Chaque jour je n'oublie pas Anne-Sophie et ses compagnes d'infortune de 145 en 2010 à 94 ou 103 ou 134 selon les sources en 2023

(clic sur le lien pour comprendre ... un peu)

samedi 10 décembre 2022

Impressions soleil couchant, épisode 1

Préambule :
A quel auteur impute-t-on cet aphorisme : "Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous" ? 
Le moteur de recherche me renvoie à Paul Eluard sans le remettre dans son jus et à des sites douteux d'ésotérisme et ou de développement personnel à fin de management.
Vers la fin de novembre, alors que je revisitais les brouillons de mon blog pour éventuellement en publier ou les supprimer, je recevais un mel faisant part de la perplexité de son auteur à classer une photo. L'hypertexte a apporté cette dimension supplémentaire de pouvoir classer par plusieurs mots-clés à la fois. Ce qui reste impossible pour les objets tangibles. Sa pensée dérivant sur Monet et le mot "impressionnisme", né d'un malentendu comme il en nait tant en ce temps-là comme maintenant dans la presse. Le mot est venu juste d'un tableau, celui auquel j'empruntais le titre d'un récit que j'avais eu l'intention de rééditer, comme en attestait mes brouillons. Mais il avait l'avantage de concentrer en un seul mot une technique de peinture venue de la photographie et permettant de reconstituer toute une scène grâce à une juxtaposition de points en dégradés de noirs gris et blancs ou de couleurs.
Avec mon petit récit je faisais le chemin inverse de l'impressionnisme né de ces échanges avec mes camarades (un mot qui n'était pas tabou en 1973, ni même connoté) à la fin de vie de ces personnes qu'elles avaient visité.
En ce moment reviennent sur le devant de la scène politique sociale et pratique pour beaucoup d'entre nous, du moins pour la première, le devenir des retraites et le questionnement sur la fin de vie.
Le mel se terminait par "L'Impressionnisme fait partie de ces malentendus, liés à cette manie de catégoriser."
Je me suis toujours méfiée des catégorisations et des mesures qui s'insinuaient partout dans les sciences humaines dans les années 1970, alors même que la systémique et plus encore les avancées dans la physique quantique réinterrogeaient déjà bien des "connaissances" que l'on considéraient comme acquises.
Alors oui c'est je crois le moment de rééditer ce récit.
*************

Un mot du titre, clin d’œil peut-être irrévérencieux, peut-être prétentieux ... à Impression soleil levant, le tableau de Monet qui a donné son nom à l'impressionnisme en peinture.
Le texte que je réédite est une sorte d'impressionnisme en mots et même en gigogne d'histoires de vie et de sentiments.

C'était à la fin de juillet 2014 et j'ai l'impression que cela fait deux siècles ... M"amzelle Jeanne pilotait le défi n°128 des CROQUEURS DE MOTS  avec cette consigne suivante :
Vous avez vécu dans l'univers d'une personne connue (poète, philosophe, écrivain, cinéaste ...). Nous serions curieux de connaître les sentiments qui vous unissaient ...
C'est en furetant à la recherche de toute autre chose que j'ai retrouvé ce texte. Je le réédite de la même manière. Avec l'idée sans doute illusoire que ces récits de vie peuvent mener à réfléchir sur le sens de la nôtre.

Voilà un sujet alléchant qui m'avait donné du fil à retordre. Vous le savez peut-être, je n'ai pas beaucoup d'imagination et mes récits puisent le plus souvent mes sources dans mes souvenirs. Qu'entend-on par personne connue ? Et que peut-on étaler sur un blog public de ces personnes ? Alors bien sûr, j'aurais pu avec plaisir vous parler à nouveau de mon parrain le clown Rogerly, ou même, à travers la rencontre de mon père, d'un air de Diva (4 épisodes). Ou des souvenirs de mémé Louise toute sa vie au service de grandes familles. ou de ... La liste est longue et souvent sans grand intérêt.  Voire, en parler relèverait de l'indiscrétion.

C'est finalement la fantaisie de Jill à propos de Laurel et Hardy qui a emporté mon choix entre plusieurs hypothèses. (Pardon Jill, je n'ai plus le souvenir de ton histoire) Et comme je n'ai pu faire bref, je vous le livrais en plusieurs épisodes :

Dans le cadre de leurs études, des camarades avaient pour leur professeur eu à faire une enquête auprès de personnes âgées vivant avec le minimum vieillesse. Une étude au croisement de l'économie et de la sociologie du travail et de la redistribution.
Leur travail d'enquête s'appuyait sur un questionnaire détaillé avec des questions à choix multiple puis des questions ouvertes, afin de permettre des comparaisons et des statistiques. Le troisième moment, un entretien libre, était le plus exaltant et le plus difficile.
Quand elles rentraient de ces journées, nous avions pris l'habitude à plusieurs copines de les accueillir à tour de rôle sur le lit d'une de nos chambres qui nous servait de canapé, autour d'un bon thé fumant.
Souvent elles s'effondraient et restaient de longues minutes sans rien dire. Nous respections ce silence dont elles avaient besoin, comme un sas de décompression. 
à suivre ..
mon bureau d'étudiante

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