Douleur d'avoir perdu sa terre natale, douceur douloureuse qui fait tenir debout.
Quelle Terre a-t-il emporté en poussière dans ses poches, l'enfant du voyage né entre deux rivages, ou dans la boue d'un camp immonde ?
De quelle Terre se sent-il né, cet enfant de l'errance ballotté de rejets en rejets ?
Vers quelle Terre peut-il espérer construire son monde dans ce monde ?
A quelle Terre peut-il se confier, l'enfant de la Terre, d'où qu'il soit, où qu'il aille, là où il est cet instant, pour quelques heures ou pour l'éternité ?
©Jeanne Fadosi, mardi 07 mars 2017
à voir sur L'Herbier de poésies
En écho Sur les routes d'exil, pour miletune, lundi 1er août 2016 (écrit le 30 juillet 2016) avec cette précision dans mon tapuscrit :
"plus de 3035 migrants sont morts depuis le début de l'année (2016) en tentant de traverser la méditerranée, chiffre révélé hier par l'organisation internationale des migrations. C'est deux fois plus de morts ces sept derniers mois que sur la même période l'an dernier" information France Inter 28 juillet 2016 aux infos de 7h"
une des dernières images du documentaire de Yolande Moreau Nulle part en France (dans la jungle de calais et de grande Synthe) |
Citoyen du monde comme un autre et plus qu'un autre même mais que deviendra t-il ? Beau week-end et à lundi.
RépondreSupprimerSon pays, sera celui où il sera accueilli, où il sera entouré d'amour, où il grandira...
RépondreSupprimerJe le crois aussi... mais il y aura toujours en lui cette blessure...
SupprimerJe vois que je ne suis pas la seule à être à la fois triste et révoltée par le sort de tous les enfants victimes des guerres et injustices, un peu partout dans le monde.
RépondreSupprimerDe petits pieds dans la boue, des enfants blessés qui souffrent et meurent , quelle horreur !
Merci pour ce billet courageux .
Gros bisous, Jeanne ! Francine.
Un sujet très dur et hélas un sujet qui perdure !!!!!
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