commentaire, sous chacune de mes contributions afin que je puisse réaliser un tableau récapitulatif. Merci !

Alors là je ne suis pas sûre de me lancer dans ce défi car après avoir fureté sur le Net, celui qui apparaît partout est "souche à virus", apparemment le seul reprenant toutes les lettres, assorti de l'exclamation Incroyable n'est-ce pas !!!
Mais si l’on accepte de ne pas utiliser toutes les lettres, il y en a une palanquée !
Avec pipistrelle aussi d'ailleurs !

Faut-il avoir peur des chauve-souris alors qu'elles sont par ailleurs si utiles dans la chaîne de la biodiversité ? Que vont devenir dans nos pays les campagnes de protection de ces espèces en danger ?
Bon voilà ce que j'ai péniblement cogité en mêlant la chauve-souris et la pipistrelle :

La chauve-souris sauva Sir le Chou de la souche à virus.
La pipistrelle, telle Pi, l'a pris, pareille à St Pli, la pire piste, lol
U chavira sous le souriceau ViH. Là, P tria les piles.
Pitre le slip la pria, elle, plastique impeccable et dangereuse.
L'esprit pile là ! Chauve qui peut, sauve qui veut !

Et ne chassons pas les chauve-souris, sauvons-les !

Au camp de César un soir d'une nuit de la chauve-souris, 11 juillet 2011

Nous ne les avons pas vu mais un appareil à ultra-sons nous les avait fait entendre, grâce à un guide du parc naturel régional du Vexin.
même pas normalisé, il faudrait protéger la bouche aussi






jeudi 14 mai 2020

La mort des pauvres, de Charles Baudelaire suivi de la fin de L'amour, le dédain et l'espérance de Guillaume Apollinaire

Le mot de Zaza pour le défi n°237 des CROQUEURS DE MOTS :
donc à mon tour de prendre la barre de la galère « amirale », à la suite de Jazzy, avec l’assentiment de notre Dômi, toujours privée de son PC. 😢
Pour cette quinzaine, je vous propose de l’organiser de la façon suivante :
Pour le premier jeudi en poésie du 14 mai 2020 – Thème « Espoir ou Espérance »
Avec cette précision pour la "logistique" :
 Je vous demanderai de bien vouloir communiquer votre lien de participation, en commentaire, sous chacune de mes contributions afin que je puisse réaliser un tableau récapitulatif. Merci !

Le poème de Baudelaire, sinistrement désespérant désigne la mort comme l'espérance de la délivrance de la vie. Il y projette sur les pauvres son propre spleen. C'est l'avant dernier poème des Fleurs du mal où il sublime dans la poésie son mal de vivre d'enfant né matériellement avec une petite cuillère dorée dans la bouche dans un chaos affectif sans nom. Le poème d'un désespéré d'une vie pas encore si désespérante.
Le poème de Guillaume Apollinaire est bien différent. Ecrit dans les tranchées de la guerre en 1915, l'espoir en la vie y est plus forte que la mort qui peut frapper à tout moment, par les armes ou les maladies. Et si la mort est au bout du voyage, c'est pour que vivent collectivement tous les autres ...
La mort des pauvres
C'est la Mort qui console, hélas ! et qui fait vivre ;
C'est le but de la vie, et c'est le seul espoir
Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre,
Et nous donne le coeur de marcher jusqu'au soir ;

A travers la tempête, et la neige, et le givre,
C'est la clarté vibrante à notre horizon noir ;
C'est l'auberge fameuse inscrite sur le livre,
Où l'on pourra manger, et dormir, et s'asseoir ;

C'est un Ange qui tient dans ses doigts magnétiques
Le sommeil et le don des rêves extatiques,
Et qui refait le lit des gens pauvres et nus ;

C'est la gloire des Dieux, c'est le grenier mystique,
C'est la bourse du pauvre et sa patrie antique,
C'est le portique ouvert sur les Cieux inconnus !


Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857

Charles Baudelaire, 1821 -  1867, poète français
Les Fleurs du mal, son recueil réunissant pratiquement tous se poèmes par éditions successives



L’amour, le dédain et l’espérance
[ ... ]
Est-il trop tard, mon coeur, pour ce mystérieux voyage ?
La barque nous attend, c’est notre imagination
Et la réalité nous rejoindra un jour
Si les âmes se sont rejointes
Pour le trop beau pèlerinage…

Allons, mon coeur d’homme la lampe va s’éteindre
Verses-y ton sang.
Allons, ma vie, alimente cette lampe d’amour
Allons, canons, ouvrez la route,
Et qu’il arrive enfin le temps victorieux, le cher temps du retour

Je donne à mon espoir mes yeux, ces pierreries
Je donne à mon espoir mes mains, palmes de victoire
Je donne à mon espoir mes pieds, chars de triomphe
Je donne à mon espoir ma bouche, ce baiser
Je donne à mon espoir mes narines qu’embaument les fleurs de la mi-mai
Je donne à mon espoir mon cœur en ex-voto
Je donne à mon espoir tout l’avenir qui tremble comme une petite lueur
au loin dans la forêt


Courmelois, mi-mai 1915
Guillaume Apollinaire, Poèmes à Lou

Guillaume Apollinaire, 1880 - 1918, poète et écrivain français, mort le 9 novembre 1918 de la grippe espagnole mais déclaré mort pour la France.


