Chaque jour je n'oublie pas Anne-Sophie et ses compagnes d'infortune

145 en 2010 ; 122 en 2011 ; 148 en 2012 ; 121 en 2013 ; 118 en 2014 ; 122 en 2015, 123 en 2016, encore 123 en 2017, 121 en 2018 ? 101 femmes depuis le 1e janvier 2019 en France (2 septembre 2019) , soit une femme tous les deux jours ! accélération ou meilleure visibilité ?

(clic sur le lien pour comprendre ... un peu)

jeudi 8 avril 2021

Le soir de l'aube et de la terre, de Jeanne Fadosi

 nième réédition, en écho avec la journée spéciale sur France Inter et en particulier :

"Il se pourrait que les humains fassent partie des perdants de la 6e extinction des espèces"

voici ici la réédition d'un poème que j'avais écrit avant de bloguer et qui fut l'un des premiers que j'ai partagé sur mon premier blog. Vous pouvez le retrouver ainsi que le contexte sur laremisedefadosi Clic --->

Ma sensibilité aux blessures que les hommes infligent à notre planète, je la porte en moi depuis toujours, d'aussi loin que je puisse me souvenir de ma conscience  au monde en tous cas.
Ma fibre "écologique" n'a pas attendu que des politiques s'en emparent. Il faut bien je suppose, porter l'alarme sur ce terrain encore que je ne suis pas persuadée que les conflits d'intérêts et les enjeux planétaires y fassent bon ménage.
Le temps presse pourtant de plus en plus et pas seulement par rapport au réchauffement climatique. Ensemble, et sans exclusive, nous pouvons encore faire reculer le soir de la terre. Sans renoncer à aller voir ce qu'il y a au-delà de l'aube, car je suis convaincue que si la terre a connu un vieillissement accéléré depuis, disons le début de l'ère industrielle, vers le XVIIIème siècle, nous n'en sommes encore qu'aux balbutiements de l'humanité.
Ne trahissons pas la sérénité de ces petits enfants qui nous font confiance, donnons nous les meilleures chances de leur laisser le temps de connaître une vie plus généreuse et belle que celle qui se prépare en ce moment.



Des volutes blafardes,
A l'aube vacillante,
Font un cocon précaire
Aux bourgeons frissonnants.
Le trille volubile
S'éteint avec le jour,
Tandis que pas à pas
L'obscur cède à l'aurore.
Ombre indécise encore
Qui tantôt insolente
Enchantera l'espace
De ses verts éclatants,
En cet instant infime
Où s'évitent deux mondes,
La nature s'ébroue,
Aux hommes indifférente.
Oh, dormeurs inconscients
De cette agonisante !
Oh, dormeurs insouciants
Des destins qu'elle enchante ! 


Le soir de l'aube et de la terre

- Jeanne Fadosi - octobre 2006
1ère édition 07 décembre 2008

5 commentaires:

  1. Sans parler du message écologique sur lequel je ne souhaite pas m'exprimer superbe poème dans sa forme. Bisous

    RépondreSupprimer
  2. Pas nos façons de vivre nous mourrons... un jour ou l'autre, merci Jeanne...

    RépondreSupprimer
  3. Admirable poème Jeanne, et tellement vrai... Mais de nos jours les écolos élus sont beaucoup plus préoccupés par la politique et l'accession au pouvoir.
    Bises et bon vendredi

    RépondreSupprimer
  4. MAGNIFIQUE poème, Jeanne !!! Ensemble, oui, mais vraiment ensemble il se peut encore, mais il faut y croire bien fort !!!
    Bonne soirée,
    Bises♥

    RépondreSupprimer
  5. UN beau poème que j'ai lu avec plaisir Jeanne
    Bises

    RépondreSupprimer

Les commentaires sont modérés. Merci de patienter, je ne les valide pas toujours à la minute ni même quelquefois à la journée.
Certains rencontrent des difficultés à renseigner leurs liens voire ne peuvent plus commenter du tout sur blogger (un problème irrésolu depuis des mois) : vous pouvez signer votre commentaire de votre nom ou pseudo, merci
Comments are moderated. Thank you for your patience, I don't valide them immediatly.
anonymous comments are never validated except if they are signed in the text.