Pour l'image de la semaine 21/2017 où la contrainte supplémentaire et facultative est d'insérer le mot charivari.
parce que *
Et patati et patata.
Les commérages allaient bon train sur le banc installé depuis peu à la demande de la municipalité. Aucun compère, aucune commère n'aurait admis qu'ils y étaient opposés. Même que le père Jules, il l'avait dit au dernier Conseil municipal.
"Ca va servir aux siestes des fainéants !"
"Ca va être le lieu de rencontre des faignants !"
Le dernier sujet était le grand miroir de route au carrefour de la mare.
Pensez-donc, elle a dit qu'il s'était décroché tout seul lors de la dernière tempête.
- Mouais, on l'a peut'êt ben aidé à s'décroché hein ...
- Penses-tu, même pas besoin. Elle a dit qu'il était tombé au moment où elle passait avec sa voiture. J'te dis qu'elle est louche moi cette elle.
- Qui ça elle ?
- Ben sa voisine l'appelle la vieille sorcière c'est tout dire !
Les commérages allaient bon train et passaient déjà à un autre sujeet.
"Il parait qu'le père Jules, il a une recette spéciale pour faire pousser les légumes de son potager"
Qu'es'qu'tu dis ?
Et le ton montait ...
Tant pour compenser la surdité des commères que pour couvrir le charivari des oiseaux dérangés dans les frondaisons de la glycine.
Jeanne Fadosi, vendredi 26 mai 2017
sur l'image 17-21 de miletune
à suivre (lundi pour le défi n°177 des CROQUEURS DE MOTS)
* Les mots lus ne sont jamais tout à fait les mêmes que les mots écrits, y compris quand ils sont relus par leur auteur. Les mots impulsés par une image échappent eux aussi, et c'est tant mieux, à un seul déterminisme bi-univoque. Mais il n'est pas gratuit de lire sans voir l'image, ou en l'ayant vu ou en la voyant. Quel que soit votre choix, découvrir l'image support avant ou après, vous ne pourrez remonter le temps pour comparer les expériences.
Le choix de l'une interdit les autres.
Ah mettre un banc dans un village, quelle erreur, mais ça donne à ta plume de quoi puiser en ragots, amusants ici ! Belle journée, bises
RépondreSupprimerPetits commérages de village. J'ai aimé. J'avais vu l'image chez d'autres participants et tant mieux car je préfère la voir avant et je dirai même en même temps l'avoir sous les yeux quand je lis. Bon samedi.
RépondreSupprimerAh, les commérages et leurs rumeurs ! Dans mon île, il existe un banc, à l'ombre, devant le plage des hôtels où nos p'tits vieux viennent se retrouver. Ce banc est surnommé depuis toujours "le banc des accusés" ... !
RépondreSupprimerBises et bon samedi Jeanne
je ris en lisant le com de Zaza....accusé, levez vous!...de ce banc, qu'on puisse médire d e vous en paix;vu de l'extérieur, on sent bien que çà renforce le lien de communauté mais vu d e l'intérieur par quelqu'"un qui n'est pas né dans cet endroit, n'y a pas ses racines et se fout de savoir ce que madame....ou monsieur....c'est PESANT à la fin!!!!!
RépondreSupprimerceci dit çà me rappelle un reportage vu dans une cité HLM pas dorée-dorée, qui a été d'abord privée de ses bancs pendant des années et en a de nouveau...Il faut réapprendre à se faire confiance les uns les autres, à passer d enouveau du temps dehors, ce qui implique rencontres, ce qui implique discussions, ce qui implique vie de nouveau....
Je remonte le temps, et j'ai vu la suite avant de lire le début. :)
RépondreSupprimerBravo en tout cas, j'ai adoré te lire !