Les jeudis poésies vous verrons choisir dans votre poémeraie les vers que vous préférez
Vous pourrez les partager jeudi 12 mai et jeudi 19 mai
J'aime beaucoup cette expression "poémeraie".
Je n'ai pas de vers "préférés", la plupart du temps pour le jeudi en poésie, je vous propose un poème choisi et il va de soit qu'il me plait au point d'avoir envie d'en partager la lecture.
Celui d'aujourd'hui, mis en ligne à l'occasion d'un 11 novembre, me semble opportun au lendemain du 8 mai, jour anniversaire de la fin de 2e guerre en Europe, avec la capitulation de l'Allemagne (mais pas en Asie, ne l'oublions pas : 6 et 9 août 1945, Hiroshima et Na gasaki ; 2 septembre 1945, fin officielle de la 2e guerre mondiale avec la capitulation du Japon).
Dans le prolongement des cérémonies du 11 novembre 8 mai et de mon billet sur un monument pacifiste1
PAX... VOX POPULI2
Passant incline-toi devant ce monument !...
Vois cette femme en deuil montrant les hécatombes
Ses yeux taris de pleurs, scrutent au loin les tombes
Où dorment tant de preux, victimes du moment !...
Ils firent ces héros le solennel serment
De fermer à jamais les noires catacombes
Arrière, disent-ils, les obus et les bombes
Et sois bénie, ô paix, sœur du désarmement !...
Passant, incline-toi ! Regarde cette mère !...
Elle clame à son fils : « la gloire est bien amère
La gloire, ô mon enfant, est là, chez nos grands morts
Mais, sache désormais, que la guerre est un crime
Qu’elle laisse après elle, à de cuisants remords,
Ceux qui firent sombrer les peuples dans l’abîme.
Victorin Maurel3
2.- inscription pacifiste du Monument aux morts de Château-Arnoux (Alpes de Haute Provence)
3.- Victorin Maurel, 1868 - 1935, instituteur et homme politique, maire de Château-Arnoux de 1925 à sa mort
bas-relief du monument aux morts, Marcel Pierre Marquéglise, Oise |
Dénoncer l'absurdité et la cruauté de la guerre, avoir la paix chevillée à l'âme, ne signifie pas pour autant qu'on puisse toujours y échapper. La guerre contre Hitler et les nazis était inévitable et les historiens comme les géo-politologues se perdront longtemps en conjectures sur la nécessité de cesser plus tôt les atermoiements, si une meilleure résolution du traité de 1918 aurait épargner à l'Allemagne et au Monde la prise de pouvoir d'un Hitler . . .
"Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre".
Merci Jeanne, après 14-18 un 40-45, un crime oui tout à fait... connaître et reconnaître une guerre quand on versé le prix du sang et des larmes, no comment, bises, jill
RépondreSupprimerUn bel hymne à la paix. Beau jeudi Jeanne
RépondreSupprimerC'est un très beau poème...
RépondreSupprimerLes monuments aux morts sont toujours émouvants...
"Quelle connerie la guerre" disait Prévert, et il a toujours raison.
Passe une douce journée. Bises.
Merci Jeanne pour cet hymne à la paix. Trop d'exactions et de morts!
RépondreSupprimerBises et bon jeudi. ZAZA
Merci pour la découverte.
RépondreSupprimerpuisque les peuples veulent si fort la paix pourquoi y a t il toujours et encore des guerres....je sais que ma question est un rien infantile mais ....
RépondreSupprimerce poême je crois bien que je l'avais mis dans mon blog précédent...il illustre magistralement ma pensée qui elle, est un peu à ras des paquerettes