Vous pourriez me suggérer que j'aurais mieux fait de choisir Olympe. Pourquoi Olive ?
Tiens oui pourquoi ?
Olympe dans mon enfance et bien longtemps après n'était pas un prénom mais le mont Olympe, résidence des dieux de la Grèce antique.
Jamais en Histoire ne m'a été évoquée Olympe de Gouges, pas plus que la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne du reste.
En ces lendemains qui déchantent avec le retour de Talibans au pouvoir en Afghanistan et ce qu'il peut légitimement faire craindre à l'aune de la réalité de Émirat islamique d'Afghanistan — Wikipédia (wikipedia.org) de 1996 à 2001, prenons le temps de relire minutieusement ou lire le texte que Olympe de Gouges a rédigé en septembre 1791 afin d'être présentée à l'Assemblée constitutive pour y être adoptée :
Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne - Wikisource
Il est dommage que cette femme remarquable sauvée de l'oubli de l'Histoire depuis quelques années ne le soit que pour cette contribution avortée aux droits des femmes. Elle fut bien avant cela, et persécutée et menacée de mort, l'un des premiers écrivains à écrire contre l'esclavage :
- une pièce inscrite au répertoire de la Comédie française en 1785 Zamore et Mirza, ou L’heureux naufrage mais jouée seulement en 1792 avec un nouveau titre désignant explicitement son sujet : L’esclavage des noirs, ou l’heureux naufrage et une autre pièce anti-esclavagiste, Le marché des Noirs, qu'elle présenta sans succès au Théâtre Français en 1790.
- un essai Réflexions sur les hommes nègres publié en 1788.
Wikipedia en relève la citation suivante :
« L’espèce d’hommes nègres, écrivait-elle avant la Révolution, m’a toujours intéressée à son déplorable sort. Ceux que je pus interroger ne satisfirent jamais ma curiosité et mon raisonnement. Ils traitaient ces gens-là de brutes, d’êtres que le Ciel avait maudits ; mais en avançant en âge, je vis clairement que c’était la force et le préjugé qui les avaient condamnés à cet horrible esclavage, que la Nature n’y avait aucune part et que l’injuste et puissant intérêt des Blancs avait tout fait. »
marché aux esclaves de Zanzibar, 2e 1/3 du XIXe siècle Par Bojan Brecelj/Corbis — Photographie personnelle, Domaine public |
Olive est une féministe aussi d'un autre genre. Ce n'est pas seulement le nom d'un fruit délicieux mais le prénom de la femme de Popeye. Du moins c'est par le dessin animé que je l'ai connue ainsi, ayant bien du mérite à le remettre continuellement sur le droit chemin et à s'en faire respecter, tout comme à repousser le harcèlement lourd d'un troisième larron. certes de manière un peu rude quelquefois mais juste en montrant le rouleau à pâtisserie sans en faire usage.
En réalité dans la bande dessinée, elle est l'héroïne principale à sa création, reléguée rapidement au second rôle derrière son frère, jusqu'à l'arrivée de Popeye dans la série où Popeye et Olive en deviennent les duettistes à part égale dans les années 1930.
La première partie de ton billet concernant cette actualité terrible du retour des Talibans en mâitre de l'Afghanistan me fait frémir. Quel retour en arrière, et que de morts de toutes nationalités venus au secours de ce pays martyrisé.
RépondreSupprimerQuant à Olive, doux souvenirs des aventures de Popeye.
Bises et bon jeudi Jeanne
Olympe de gouge est une grande oubliée de l'Histoire. Elle fut malheureusement guillotinée come tant d'autres alors qu'elle avait encore tant à dire. avec le sourire
RépondreSupprimerOlive et Olympe, rares de nos jours... quant à l'esclavage, quel sort à une époque, merci Jeanne...
RépondreSupprimerPrénoms qui évoquent tant... Merci pour tes rappels, tes nouvelles, Jeanne.
RépondreSupprimerBises et douce journée.
Bonsoir Jeanne,
RépondreSupprimerLa première partie donne froid dans le dos...
La deuxième évoque de bons souvenirs.
Merci et bonne toute fin de ce lundi,
Bises♥