Suite de ma participation à la page 165 de l'Herbier de poésies et toujours sur les sculptures cinétiques de Théo Jansen
A quoi rêve le vent ?
A quoi rêve le vent quand il caresse la cime des grands arbres et que ceux-ci griffent doucement le ciel ?
A quoi rêve le vent de ce dimanche qui a brutalement aéré le séjour traversant en bousculant les journaux et en tournant les pages de la revue Zadig ?
A quoi rêve le vent fort ou faible en mettant en mouvement les "Strandbeest" du sculpteur ? Car ses sculptures ne se suffisent pas à elles-mêmes, n'est-ce pas ? Elles ont besoin du vent.
A quoi rêve le vent de tempête quand sa route croise celle des navigateurs solitaires partis pour le tour du monde du Vendée Globe ?
A quoi rêvent les vents de la méditerranée ou de la Manche quand ils font chavirer une frêle embarcation surchargée d'âmes et de cœurs ?
A quoi rêve le vent léger lorsqu'il sculpte les nuages blancs dans le ciel d'azur, au-dessus de la plage. Est-ce le même vent, est-ce les mêmes plages, quand il pousse les chars à voile, les cerfs-volants ? Les déferlantes d'ouragans ?
J'adore le vent, surtout le vent marin, ici il y en a presque tout le temps. Très joli texte. Bises et belle semaine
RépondreSupprimerTu as raison Jeanne, et c'est la question que je me posais en découvrant certaines photos prises par un copain hier, en fin d'après midi, alors que la marée haute était d'un coefficient de 109. Avec la tempête, ces photos sont impressionnantes et les maisons et rue su vieux port, bien arrosées.
RépondreSupprimerBises et bonne semaine
Le vent continuellement en voyage rêve-t-il de nous aider à voler ???
RépondreSupprimerMagnifique suite, Jeanne ! Bravo ! Bonne soirée ! Bises♥
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