mercredi 13 mai 2020

Dieunedort que d'un œil

Déconfinez-vous, revenez chez vous, pour relever le défi de la croissance déifiée susurrent de partout les dirigeants soucieux de voir les pauvres confinés ne plus avoir à manger et les "pauvres" actionnaires ne plus savoir dépenser leurs dividendes ...
Prudence, prudence, le virus court toujours ... essaient en écho de dire les soignants et les rescapés de la pandémie ...
Notre équipe ne sait plus que faire. On les presse de toutes parts, ici en Inde, de partir d'ici, chez eux de revenir chez eux à la maison pour y être le plus souvent d'abord, prudence oblige, en quatorzaine. Oui c'est ainsi que l'on transforme une moyenne statistique en durée impérative. Selon les pays, ils pourront être chez eux ou pas, livrés à eux-même ou pas. ... Vous voyez le dilemme ?

Et Dieunedort dans tout ça ? Prénom rare et rencontré plutôt en Afrique, nos lurons en ont trouvé sur le Net quelques uns, thésards, futurs ingénieurs en filière du bois ou évangélistes controversés ou adulés ...


Et celui qui suit le périple de nos globe-trotters, attentif aux bruits du monde, ne dort que d'un œil et réfléchit avec d'autres pour repenser la forêt en  craignant une forêt vide.

La forêt nous rend service, rendons-le lui


un oiseau "cousant" son nid enfin si ça marche !

Retrouvez sur son blog la liste des prénoms chez Jill Bill
et peut-être, les liens du rassemblement si Jill Bill le peut. On ne t'en voudra pas si tu ne fais pas ce suivi. Priorité à ta santé !
J'essaierai de tenir à peu près à jour Mes prénoms saison 11

Mes prénoms du mercredi saison1 dansaient à la guinguette de la Récréa-bigornette,
et ceux de La cour de récré de JB avec mes participations aux Prénoms du mercredi :
saison 2 ; saison 3 ; saison 4 ; saison 5 ; saison 6 ; saison 7 ; saison 8 ; saison 9 ; saison 10

Si vous voulez connaître la genèse de cette aventure ludique, Bigornette, Présidente d'honneur de La cour de récré de JB pour avoir créé les prénoms du mercredi,  s'en expliquait ICI.

dimanche 10 mai 2020

Oyez les CROQUEURS DE MOTS défi 237 imminent ...

Dômi toujours à la peine sans son navire ordi, Zaza m'a demandé dans un commentaire de relayer l'info  :
C'est donc Zaza avec deux Z comme JaZZy, qui prend la suite des CROQUEURS DE MOTS pour le défi n°237 et elle en affichera la feuille de route dès demain sur son blog.

Qu'on se le dise !!!!

jeudi 7 mai 2020

Pointe(s), de Jeanne Fadosi

Jazzy aux commandes du navire des CROQUEURS DE MOTS pour le défi n°236 nous demande pour le 2e jeudi poésie un acrostiche ou nous laisse libre de notre choix.
Puisque le 1e jeudi poésie mettait en avant des calligrammes, j'ai retrouvé un calligramme de mon cru s'offrant en sus la fantaisie d'un triple acrostiche. Et rendons à César ce qui est à César, j'avais fait ce jeu d'écriture sur une image proposée par Miletune en avril 2014

Pointe émancipée d'elle-même en plume sergent-major, rebelle à l'Oulipo qui dénie tout hasard.

mercredi 6 mai 2020

Ornella, on est là !!!

Notre équipée ensauvagée contre leur bon gré font contre mauvaise fortune bon coeur et reprennent goût à la vie jour après jour, tâche concrète après tâche concrète, entre jardinage et multiples travaux manuels à apprendre pour vivre en quasi-autarcie, de méditation en méditation.
Point de gourou posé en berger des troupeaux égarés, aucun empereur entouré de ses cerbères menant ses troupes d'esclaves ... Nos pseudo-babas-cool étaient sur la trace des anciens hippies, rêvaient de sensations fortes sans renoncer au confort de leurs comptes en banque suffisants pour leurs rêves de touristes.
Ici, juste un régisseur et quelques employés pour faire tourner leur village de vacances et pour le reste des artisans-paysans-ingénieurs pour que les chantiers ne soient pas laissés à leur fantaisie et à leur incompétence. Ils prennent goût aux gestes utiles dont ils constatent les effets.

lundi 4 mai 2020

Défi n°236 : tout va bien

Jazzy à la barre des CROQUEURS DE MOTS, si vous voulez bien embarquer sur le navire, nous propose pour le défi 236
de lire les titres des livres que vous avez chez vous. Créer une histoire basée sur un, plusieurs titres ou des mots qui s’y trouvent.
Ou de prendre  des mots au hasard dans un dictionnaire, un livre ou une publication. Sélectionner-les en fermant les yeux et en abaissant le bout du doigt sur une page. Créer une situation ou une intrigue autour de n’importe quelle combinaison de mots que vous trouvez.
J'ai choisi la première formule et fait une immersion dans les piles de livres récemment ou plus anciennement lus ou pas encore et en attente.