Poétiser, une question de regard ?
Un titre énigmatique
Pour cette image poétique
"éponge trois" ultime barouf d'honneur
Trois petits tours et s'envolent les fleurs ...
De six à douze
de cinq à sept ou neuf ou onze,
Des rythmes binaires
pas cadencés ou quadrilles
aux valses impaires,
Tout est affaire d'alchimie
entre musique et danse et sens ;
Et par delà les querelles vaines et sans fin, par delà toutes les frontières mentales, l'image sans les mots s'offre au regard de qui sait s'arrêter, juste un instant, juste pour "l'intuition de l'instant"*.
©Jeanne Fadosi, mercredi 7 juin 2017
pour l'herbier de poésie 78
à voir sur la page 78 de L'Herbier
Jamadrou, Eponge3 |
Georges Brassens, Les copains d'abord
Bonsoir Jeanne, nous aurons tous un jour notre dernier printemps, la vie ne retient pas, hélas... joli tout, poétiser, oui une question de regard sur les choses de la vie et puis l'art... aussi ! Merci, bises
RépondreSupprimerBravo Jeanne j'aime beaucoup. Beau week-end et à lundi.
RépondreSupprimerTu as bien poétisé cette image Jeanne, bravo !
RépondreSupprimerBises et bon vendredi
Bonjour Jeanne,
RépondreSupprimer"Poétiser, une question de regard?"
Pour ma part, je pense que oui.
Le titre, m'a semblé étrange et je ne m'y suis pas arrêtée,
Laissant ce soin à quelqu'un d'autre. :)
La valse des pétales
Des parfums
je te rejoins sur ce chemin là
Douce journée àtoi Jeanne
Bises
J'aime ton alchimie printanière en valses impaires !
RépondreSupprimerOui, tout est affaire d'alchimie entre l'œil et l'oreille, surtout du cœur.
RépondreSupprimerMerci, Jeanne.
Jeanne que ce dessin serve de tapis volant à l'âme d'Henri (que je ne connaissais pas) pour passer de l'autre côté des choses, ce serait bien.
RépondreSupprimerOui la poésie est la fulgurance de mots dans l'instantané d'un regard
Bachelard parle de l'intuition de l'instant, oui c'est cela: sentir que cet instant est porteur d'un tout qui nous dépasse et sentir qu'il y a urgence à l'immortaliser (avec des mots ou avec des couleurs
Quand j'ai commencé ce dessin, je pensais à la terre qui est une éponge de toutes nos belles et vilaines action et puis il y a eu montée en puissance oppression excitation...le dessin n'a pas suffit, il y a eu les mots
on peut retrouver tout ça ici: http://jama.e-monsite.com/pages/mois-d-avril/26-eponge.html
puis là: http://jama.e-monsite.com/pages/mois-d-avril/26-eponge-suite.html
et enfin en 3 ici:http://jama.e-monsite.com/pages/mois-d-avril/26-eponge-suite.html
c'était en avril 2015
cette image aujourd'hui ne m'appartient plus, elle ne s'appelle plus éponge mais "Souffle de printemps"
et mes mots, mon ressenti, sont différents ils sont le fruit de mon regard d'aujourd'hui: juin 2017
Je suis tout à fait d'accord avec ta conclusion... très belle page, Jeanne, comme toujours.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup.
Bises et douce soirée.
L'alchimie des mots, de la cadence, la musique accompagne le souffle d'un printemps qui s'achève et qui a été plein de bas et de hauts mais on en a l'habitude, la poèsie nous aide à traverser les aléas de la vie...
RépondreSupprimerBonne journée Jeanne