Chaque jour je n'oublie pas Anne-Sophie et ses compagnes d'infortune de 145 en 2010 à 94 ou 103 ou 134 selon les sources en 2023

(clic sur le lien pour comprendre ... un peu)

jeudi 29 février 2024

L'invitation au voyage, de Charles Baudelaire

aparté, petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.

Jeudi en poésies choisies, en marge du défi 289 de Josette
Quand on pense à ce titre de Baudelaire, on se récite dans la tête ces vers appris par cœur et si faciles et plaisant à retenir

Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
...
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
...

Mais savez-vous qu'il en a développé l'idée dans un délicat poème en prose publié dans le recueil posthume Le Spleen de Paris — Wikipédia (wikipedia.org) grâce à deux de ses rares amis poètes.
On est loin  de la crapule que nous a révélé Jean Teulé dans son livre Crénom Baudelaire.
Car "Si l'œuvre éblouit, l'homme était détestable." Crénom, Baudelaire ! - Jean Teulé - Babelio

Lisons ou relisons  ce poème en prose : L’Invitation au voyage (Le Spleen de Paris) - Wikisource

Il est un pays superbe, un pays de Cocagne, dit-on, que je rêve de visiter avec une vieille amie.

A quelle vieille amie dont il avait fait son esclave faisait-il allusion ? Faut-il se priver de la beauté de sa poésie pour autant ?

Un vrai pays de Cocagne, où tout est beau, riche, tranquille, honnête ; où le luxe a plaisir à se mirer dans l’ordre ; où la vie est grasse et douce à respirer ; d’où le désordre, la turbulence et l’imprévu sont exclus ; où le bonheur est marié au silence ; où la cuisine elle-même est poétique, grasse et excitante à la fois ; où tout vous ressemble, mon cher ange.

Oui, c’est là qu’il faut aller respirer, rêver et allonger les heures par l’infini des sensations. 

Oui, c’est dans cette atmosphère qu’il ferait bon vivre, — là-bas, où les heures plus lentes contiennent plus de pensées, où les horloges sonnent le bonheur avec une plus profonde et plus significative solennité.

Mais vous savez quoi ? pour faire écho à mes rêveries de lundi sur l'invitation de Josette, j'ai une préférence pour son autre poème en prose L'étranger, de Charles Baudelaire - Fa Do Si (over-blog.com)


1 commentaire:

  1. Je ne l'ai pas étudié quand j'étais au lycée, dommage. J'ai cependant des recueils de lui dans ma bibliothèque déjà bien trop grande. J'ai donné 243 livres en 3 ans à la recyclerie de mon village, il m'en reste encore autant à lire. Plus 6 GEO magazine que j'ai en retard de lecture, je crois que j'en ai assez pour un an, car d'autres GEO vont arriver à chaque fin de mois, soit 10 encore. Bon week end et bises.

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