aparté, petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Ici un lac éphémère a inondé la vallée, couvrant les nids, tourmentant les oiseaux. Un lac intranquille qui a envahi les prairies et noyé les caves, quelques logis et les nids. Le passereau en est éberlué, sauvé par ses ailes. La cour et la basse-cour de la ferme n'ont pas eu sa chance. Que pourra-t-il en faire, sinon reconstruire une autre vie ?
Là-bas, pas si loin, à quelques centaines de kilomètres, un autre lac, né d'un barrage des hommes, laisse réapparaître un village englouti il y a presque un siècle. Habitants déplacés pour la fée électricité.
De l'autre côté de la terre, près d'autres lacs en disparition, la terre dure d'années sans pluie offre au ciel ses dessins crevassés et ses cimetières de bateaux.
Sur le rameau nu
L'orphelin équilibriste
en quête de sens
©Jeanne Fadosi, mercredi 14 février 2024
pour la page 229 de l'Herbier de poésies
à découvrir avec les autres brins sur la page 229
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| Photo F.X.C (transmise par ABC) |
post scriptum de lundi midi : ni cincle plongeur, ni bergeronnette des ruisseaux, le photographe animalier par la voix de ABC, nous précise que c'est un pouillot véloce, habitant de forêts légères, voire de roselières, j'ai eu le plaisir de constater en revisitant Fadosi continue: La fauvette et le rossignol, de Jean-Pierre Claris de Florian que ce lien (bonheur du jour bienvenu !) est toujours valide et que l'on peut même y écouter le chant de ces trois oiseaux parmi d'autres :
Inondée, ou sechèe comme caillou, la faune aussi fait avec sa terre, ici ce petit oiseau est en mode questionnement... on dirait bien, merci, jill
RépondreSupprimerÉtat inquiétant de la planète à tous les niveaux. Chacun essai de trouver une place avec ce qui reste.
RépondreSupprimerBonjour Jeanne,
RépondreSupprimerC'est fou comme la lecture d'une photo peut nous emmener loin. j'ignorais pour le lac Titicaca. C'est terrible ce qui se passe! :/
Un bel haïbun. Bravo!
Coucou me revoici. Aujourd'hui je suis en forme. Je reviendrai de temps en temps mais pas souvent car le traitement de mon cancer fait que je ne peux rester derrière l'écran de mon PC plus de 30 minutes sans avoir des vertiges et des nausées. Hélas oui certains souffrent des inondations, d'autres de sécheresse. Ces dérèglements climatiques sont de plus en plus nombreux hélas. J'aime ton texte sur cette jolie photo du fils d'ABC. Bisous
RépondreSupprimerMartine Martin
https://martinemartincosquer.over-blog.com
tous ces lacs qui s'assèchent, cela fait mal au coeur et devient très inquiétant . J'ai vu ce village englouti qui apparaît à nouveau .
RépondreSupprimerPauvre petit oiseau , s'il savait ! Bonne semaine
Bonjour Jeanne
RépondreSupprimerCe petit oiseau semble bien fragile sur ce miroir d'eau, pourtant son lieu de vie; il ne sait pas mais nous savons que nous contemplons sans doute les toutes dernières beautés de la nature.
Belle semaine
Le Pouillot véloce trouvera sa place, comme nous il est encore dans un endroit privilégié.... Pour les autres c'est vraiment dramatiques, espérons que notre monde va se réveiller et s'unir face à toutes ces perturbations...
RépondreSupprimerAs-tu changé de plate forme? La présentation ne semble pas être la même.
RépondreSupprimerEt une fois l'inondation, le fêle oiseau, son nid démis, et ensuite absence d'eau, le chateau réapparaît. Du coup, moins d’électricité aussi pour les climatiseurs.
En Alsace, dans les zones inondables, quand c'est trop, le courlis cendré voit son nid voguer en partance. Une deuxième ponte, pas évident pour ce migrateur. Amic@lement. Yann