Alors sans tricher celui que je me propose de partager avec vous est celui dont je me souviens le mieux. Je colle si après ce que j'ai écrit de tête. Désolée pour les majuscules et la ponctuation. Vous pourrez retrouver Ici ---> Clic le poème tel qu'il a été publié par l'auteur.
Le long du quai les grands vaisseaux
que la houle ondule en silence
ne prennent pas garde aux berceaux
que les mains des femmes balancent.
Mais viendra le jour des adieux
car il faut que les femmes pleurent
et que les hommes curieux
tentent les horizons qui leurrent.
Et ce jour-là les grands vaisseaux
fuyant le port qui diminue
sentent leur masse retenue
par l'âme des lointains berceaux.
Sully Prudhomme, Mélanges, Stances et poèmes, 1865
Montage à partir d'une image de bateau-neige proposé par Dômi et d'un cliché de l'éclipse de lune au petit matin du lundi 21 janvier 2019
Sully Prudhomme, 1839 - 1907, de son vrai nom René Armand François Prudhomme, poète français, lauréat du prix Nobel de littérature en 1901
Et bien bravo Jeanne, parce que moi là-dessus… !!! Je n'ai pas de grand souvenir de poème appris par cœur en primaire, alors ce jeudi je lirai les autres Croqueurs, bises
RépondreSupprimerMémoire aidée par la musique car je ne l'ai pas appris à l'école celui-ci, étudié plus tard, mais grâce à Yves Montand que j'entendais chanter à la radio. bises
SupprimerJe ne l'avais pas appris à l'école non plus, mais comme toi je l'ai découvert par la chanson.
SupprimerMerci pour ce poème, Jeanne.
Passe une douce journée.
Très beau poème que je ne connaissais pas. Bisous
RépondreSupprimeralors ravie de te l'avoir fait découvrir ou redécouvrir ...
SupprimerUn très joli poème gravé dans ta mémoire Jeanne, bravo.
RépondreSupprimerBises et bon jeudi
Il faut dire que c'est parce que je l'ai appris sur un coup de coeur en entendant la chanson qu'en chantait alors Yves Montand. Je me vois encore le chanter dans la cour de ma maison d'enfance. bises
SupprimerOn lit de très beaux poèmes aujourd'hui! Nous avons encore une bonne mémoire! Bise
RépondreSupprimerJe me rattraperai plus tard, je ne vais pas avoir le temps encore aujourd'hui ... bises
SupprimerJe me retrouve ici dans le port de Brest, enfant ... Merci !
RépondreSupprimerJ'imagine que ce poème parle au coeur de tous ceux qui habitent près des côtes, port de Brest ou de Paimpol (d'où partaient les terreneuvards), de La Rochelle ou de Dieppe ...
SupprimerC'est beau et bravo pour la mémoire !
RépondreSupprimerBravo Jeanne pour ta mémoire , quant à moi j'ai buté sur deux vers du sonnet choisi .
RépondreSupprimerMerci pour ce poème de Sully Prudhomme que je découvre .
Bonne journée
Bisous
Super, Jeanne ! Je ne le connaissais pas ! Bravo et bonne soirée,
RépondreSupprimerBises♥
quelle mémoire... bravo Jeanne et qussi quel plaisir de relire nos beaux classiques
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