Pour le défi n°249 des CROQUEURS DE MOTS Laura nous demande ceci :
Pour le lundi 19 avril , c'est un jour férié qui sera à l'honneur comme le lundi de PAQUES( jour où j'écris ce défi) ou celui de PENTECOTE (à venir). Je ne veux pas entendre parler de PAQUES ou de PENTECOTE mais de ce qu'on fait de ces lundis fériés qui ne sont pas des jours de fête religieuse ou de commémoration laïque, mais des jours où beaucoup de français ne travaillent pas.
Etrange question ! J'ai le vague souvenir d'un retour de week-end en 1960 et des embouteillages gigantesques en revenant de La Charité sur Loire par la Nationale 7 et des routes secondaires tout aussi encombrées. Un temps où l'autoroute du Sud qui ne s'appelait pas encore l'autoroute du soleil venait tout juste d'être inaugurée. A l'aller, elle nous avait propulsé royalement à 30 kilomètres au sud de Paris et comme nous étions partis après tout le monde, je ne me souviens pas de difficultés particulières. Pour le retour, c'était une autre paire de manches. Mon cousin conduisait la DS empruntée à tante Marie. Même si ce n'était pas aussi bien balisé que par la suite, il y avait déjà des itinéraires de délestage. Mais comme tout le monde se retrouvait dans des petites rues de petits villages sans déviation la plupart du temps, vous imaginez !
J'imagine que tous ceux qui sont partis pour la fin de semaine à la mer ou à la campagne, en famille ou dans leur résidence secondaire, se retrouvent à patienter aux barrières de péage quand ce n'était tout au long du trajet de retour.
D'autres, plus qu'on ne le pense, travaillent. Les personnes chargées d'accueillir les visiteurs, ceux chargés de les transporter. Ceux chargés de les secourir. C'est un des retours les plus accidentogènes de l'année avec les autres grands week-ends comme celui de la Pentecôte.
Cette mère séparée attendra avec inquiétude le retour de ses enfants confiés à leur père-enfant pour la fin de semaine et "profite" de son temps pour faire du grand ménage ou la lessive en retard ou faire avancer dans le calme les dossiers de son travail.
Ceux qui n'ont pas la chance d'avoir un emploi du temps rythmé par le travail feront selon leur habitude. Rien ou en décalé. Un lundi férié ne signifie pas grand chose pour ceux-là.
Combien enfin, tel Alexandre le Bienheureux, osent s'offrir le luxe presque gratuit d'un journée de farniente à défaut de n'y mettre point de limite ?
Un lundi férié, c'est un plus long pont chez soi... quoi que tout l'monde ne l'est pas en congé... alors ne rien faire ou faire ceci cela... chacun à sa guise avant que le mardi "non chômé" n'arrive, bises, jill
RépondreSupprimerSouvenirs, souvenirs de retours de ponts très embouteillés.... Il ne faut surtout profiter de son weekend et rentrer à la maison à point d'heure !
RépondreSupprimerBien joué Jeanne
Bises et bon début de semaine
Comme pour moi, le troisième jour est trop souvent synonyme de bouchons sur la route, faisant quelque peu perdre le bénéfice des deux jours précédents !!!!
RépondreSupprimerQu'ajouter ?
RépondreSupprimerTu as raison pour ceux qui sont obligés de travailler, férié ou pas.
Même si j'adore Trénet, j'avoue ne pas avoir envie de chanter. Mais ça reviendra. :)
Passe une douce journée. Bises.
Un jour férié qui comme tu le dis peut être bien rempli ou laisser la place à un farniente bien mérité .
RépondreSupprimerJe e souviens des vacances de Pâques dans le sud à la Ciotat où je retrouvais mes cousines , par contre pour le lundi je ne saurais dire comment il se passait mais je pense que nous allions fureter dans la grande pinède située derrière la maison de leurs grands parents .
Bonne journée et bravo pour ce défi qui nous fait remonter le temps
Bises
Il y avait déjà des bouchons à cette époque!
RépondreSupprimerCela fait de bons souvenirs ... Les gens qui travaillent comptent les jours fériés forcément;mais à la retraite ,ils ressemblent aux autres jours ...bISE
C'est bien vrai, qu'un lundi férié ne signifie pas la même choses pour tous ! Chacun(e) le passe comme il (elle) peut ! Tout à fait bien relevé, ton défi, Jeanne ! Bonne semaine ! Bises♥
RépondreSupprimermes parents ne connaissaient pas de jours fériés leur jour de repos était le lundi comme tous ceux qui "font les marchés"
RépondreSupprimerje les ai découverts quand j'ai travaillé à mon tour mais en paramédical on avait des gardes à assurer... plus tard les départ en WE c'était exclus car trop onéreux... finalement il aura fallu attendre la retraite pour en profiter des jours fériés !
Les Français rentrant chez eux en voiture à cette époque, cela me laisse des souvenirs plutôt agréables, malgré les bouchons. On flânait, on prenait son temps ...
RépondreSupprimerCoucou Jeanne
RépondreSupprimerDe très bons souvenirs qui remontent... Merci du partage ! Pas de vacances pour nous, mais repas en familles, une bonne quinzaine minimum ! En ce temps là, on savait recevoir.... sans télé ni téléphone à table ! J'ai fait le deuil désormais de ces déjeuners de famille royaux où tout le monde papotait ou chantait...
Bisous
Je me souviens de ces voyages mouvementés. En 1970 j'ai quitté ma Loraine natale pour venir habiter à Bruxelles, soit 250km. Pour aller visiter la famille les week-end prolongés, c'était toute une épopée, en train il fallait quatre heures, nous prenions le train internationale Bruxelles-Bâle et en voiture il nous fallait 6h. Nous faisions une escale à Martelange, un côté de la route était Luxembourgeois, l'autre Belge, nous profitions pour faire le plein d'essence, d'alcools et de cigarettes, c'était moins cher côté luxembourgeois. Il n'y avait pas encore d'autoroute. Et lorsque celle-ci a été construite, en 2h15 nous étions arrivés. J'en garde de bons souvenirs.
RépondreSupprimerBisous Jeanne et bonne soirée.