Chaque jour je n'oublie pas Anne-Sophie et ses compagnes d'infortune de 145 en 2010 à 94 ou 103 ou 134 selon les sources en 2023

(clic sur le lien pour comprendre ... un peu)

vendredi 15 avril 2022

Abécédaire du monde d'après : G comme guerre

J'avance lentement à égrener ce nouvel abécédaire. 

Pourtant j'aurai grand besoin de revenir encore et encore sur les lettres déjà énoncées. 

Pour laisser mes pensées et mes doigts dessiner sur les mots femmes et filles avec la lettre F, élèves et éducation et école et écoles et enseignements et ... pour le E, courir et camarade et cours camarade et bien d'autres C, complémentaire, camps, compagnons, conflit-s, ..., bravo et brave-s, ban et banni-e-s et bannières et briser et bébé et bain et blême et brun du B et le A de Avenir, Arrière,  Avancer, Ancien, Aller ...

Avant, Après, Aujourd'hui ...

J'y reviendrai ... ou pas. Comme toujours les jours poussent le temps devant soi sans laisser le temps de se retourner, encore moins de faire une pause.

Et j'ai envie d'aller jusqu'au bout de cet alphabet d'aujourd'hui.

Aujourd'hui, GUERRE.

 « La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas »
 
« la guerre, c'est l'art de régler un conflit sans prendre en compte les aspirations de l'adversaire » 

Détail du panoramique du Siège de Sébastopol (1854-1855)
Franz Roubaud, 1904

Siège de Sébastopol (Roubaud) — Wikipédia (wikipedia.org)

1 - cité par  Guerre — Wikipédia (wikipedia.org)  qui reprend le Figaroscope/citations La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au pro (lefigaro.fr)

sans que ni l'un ni l'autre ne sourcent la dite citation de Paul Valéry et j'aurais bien aimé en connaître le contexte

Ce à quoi le dico des citations s'essaie avec des précisions intéressantes :

La guerre, c'est le massacre de gens qui ne se connaissent pas, [...] - Paul Valéry (dicocitations.com)


Je n'en suis pas à mon premier abécédaire et les deux derniers concernaient le ou la Covid. 

Le premier lié au confinement, je l'avais ouvert à l'occasion de la suspension prématurée des défis des croqueurs de mots en mai 2020 après l'allègement des mesures de circulation du premier confinement.

Entamé dans un alphabet en désordre par la lettre J du jeu que m'inspirait le déroulé de nos vies sociales contraintes.

J'ai ensuite rebondi sur le G de "Gestes barrière", quelle horrible expression et "Genoux" si ambigu


La guerre se définit comme un état de conflit armé entre plusieurs groupes politiques constitués, comme des États. Par opposition aux guerres entre États, une guerre peut aussi désigner un conflit armé entre deux factions de populations opposées à l'intérieur d'un même État : on parle alors de guerre civile, de guerre ethnique, de guerre révolutionnaire ou encore de guerre de sécession.

Les États font la guerre aux autres États, pas aux individus ni aux familles qui les composent. Ainsi, la guerre est définie comme un acte de politique étrangère ou défensif de dernier recours après d'ultimes négociations de diplomatie.

Les guerres et leurs moyens sont juridiquement soumis à des règles d'honneur anciennes et tacitement admises, les lois de la guerre, devenues le fondement du droit international public.

Si j'ai choisi d'illustrer le mot guerre par un extrait de ce panoramique du siège de Sébastopol pendant la Guerre de Crimée, c'est évidemment par l'écho tragique avec la stupidité et les cruautés de la tragédie actuelle.

Inutile et meurtrière, la guerre de Crimée est provoquée par l'entrée des troupes russes en territoire ottoman. Le sultan, menacé d'être défait, reçoit le soutien de la France et du Royaume-Uni, qui déclarent la guerre à la Russie le 27 mars 1854. Elles sont rejointes un peu plus tard par le royaume de Piémont-Sardaigne.

Notons que c'est la première occasion pour les Anglais et les Français de combattre côte à côte après sept siècles de conflits, une occasion qui se renouvellera soixante ans plus tard, lors de la Grande Guerre.

Guerre de Crimée - Français et Anglais côte à côte - Herodote.net

27 mars 1854 - Début de la guerre de Crimée - Herodote.net

Il faudra sans doute qu'un jour et le plus tôt possible, les nations s'accordent pour, à l'instar des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, que la guerre d'agression soit en elle-même un crime et leurs auteurs condamnés comme des criminels qu'ils sont.

3 commentaires:

  1. G comme guerres, Jeanne...
    Hélas, mille fois hélas !
    Comment accepter toutes ces boucheries ???
    Bises et bon vendredi - Zaza

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  2. Un G dont on se passerait volontiers.... bises

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  3. Ta conclusion me ravit... oui, ce serait une grande avancée. :)

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