En mode optimiste au souvenir du bonheur d'un petit bonhomme de deux-trois ans auquel on avait appris à se régaler du regard devant les vitrines sans réclamer et cela marchait.
Les pieds dans la neige
béats devant la vitrine
émerveillement
Qu'il est doux de ranimer
la mémoire de l'innocence
En mode fataliste en contre-point de l'image de la page 76 de l'Herbier
Sur l'autre trottoir
la petite mendigote
s'offre au doux soleil
indifférente au spectacle
dont elle est partout exclue.
©Jeanne Fadosi, mercredi 14 juin 2017
pour l'herbier de poésie 79
à voir sur la page 79 de L'Herbier
Vor der Bäckerei - Alvaro De Taddéo Son lien |
détour par le Palais de Dame Tartine à Mirapolis infos wikipedia (qui faisait tant rêver mes enfants)
C'est vrai que ne pas réclamer de nos jours devant les vitrines pleines, quand d'autres, c'est ça aussi l'éducation, merci Jeanne, bises
RépondreSupprimerLes deux modes sont superbes Jeanne, bravo.
RépondreSupprimerBises et bon vendredi.
Bonheur souriant que cette chanson que je fredonne bien souvent à mes petits enfants !
RépondreSupprimerMerci, Jeanne, j'aime ton regard qui ne laisse rien au hasard et nous offre un tel bouquet de réflexion. C'est riche.
RépondreSupprimerdeux participations différentes en effet-
RépondreSupprimerà méditer dans notre société de consommation-
bisous et bonne fin de journée-
Hansel et Gretel est aussi la première idée qui m'a frappée !
RépondreSupprimerAujourd'hui Jeanne, pour la santé des enfants, je modifierais bien la fin de la chansonnette en supprimant "sucré, sucre"
RépondreSupprimer"le palais (sucré)rêvé du bonheur...démoli par la fée carabosse, pour le rebâtir donnez à loisir, donnez bons parents (du sucre) beaucoup d'amour aux enfants.
J'aime bien ton billet Jeanne.
Une chanson que j'aimais bien aussi... merci de me l'avoir remise en mémoire.
RépondreSupprimerTes deux propositions pour ce tableau me plaisent beaucoup.
C'est vrai que les sollicitations sont de plus en plus nombreuses pour les enfants... et pas seulement pour eux.
Difficile d'y résister...
Difficile aussi d'expliquer qu'il y a des choses qu'on ne peut pas avoir.
Bisous et douce journée.
Merci Jeanne de ne pas oublier l'autre côté du trottoir, car la vie est encore aujourd'hui, ce mélange du trop et du manque !
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