A la barre du défi 271 des CROQUEURS DE MOTS j'ai choisi comme thème Le temps des horloges
et pour les jeudis poésie du 10 et du 17 novembre, je laisse le choix du sujet ou pour celles et ceux qui préfèrent un fil conducteur, de choisir un ou des instrument-s de mesure du temps.
Ce matin, remontée comme une pendule,Gudule en était déjà toute démontée.C'est que tous les matins il faut la remonter
Elle a tôt fait de s'enrayer et s'arrêterUsée de tant d'années à ponctuer les heuresAu fil du temps témoin des chagrins, des bonheursDoux tic tac pour Mémé Gudule et pour pépé.
De son lit Gudule attend le point du jourLa pendule de Pépé dit l'heure dans la nuit,Gudule n'est pas seule dans ses insomnies
Avec le poids des ans viendra la fin des joursMais elle a tant besoin de son bruit familier.Je t'en prie Grand-pèr', fais donc venir l'horloger
* Jacques Brel, auteur, compositeur interprète belge, 1929 - 1978, qui n'a pas eu le temps de vieillir et qui avait à peine 35 ans lorsqu'il a créé cette chanson.
J'ai connu chez l'une des grands-mères une horloge à clé à remonter chaque fin de semaine, un souvenir qui est resté ;-) bises jill
RépondreSupprimerJ'ai failli choisir la chanson de Jacques Brel pour ton défi et puis m'est revenue en mémoire le poème de Charles Baudelaire .
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la pendule de mémé Gudule qui rythme ses insomnies .
Bonne journée
Bises
Quand on s'habitue au temps qui s'égrène tous les quarts d'heure, demie heure, heure, ces ponctuations nous sont nécessaires.
RépondreSupprimerLe drame pour certains, quand la pendule est en rade !
C'est un très beau sonnet Jeanne qui méritait d'être réédité.
Bises et bon jeudi - Zaza
mais ton imagination et belle est bien là et le texte très joli. Bisous bonnes journée
RépondreSupprimerAvant il fallait remonter les horloges, c'est vrai. Aujourd'hui les piles sont là. Bises
RépondreSupprimerC'est tout à fait magnifique Jeanne. Cela me fait souvenir de notre horloge que nous remontions avec une clé, lorsque j'étais toute jeune. J'ai toujours apprécié ce tic-tac. Maintenant, je me contente du tic-tac de mon cadran à batterie sur ma table de nuit. Magnifique ton poème et, j'en suis sûre, grand-père fera venir l'horloger pour le plaisir de Mémé Gudule. Bises♥
RépondreSupprimerUne très belle réédition Jeanne, merci.
RépondreSupprimerBises et bon dimanche -Zaza
Une vieille pendule qui se remet en route, c’est chaque fois un miracle. Bises
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