Au bord du chemin le vieil arbre de sagesse craint plus que tout la hache assassine d'un être qui serait oublieux de l'anima de la Terre et de l'animal en lui.
Abreuvé des larmes
de tous les chagrins du monde
le grand hêtre sait.
L'enfant recru de désespoir à marche forcée s'est figé au pied du grand hêtre, implorant une halte. Là il a abreuvé l'arbre vénérable de ses dernières larmes les confiant aux racines vers son pays perdu.
L'enfant a pleuré
une dernière fois son chagrin
au pied du grand hêtre.
©Jeanne Fadosi, jeudi 29 juin 2017
pour l'herbier de poésie 81
à voir sur la page 81 de L'Herbier
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Maria Balan bûcheron dans la neige, 1977 |
Ce n'est pas faux, les vieux arbres craignent la cognée, un jour, en attendant cet enfant en quête d'une autre terre trouve là quelque repos avant de repartir, vers où... Merci Jeanne, bises
RépondreSupprimerC'est htoujours si trisye de voir abattre un vieil et bel arbre.
RépondreSupprimerTu l'écris si bien que tu m'as émue. Beau week-end et à lundi.
Poétiquement triste, je verse aussi une larmes au pieds de ton grand hêtre...
RépondreSupprimerLes larmes d'enfant nous émeuvent tant, nous n'aimerions pour eux que le bonheur
RépondreSupprimerMerci pour cette page Jeanne
Bisous
Qui se souvient de "l'Etre"...
RépondreSupprimerLe hêtre sait déjà,l'enfant si sensible a deviné !
RépondreSupprimerUne belle page Jeanne, merci
Tristesse de l'enfant qui perd ses racines
RépondreSupprimerChaque arbre abattu est une blessure pour la Terre. C'est très beau et mélancolique ... J'aime bien le dernier tableau. Bon dimanche.Bises
RépondreSupprimerMerci pour cette page très émouvante, Jeanne.
RépondreSupprimerj'ai beaucoup aimé.
Bises et douce journée.