aparté, petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
thème à publier le vendredi 12 janvier 2024 sur votre blog :
En lien avec les nuits de la lecture (18 au 21 janvier 2024) :
Écrire un ou plusieurs petits textes
"Le corps en action"
Sans besoin de mots,juste par la grâce des gestesle corps en action ;Suivant la baguettele corps de ses musiciensanimant l'orchestre ;Magie, poésie,sans la frontière de la languetous peuvent se comprendre.Tel est l'art visuel du mime,telle la musique à l'oreille.
©Jeanne Fadosi, dimanche 7 janvier 2024
Il y a 44 ans ces jours-ci, mon parrain le clown a tiré sa révérence pour son dernier tour de piste au grand cirque de la vie.Mon père et lui avaient à peu près le même âge et aux anniversaires de l'un et de l'autre, il disait d'un air faussement enjoué : "quand l'un de nous deux cassera sa pipe, l'autre pourra cirer ses bottes." Il lui a survécu moins de 4 ans.Alors quand pour le nid des mots de janvier j'ai requis corps sur mon blog, le choix me semblait impossible aux trois premiers liens proposés. Si le cœur vous en dit, je les mets en fin de billet*.Car oui, le 4e lien m'a rappelé à souvenirs souvenirs ...
C'était pour un autre nid des mots où il fallait écrire le texte de votre choix, comportant les mots suivants : Clown, corps, mime, objet, masque, musique, voix, en extérieur
Souvenirs, souvenirs ...
J'ai, à l'occasion de jeux d'écriture, évoqué plusieurs fois mon parrain, le clown Rogerly. C'est une chance pour moi d'avoir vu mes vacances ensoleillées de son sourire.On dit souvent que dans la vraie vie les clowns sont tristes. Ce n'était pas son cas, même s'il était aussi un monsieur tout à fait sage et sérieux quand les circonstances le demandaient.Ce n'était pas non plus un vieux gamin qui faisait toujours le pitre. Il avait simplement la grâce de rendre plus léger l'air ambiant.L'été c'était la campagne, les parties de croquet ou de jokari en extérieur, les tours de magie dont il gardait jalousement les secrets à l'intérieur les jours de pluie.Son sourire n'était pas un masque, non. Une politesse plutôt. Malgré sa déception de ne plus pouvoir jouer de la musique après son accident de métro. Un virage pris un peu vite l'avait déséquilibré et, son corps projeté en avant, il en avait eu plusieurs doigts cassés.Je l'avais pourtant entendu faire chanter les verres de cristal lors de repas de famille. Il les préparait en les remplissant plus ou moins et en les testant à l'oreille. Ensuite il tirait de ces objets improvisés en instrument soigneusement étalonné un chant étrange et beau comme la voix des sirènes.Et comme La petite sirène était un de mes contes préférés, il pouvait alors se faire mime pour le plus grand plaisir des convives, en attendant les gâteaux dont il n'aurait pas perdu une miette.
pour Le nid des mots de abécé
*Les trois liens donnés avant Fadosi continue: Souvenirs, souvenirs ... :
Ah l'art visuel du mime, tout dans le geste, chacun peut le comprendre.... merci Jeanne, belle journée, bises jill
RépondreSupprimermerci pour le mime, c'est art difficile que j'apprécier beaucoup et tu en parles si bien !
RépondreSupprimerExcellente participation, Jeanne ! J'ai aimé revoir le rappel de tes souvenirs ! C'est si agréable de lecture !!! Mille bravos pour tout ! Bonne poursuite de ce vendredi. Bises
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