évoquer une histoire réelle ou imaginaire avec une horloge ou une pendule ou un réveil, une montre, un chronomètre, une horloge pointeuse, un cadran solaire ou pourquoi pas le sablier pour les œufs à la coque ou un jeu comme le scrabble etc, ou encore un métronome (un seul ou plusieurs instruments)
juste faire "pas trop long" pour favoriser la lecture des uns et des autres.
C'était l'été de mes huit ans, je n'étais pas partie bien loin. Quel dépit, malgré la gentillesse de ma tante et de mon oncle, quand mes parents, que je suivais partout, sont allés sans moi, pour la première fois, au mariage d'un cousin auquel je n'étais pas invitée !
Ce n'était pas à mon intention spécifique mais dans les familles élargies très nombreuses, il faut bien à un moment donné mettre une limite. Pourquoi moi et pas mes frères et sœurs aînés (nous étions 7) et pour les plus âgés, leurs époux et leurs enfants, sans compter qu'il y avait d'autres cousins ...
Avec le recul, je me dis que mes parents avaient, pour la première fois de leur vie commune peut-être, l'occasion de faire un voyage rien que pour eux deux.
Peut-être pensaient-ils aussi, à juste titre, qu'il me serait plus facile d'apprécier mon prochain premier séjour en colonie de vacances. Mes colonies de vacances seraient ensuite une mine inépuisables de bons souvenirs.
Mais que j'étais chagrine d'être laissée hors de ces réjouissances !
Alors, au cœur solitaire de la nuit, pour me consoler de cette première séparation, dans la molle chaleur du lit de plume, après des journées gaiement remplies, je faisais défiler les souvenirs en cherchant à oublier les descentes de lit en peau de bête dont l'une des têtes ressemblait fort à un loup, et les ponctuations des heures sans sommeil par l'horloge de la cuisine et la pendule et le coucou de la salle à manger. Ils étaient réglés exprès avec un léger décalage. Imaginez le bruit du temps vers les onze heures du soir et les minuit !
J'égrenais les surprises des journées à la campagne rythmées par l'observation des tâches villageoises, comme le jour de lessive au lavoir. Mon souvenir récurrent à l'époque était celui de l'anniversaire de l'année d'avant.
Le sommeil me cueillait enfin et me transportait déjà au lendemain où dès sept heures du matin, la voix de la Marie du moulin me réveillerait inévitablement :" Qu'e'q c'est-y qui dit l'baromètre pour C'tantôt ?" sa voix arrivant même à me faire oublier le concert des ding et des dongs et des coucou !
Je me rendormirais une bonne heure ou plus, maudissant cette voix trop matinale que les "chut" de mon oncle ne calmaient pas, en pensant aux appétissantes gelées de groseille et de framboise et au lait tout chaud encore, que la brave fermière venait de porter juste après la traite.
Bonjour Jeanne, un défi dont je ne me souvenais plus.... ;-) voici un vieux souvenir d'enfance qui est resté ancré en toi... Bon lundi Croqueurs, bises JB
RépondreSupprimerIl faut dire que ce n'est pas une fois mais chaque nuit de toutes les fois où j'étais chez ma tante ! bises
SupprimerPas besoin d'horloge pour te réveiller le matin avec la Marie ! Souvenirs doux-amers...Bonne semaine
RépondreSupprimerComme tu dis ! mais ce sont de bons souvenirs quand même bises
SupprimerDans la confusion des changements de dates, tu trouveras mon texte ici :
RépondreSupprimerhttp://jardin-des-mots.eklablog.com/le-coucou-a213343861
Je l'ai publié jeudi dernier.
pas grave sauf que ton com est resté en rade le temps que je récupère mon ordi.
SupprimerQue de bons souvenirs Jeanne malgré cette première séparation d'avec tes parents.
RépondreSupprimerBises et bon débit de semaine - Zaza
oui tu as raison ce sont de beaux souvenirs bises
SupprimerUn tres beau texte pour évoquer tes souvenirs d'un évènement qui t'a marquée . J'imagine aisément la symphonie des horloges chez ton oncle et ta tante . Je me souviens de la grande horloge de ma grand mère quand je dormais chez elle, heureusement il n'y avait pas de coucou, elle était la seule à égrener les heures .
RépondreSupprimerBonne semaine
Bises
Jazzy.
B
une ça va et l'horloge ne sonne pas deux fois je crois ! bises et belle fin de dimanche
SupprimerJ'entends le son des ding Dong et la voix si tôt le matin.
RépondreSupprimerC'est un temps révolu. Bises. Andrée
D'autres bruits peuplent les nuits c'est vrai. Les heures ponctuées j'aimais bien mais point trop n'en faut non plus ! bises
SupprimerQu'il est bon et agréable, Jeanne, ce texte réédité « souvenirs d'enfance », pour relever ton défi proposé. L'horloge de la cuisine et la pendule et le coucou de la salle à manger y sont bien présents et mis à l'honneur. Bonne journée. Bises♥
RépondreSupprimeroui et cela faisait beaucoup ! bises
SupprimerJ'ai oublié de te répondre dans mon précédent commentaire pour "Capsules", non je n'ai pas lu ce livre , je vais le noter
RépondreSupprimerMerci Jeanne
Bonne journée
Bises
Jazzy
Encore plus fort alors ton texte ! si tu as l'occasion, je pense que tu apprécieras bises
SupprimerMerveilleux souvenirs d’enfance que ces nuits peuplées de bruits et de sensations étranges !
RépondreSupprimerDes nuits où la gamine que j'étais n'en menais pas large. Mais depuis j'en souris !
Supprimerune 1ère séparation est dure mais que tu regrette aujourd'hui pas et qui t'as laissé de supers souvenirs. Bisous tout doux dimanche
RépondreSupprimerIl faut bien commencer à un moment et ce furent d'agréables vacances malgré ma déception de ne pas accompagner mes parents
Supprimer