Chaque jour je n'oublie pas Anne-Sophie et ses compagnes d'infortune de 145 en 2010 à 94 ou 103 ou 134 selon les sources en 2023

(clic sur le lien pour comprendre ... un peu)

mercredi 21 février 2024

Des mots depuis mon bonheur du jour

aparté, petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Des mots loin de l'innocence de l'enfance

Des mots que j'ai laissé dans mes commentaires en attente et qui ont donné lieu à un échange généreux
Zaza, dimanche 18 févr. 2024 09:29 
Coucou Jeanne, G est d’accord pour supprimer [ce qui faisait question] et voici son billet remanié .

Je te laisse seule juge pour la parution de ce billet, et si tu ne le fais pas ce n’est pas bien grave.
J’espère que tout va bien pour toi, surtout sur le plan de la santé, ce qui est le principal n’est-ce-pas !

J'ai découvert ses mots quand il était près de midi et je lui ai demandé un délai par cette réponse :
J'ai survolé : il est déjà 11h et demi et il faut absolument que je quitte ce clavier chronophage.
Je m'en occupe si ce n'est demain pour ne pas interférer avec d'autres parutions, mardi ou mercredi
oui je vais bien et je suis loin des tourments de ce monde. La santé est importante, j'espère que c'est ton cas aussi.
Tristesse pour Domi. 

Ces mots vont encore un peu attendre pour trouver toute leur place sur mon autre blog, celui que j'ai ouvert en premier en 2008.

Il me fallait encore les digérer, les mesurer, et leur trouver un bel écrin. Voici qui est enfin fait ici :

Extraits ci-dessous :

« L'avenir

Pour parler de l'avenir revenons un peu dans le passé.

J'ai bientôt 60 balais, je n'ai pas à me plaindre, pas toujours facile la vie, mais au final, j'ai évité les écueils. Je n'étais pas très fortuné, mais pas pauvre non plus. Je me suis offert des petits plaisirs, voyages, sorties, voitures...

Oui, mais voilà !!!

Depuis quelques années, j'ai l'impression que le monde se liquéfie sous mes pieds, le monde mais surtout mon pays la France. Je ne la reconnais plus, je ne comprends plus les Français. Où est-ce une colère larvée qui m'habite ? Et qui me fait perdre la raison ? Un sentiment d'injustice très fort. Une peur bleue de ce que nous allons devenir.

[ ... ]

Et rien, sagement, nous regardons, il y en a même qui acquiescent, qui en redemandent.

Je me souviens du temps où nous étions bien plus optimistes, pour ne pas dire heureux, car la misère existait aussi pour beaucoup.

[ ... ] 

Ok, le pays doit affronter un monde nouveau, mais là, franchement, vous y croyez ? Alors qu'une élite se goinfre à outrance.

[ ... ]

J'ai peur, oui, je l'avoue, j'ai très, très, peur. Tellement peur que je suis aux aguets, dans les starting-blocks...

[ ... ]

Rassurez-moi. »


Demain, en poésie du jeudi je republierai L'oiseau du Colorado de Robert Desnos








1 commentaire:

  1. Je connaisais ce poème que j'aime beaucoup pour son côté chantant et que je croyais être léger. Je le vois tout autrement maintenant avec ton interprétation à laquelle j'adhère. Merci de m'avoir ouvert les yeux. Bisous. Martine Martin

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