nb, je mets en ligne pour demain ma participation retardataire à la page 209
Fascination des enfantsattirés par la magie
Voici venu un temps de fêtes où je reste sur le bas-côté. Trop de blessures m'éloignent de ces liesses provoquées. Les bougies resteront à portée de main avec les allumettes. Les torches électriques ont des piles.
Madeleine au miroirMadeleine à la veilleusePerdue dans la flamme
méditant depuis des sièclespar la grâce d'un peintre inspiré.
A quoi pensait Marie-Madeleine ?Qu'est ce crâne sur ses genoux?
Sur un gâteau d'anniversaire,en hommage de victimes innocentes,sur les tombes des ancêtres ;
pour un dîner aux chandelles,en rite au dernier voyage,en objets de décoration.
Depuis quand ai-je oublié que les bougies de mon enfance étaient des éclairages d'appoint lorsque les pannes de courant étaient coutume ?
Bougies et chandellesont éclairé tant de viespendant tant de siècles
avant l'électricitéavant la fin de la nuit.
Marie-Madeleinemédite sur le sens de la viemédite sur l'éternité.
Lucifuge, l'oiseaune trouve plus de refugesa nuit n'est pas assez noire.
©Jeanne Fadosi, vendredi 9 décembre 2022
pour la page 211 de l'Herbier de poésies
à découvrir bientôt avec les autres brins sur la page 211
Bougies - Adamante |
Georges de La Tour Madeleine à la veilleuse et Madeleine au miroir
Gamine, chez nous, on avait de la bougie pour ce que tu dis Jeanne, pas pour faire une ambiance, mais par un soir d'obligation... et cela me fascinait, les ombres chinoises, la flamme vacillante.... merci, bises jill
RépondreSupprimerIdem pour ce qui me concerne Jeanne, les fêtes e fin d'années réveillent de tristes blessures de la vie. Les bougies et les allumettes, je les réserve pour les pannes d'électricité annoncées en janvier.
RépondreSupprimerBises et bon début de semaine - Zaza
Un beau texte qui renferme tant de vérités, mais tant qu'une flamme brille quelque part, la vie tient bon et c'est important !
RépondreSupprimerUne période qui n'est pas necessairement gaie, mais oublions ce qui nous peine pour tenter de la vivre au mieux, Marie-Madeleine est bien belle à la lueur des bougies...
RépondreSupprimerBises Jeanne
Les flammes des bougies exercent toujours une certaine fascination. Elles me rappellent, mais là c'était ma grand-mère qui allumait un cierge béni lors d'un orage violent afin de préserver la maison; des images qui marquent l'enfance !
RépondreSupprimerCela me fait penser à un poème de la sagesse amérindienne :
RépondreSupprimer"Qu'est-ce que la vie ? C'est l'éclat d'une luciole dans la nuit. C'est le souffle d'un bison en hiver. C'est la petite ombre qui court dans l'herbe et se perd au coucher du soleil."
Ce que je suis contient ce que je serai une fois la flamme éteinte, le souffle envolé.