Ne me demandez pas pourquoi j'ai choisi de travestir le texte dont je vous ai proposé lundi dernier la première strophe et qui était resté dans mes brouillons. Le voici ici en entier et en clair :
Pour le photographe,
l'au-delà de la fenêtre
est réalité tangible.
Il suffirait de sortir
et de palper du bout des doigts
la froide poudre de l'hiver.
Sur l'écran de l'ordinateur
ouvert depuis ma boite à mels,
les deux sont devenus virtuels.
Pour le photographe,
dans la douceur d'un ciel d'été
l'oiseau était là, bien concret,
réel quoique inatteignable,
réellement hors de portée
dans son monde d'air envolé
au-dessus de l'homme arrimé
au sol sableux, de pesanteur.
Jeanne Fadosi, 23 avril 2012
Réalité avec virtuel... de nos jours nous vivons des deux, mais rien ne vaut la vraie vie, par la fenêtre de chez soi et carrément dehors, déjà pas de parfum sur la toile, ;-)merci Jeanne, bises
RépondreSupprimerJoli vue de ta boîte à (cara)mels !
RépondreSupprimerJ'imagine l'oiseau sortant par la fenêtre et surpris du choc des saisons !!!!
RépondreSupprimerImage et mots... j'aime énormément.
RépondreSupprimerEt si, d'un coup, d'un seul, l'oiseau quittait l'écran pour la fenêtre ?
Bises et douce journée Jeanne.
que de belles photos pour illustrer ce joli poème
RépondreSupprimerUn bien joli mélange, une envolée virtuelle, une fenêtre réelle, la liberté éternelle!
RépondreSupprimerSi surpris, il serait cet oiseau de se retrouver dans un pareil décor tout froid ! Bon vendredi ! Bises♥
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