L'eau bleue sur le sable
dessine le visage
Elle a le profil égyptien
au pays d'autres pyramides
le front bombé
l'oeil amusé ou las.
Que dit-elle si fort ?
est-ce son souffle
ou sa colère ?
la mouche en coeur
insolante
sur son nez
l'agace.
Un minuscule papillon blanc
de ses ailes froisse
sa matière grise.
Là siège non seulement les limbes de la raison mais aussi toutes les émotions, le berceau des sentiments, l'origine du vivre ensemble.
©Jeanne Fadosi, mercredi 15 novembre 2017
à découvrir avec les autres brins sur la page 91 de L'Herbier
image pour l'herbier 91, sans titre |
Exposition "Maya de l'aube au crépuscule", Musée du Quai Branly 2011 |
Bien joué Jeanne, ton oeil en vu des choses...avec du recul je le vois, ce visage... ;-) merci, jill
RépondreSupprimerje n'ai vu que lui d'abord et tu y as vu tous les visages du monde disparu merci à toi
SupprimerBravo Jeanne ! Excellente interprétation de l'image ! Bon vendredi ! Bises♥
RépondreSupprimerun regard qui s'est imposé à moi. Impossible alors d'y voir autre chose
SupprimerTrès belle et poétique interprétation que j'aime beaucoup. Bon week-end et à lundi.
RépondreSupprimer...et je ne vois plus que l'antique statue Maya et le minuscule papillon blanc...
RépondreSupprimercette vision s'est imposée, obsessionnelle
Supprimerle papillon blanc a pris son temps et les mots ont buté sur cette matière sous nos crânes mais je n'en ai pas trouvé d'autres alors qu'en écrivant ce commentaire, ils viennent tout seuls
"la matière sous son crâne" ce serait mieux que "sa matière grise" il me semble.
bonjour Jeanne-
RépondreSupprimerle visage oui un peu en agrandissant la photo -
ce n'est pas flagrant pour moi- oups-
une belle participation poétique--- tu en as vu des choses --
j'aime beaucoup cette ancienne statuette inca !! elle a de l'âge !
bonne continuation - bisous-
Je n'arrive pas vraiment à capter ce visage qui s'est imposé à toi, probablement parce que ma première sensation a été toute autre. Cependant j'aime ton texte et j'essaie de le lire sur l'image...
RépondreSupprimerEffectivement, on voit un visage avec la bouche ouverte.Je vois même ce qui ressemble à un bras tout près à gauche . J'aime bien ton joli poème . Bon week end
RépondreSupprimerUne tres belle interprétation de l'image , tout un monde qui s'offre à nous .
RépondreSupprimerBravo
Bonne journée
Bises
Je l'ai cherché ce visage et je n'ai vu que les traces grises et bleutées d'une colère démesurée, de celles qui peuvent voler une vie .
RépondreSupprimerIl est préférable de rêver sur la poésie et la grâce de la statue Maya et du minuscule papillon blanc !
Tu as l'oeil... et beaucoup de mémoire. J'adore les rapprochements que tu fais.
RépondreSupprimerMerci pour cette page, Jeanne.
Passe une douce journée.