Pour les images de la semaine 45/2016 où la contrainte supplémentaire et facultative est d'insérer le mot méridien ou méridienne ET de la semaine 46/2016 assorti du mot confidence.
Premiers rôles
Ce sont des frères jumeaux,
l'un au parterre, l'autre au plumeau
deux frères aux ego en écho
pas pour autant alter-ego.
Quand l'un des deux jusqu'à pas d'heure
sous le feu des projecteurs
se liquéfie dans le décor
pour jouer les Belphégor,
l'autre, côté cour ou jardin
parcourant le vertugadin
à la recherche de sa Cour,
fait la roue quêtant leur Amour.
Nulle place dans leurs confidences
pas même en saisir la cadence
de méridiens en latitudes
partout la même solitude.
Ce sont des jumeaux drôles
aimant intervertir leurs rôles
unis comme deux doigts de la main
pour endormir tous les gradins.
Jeanne Fadosi, mardi 15 novembre 2016,
Refrain pastichant le titre phare des Demoiselles de Rochefort, mais l'allusion s'arrête là
* Les mots lus ne sont jamais tout à fait les mêmes que les mots écrits, y compris quand ils sont relus par leur auteur. Les mots impulsés par une image échappent eux aussi, et c'est tant mieux, à un seul déterminisme bi-univoque. Mais il n'est pas gratuit de lire sans voir l'image, ou en l'ayant vu ou en la voyant. Quel que soit votre choix, découvrir l'image support avant ou après, vous ne pourrez remonter le temps pour comparer les expériences.
Le choix de l'une interdit les autres.
Sur la photo de l'homme caméléon... ,-) Les jumeaux usent et abusent de leur ressemblance, leur drôle de jeu... Bises Jeanne
RépondreSupprimerBravo Jeanne d'avoir réuni ces deux photos dans ce magnifique poème. J'ai beaucoup aimé.
RépondreSupprimerBises et bon weekend
Bonjour Jeanne,
RépondreSupprimerLes jumeaux me fascinnent. J'en ai rencontrés qui ne pouvaient vivre l'un sans l'autre. mais je me souviens également de jumelles qui se détestaient presque. C'est étonnant
Bravo pour ce défi bien relevé
Bises
jumeaux,pires que deux frères,si tout les oppose et que rien ne les réunit me^me pas le souvenir inconscient d'une aquatique vie commune.... quand je lis tes mots je ne suis pas sûre d'avoir envie d e voir l'image qui les a suscités, par peur d'y voir quelque chose de trop différent
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