- remonter mes premières indignations ?
- remonter le fil de l'Histoire ?
- épingler un article où je mettais à l'honneur quelques femmes ... Un billet qui commence mal en tressant des lauriers à une dame longtemps admirée, prix Nobel de la paix, mais désormais exécutrice complice ou otage des factions extrémistes contre une partie de son peuple ?
- remonter ce billet écrit au lendemain du 8 mars 2014, juste Pour changer de regard et le plaisir de partager à nouveau ce lien Et pourtant j'communique
A l'occasion d'un jeu d'écritures des CROQUEURS DE MOTS en décembre 2017 j'écrivais ceci
Dans l'encre noire de l'interminable nuit polaire, à quoi rêve l'inuk, le nénètse, le sami, le renne blanc ?
A peine une lueur
en trait s'union d'un jour l'autre
abstraction du temps
Craignent-ils la disparition de la lumière ? Séléné, pâle reflet sur la neige, leur propose mille nuances de blancs, et autant de mots pour la nommer.
Là-bas, à près de vingt mille kilomètres vers le sud, de l'autre côté du méridien, un indien insomniaque de Patagonie contemple la fusion de deux jours sans nuit en pleurant
Quand le cépuscule
cède le pas à l'aurore blême
Terre et ciel s'admirent
Il pleure, inconsolable, sa grand-mère Angela, la dernière ona tandis que loin au nord le sang inuk d'une femme au sang mêlé s'élève dans la nuit pour dire "moi aussi".
©Jeanne Fadosi, lundi 4 décembre 2017
pour le défi 196 des CROQUEURS DE MOTS
Illustrations :
première photo, nuit polaire à Mourmansk, Russie, 2 déc 2013
deuxième photo, jour sans fin en Suède, au bord d'un lac, juillet 1974, 3 heures du matin
Belle remontée dans le temps de ce texte proposé pour le défi 196 des CROQUEURS DE MÔTS. Bravo !
RépondreSupprimerBises et bon début de semaine
Tu avais bien des possibles, j'aime beaucoup ce que tu as choisi de montrer.
RépondreSupprimerMerci !
Bisous et douce journée.