Pris dans la nasse des temps déchaînés
le fringant vaisseau qu'il était hier
bringeballe comme frêle esquif.
Là-bas en retrait de la côte
le désespoir des mères qui attendent.
©Jeanne Fadosi, mercredi 8 février 2017
pour l'herbier de poésie 65
à voir chez Adamante
Seascape, Peder Balke, about 1860 Photo: Asbjørn Lunde, New York |
Les berceaux, de Sully Prudhomme Clic --->
mis en musique par Gabriel Fauré Clic --->
Les déferlantes, roman de Claudie Galay Clic --->
Joli. Douloureuse attente des femmes de marins. Bon week-end. Bisous
RépondreSupprimerOh oui Jeanne, mère, épouse, enfant... ça tremble dans la tempête tout comme le marin sur le flot déchaîné ! Merci bises
RépondreSupprimerCoucou Jeanne,
RépondreSupprimerQuel beau tableau qui t'a inspiré ces belles lignes et surtout l'inquiétude des mères qui savent leurs fils pris dans la tempête !
Bises et bon vendredi
http://zazarambette.fr
Femmes courageuses qui tiennent la maisonnée pendant que son homme tient la barre !
RépondreSupprimerMa participation cet après-midi sur mon blog...
Je t'ai lu chez Admante et j'ai beaucoup aimé.
RépondreSupprimerMerci, Jeanne.
Bises et douce journée.
J'aime bien moi aussi l'interprétation d'Yves Montand. Je ne la connaissais pas. En revanche, je connaissais celle de Patricia Petibond, une de mes Chouchoutes !
RépondreSupprimerJ'aime bien ce parallèle entre le balancement des flots, et celui des berceaux ....
Les mères, les femmes et les enfants attendent toujours celui qui doit rentrer et quelquefois dans l'angoisse. Eux n'ont pas ce sentiment, ils n'en ont pas le temps. Après oui lorsque le calme est revenu.
RépondreSupprimerMerci pour les liens Jeanne.
Bon week-end
violence du combat, violence de l'attente
RépondreSupprimerMerci pour ce très beau texte et ces liens enrichissants.
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