Chaque jour je n'oublie pas Anne-Sophie et ses compagnes d'infortune

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(clic sur le lien pour comprendre ... un peu)

samedi 11 février 2017

L'écrin était prometteur

Pour le nid des mots de février pour Abécé avec cette consigne :
"Un écrin pour la St Valentin, mais déception !"

Remuer la mémoire de "cadeaux" décevants, quand il y en avait, franchement, je n'ai pas envie. Quant à la Saint Valentin, c'est une fête dont je n'ai aucun souvenir en sept ans de mariage.

L'histoire qui suit est une belle histoire d'amitié, de celles indéfectibles. C'était à la fin du mois d'août de cette année.
Une escapade à la mer de toute une journée entre amies avait été annulée par un microbe qui m'avait sournoisement attaquée en plein été.
Venue de loin malgré tout comme chaque année pour quelques jours de vacances, elle avait endossé le costume de garde malade au lieu de se vider l'esprit de ses propres soucis, me chouchoutant comme une "maman" attentionnée auprès de son enfant souffrant.
Revenant de faire des courses, elle était satisfaite d'avoir trouvé dans la petite ville voisine un baume pour dégager les bronches, un rôti et des kumquats pour le lendemain et pour le soir, un friand au contenu prometteur sous son écrin de pâte feuilletée.
Las ! Mon palais n'y trouvait aucun goût autre que d'être terriblement salé et piquant. Mon amie, pour son plaisir testeuse de plats cuisinés et au palais réputé exigeant, semblait satisfaite. Elle voyait pourtant sur mon visage que son avis n'était pas partagé alors même que je n'osais pas le lui dire.
Le verdict est venu au dessert, que j'avais commandé à la boulangerie du village dont je connaissais l'excellence de ses pâtisseries. La délicate mousse de framboise n'avait aucun autre goût que de sembler horriblement sucrée.
Je venais de rencontrer ce que peuvent faire ces "vilains" microbes : priver complètement de goût à l'exception de la sensation de salé, sucré, amer et piquant.
L'agueusie était transitoire et fort heureusement j'ai récupéré doucement le goût à partir du lendemain pour apprécier son délicieux rôti aux agrumes.
©Jeanne Fadosi, dimanche 5 février 2017,


14 commentaires:

  1. Ah qui n'a pas dans sa vie reçu le cadeau décevant... tout l'monde, je pense, quant à la saint Valentin, autre fête commerciale s'il en est, se dire simplement je t'aime et s'embrasser, quoi de plus beau... L'agueusie tu me fais penser à l'aile ou la cuisse avec de Funès, merci Jeanne, bises

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    1. fête commerciale s'il en est oui mais de là à par principe rejeter toute attention ...
      Ah oui L'aile ou la cuisse, agueusie dramatique pour qui fait de son sens du goût un métier. Comme un nez qui ne sentirait plus rien té... bises et belle fin de semaine

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  2. Comme toi et pour les mêmes raisons ce sujet m'a un peu déstabilisée alors j'ai inventé unre histoire. J'ai bien aimé ton souvenir. Je sais ce que sait d'avoir le goût transformé hélas. C'était ainsi pendant ma chimiothérapie. Bon week-end

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    1. C'est un effet secondaire des chimio souvent en effet. Ce qu'on m'en a dit. Tu en parle au passé. On peut donc rassurer ceux qui passent par cette étape nécessaire alors ? bises

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  3. L'agueusie est une véritable tuile pour les fins gourmets... Si cela devait m'arriver, je serais malheureuse comme la pierre !
    Très bien relaté Jeanne pour ce défi.
    Bises et bon samedi
    http://zazarambette.fr

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    1. ça n'a pas duré longtemps mais elle était complète et c'est très frustrant quand on te propose des mets savoureux. On comprend le peu d'appétit de ceux qui en sont atteints lors de traitements forcément agressifs en effet. Ici, je n'avais pas encore vu le médecin et j'ai vu depuis que la pneumonie était souvent accompagnée d'agueusie. Pourquoi ??? les microbes, autre chose ? en tous cas pas les médicaments je ne prenais encore que du doliprane pour contenir la fièvre.
      bises et belle fin de semaine

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  4. C'est l'effet des médicaments, l'amie s'est donnée pourtant bien du mal !!!!

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    1. Même pas ! c'était un dimanche et je ne prenais que du doliprane pour contenir la fièvre.

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  5. une déception partagée ...les maladies et aussi les remèdes jouent de mauvais tours au "bon goût"

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    1. Oui j'ai découvert sur Internet (après) que l'agueusie pouvait être un avatar de la pneumonie. Ici je n'avais pas encore de remèdes autre que pour faire baisser (un peu) la fièvre

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  6. Oh ! Ce que cela peut changer le goût des aliments, en effet ... décevant en effet et, pour qui reçoit et pour qui donne. C'est si bien écrit, Jeanne ! Bonne soirée de ce samedi et agréable week-end tout entier ! Amitiés♥

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  7. La chute explique tout...
    Bravo !
    Bises et douce journée Jeanne.

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  8. Dommage de n'avoir pas pu apprécier ces bonnes choses ! La maladie et la fièvre dénaturent le goût !Heureusement que cela n'a pas duré!
    ises

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  9. Quelle terrible maladie que d eperdre le goût, heureusement que ça n'a pas duré trop longtemps!

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