Un titre énigmatique
un visage hermétique
Où sont les fleurs ? Où est le pavillon ?
Cyclopes gracieuses
êtes-vous les femmes-fleurs ?
Cette moue étonnée
ce regard insondable
Rien ne semble l'apaiser.
Où sont les fleurs ? Où est le pavillon ?
Peur, ou colère, ou doute ...
Son refuge est une forêt-fleur.
Le temps d'une halte
les rumeurs du monde qui l'assaillent
sont assourdies du bruissement des feuilles.
Les regards l'atteignent jusque-là.
sont-ils mal ou bienveillants
ces regards de dives malines ?
Le murmure de la vie
reprendra enfin des forces
dans son corps éreinté
Survivre ! Espoir désespéré
Espoir indestructible.
©Jeanne Fadosi, jeudi 16 février 2017
pour l'herbier de poésie 66
à voir chez Adamante
Adamante, Le pavillon des fleurs |
Le fil de mon écriture m'a conduit vers Barbara, Chapeau bas, parce que la vie est la plus forte.
Ah oui Jeanne, aussi énigmatique que le sourire de la Joconde, j'aime ton point de vue, merci, bises
RépondreSupprimerTu as fort bien habillé cette image au titre énigmatique.
RépondreSupprimerMoi, je vois un ange gravé dans l'écorce d'un arbre qui a quelque chose à nous dire, à nous transmettre, à nous révéler. Une part de nous-même ?
Me fait penser à l'une des nombreuses oeuvres d'Eric-Emannuel Schmitt, "La Femme au miroir" ou celle de Didier Van Cawelaert, "Le Journal intime d'un arbre".
Merci pour ces reflexions matinales.
Belle journée à toi, à tous.
eMmA
J'avoue ne rien avoir lu de Didier Van Cawelaert que j'ai par ailleurs vu ou entendu dans des émissions et j'aime beaucoup les livres de Eric-Emmanuel Schmitt, mais je ne connais pas La femme au miroir.
SupprimerUn ange, pourquoi pas ?
belle journée eMmA
Ah oui, et merci aussi pour "Chapeau Bas" !
RépondreSupprimerje ne sais pourquoi mais je sais que c'est pour toi
RépondreSupprimerje pense à la main du diable, je pense à Anne Sophie.
Amicalement Jeanne.
une participation émouvante au regard de cette toile-
RépondreSupprimersi elle pouvait nous parler, au lieu de nous suggérer ?
c’est peut-être mieux ainsi- à chacun son avis-
bisous du vendredi-
Puissance et pudeur de l'évocation .... Tes mots et ceux de Barbara s'éclairent et se complètent ...
RépondreSupprimerSi je voulais en rajouter une louche (à mon commentaire déjà laissé chez Jama drou) : Pourquoi n'avoir pas proposé ta dernière phrase sur l'Herbier ? Je me répète peut-être mais je suis triste d'avoir le monopole d'une illustration musicale !
Amitiés Jeanne.
J'ai hésité et le choix de Jamadrou colle bien aussi à son texte. Pourquoi être triste de ce monopole ? et puis je pense qu'avec Adamante, si tu ne le sens pas une semaine, ce n'est pas non plus une obligation, juste un bonus facultatif
RépondreSupprimeramicalement
Adamante a l'art de représenter des situations qui poussent à s'interroger. J'y ai vu le passage de l'adolescence à la femme. Un passage pas simple à négocier et si chargé d'interrogation...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup!
RépondreSupprimerSurvivre... c'est ce que nous devons faire, pourquoi ne pouvons-nous pas nous contenter de vivre ?
RépondreSupprimerHeureusement, nous avons l'espoir pour nous accompagner.
Merci pour cette page, Jeanne.
Bises et douce journée.