Je revenais du marché perdue dans mes pensées, me demandant sous quelle forme j'allais bien partager ce bond de poisson moribond, ce saut, sursaut de l'extrême qui venait de me perturberau marché. Tellement que mon esprit habituellement rationnel en bégaye.
Il était une fois ... ? D'où venait donc cette formule ? Pouvais-je l'utiliser pour une histoire vraie ?
J'en étais là de mes réflexions en abordant le casse-vitesse devant l'école du père noël, vous savez, celle que je vous ai présentée samedi dernier.
Tiens mais que faisaient-ils là à faire les cent pas de leurs petites pattes. Un, deux, ... j'en comptais six ou sept pas plus effarouchés que cela de l'approche de ma voiture, juste avec l'envie de rentrer de l'autre côté du grillage.
Vite, s'arrêter au plus près, c'est-à-dire en plein sur le dos d'âne. Ajuster l'appareil photo ... Et tant pis s'il passait une autre voiture. Les warnings allumés, les volatiles ne s'en formalisèrent même pas.
- Mais que faîtes-vous là malheureux ? Vous allez finir en pâtés sous des pneus moins curieux que ceux de mon auto !
Pas de réaction vous l'imaginez bien. Klaxon rageur et dépassement d'un pressé en grosse berline ...
Même pas peur !!! Ils n'ont pas cherché à s'envoler ... à croire qu'ils ne savaient pas utiliser leurs ailes ... à peine quelques uns sont-ils sortis du cadre.
- Malheureux !!! ne restez pas plantés là !
Vous pensez bien qu'ils ne m'entendaient pas, ne faisaient même pas attention à ma petite auto.
Elle allait encore gêner la circulation. ... L'école du père noël était close. Qui sait s'ils n'avaient pas confondu Noël avec Noé. Au fond, il n'y a qu'un L de différence tout comme entre anima et animal.
Si au moins ils apprenaient à être plus farouches. Mais ils n'étaient que du gibier d'opérette et ne savaient que faire de leur nouvelle et si provisoire liberté.
19 décembre 2015 vers 13h30, jeunes perdrix égarées devant l'école du père noël |
(à travers le pare-brise elle n'était pas terrible celle que j'ai d'abord mise en ligne)
boni : Noël pour les petits oiseaux ; Le message de la colombe
pour en savoir plus sur les perdrix : perdrix ; perdrix rouge ; perdrix bartavelle ; perdrix choukar ;
et pour les écouter : perdrix rouge ou sur la fiche de oiseaux.net perdrix rouge
Certains sont élevés pour de la chasse en boîte comme on dit, juste à les tirer, comme des lapins ! C'est moche, je n'appelle plus cela un "sport"... bon Noël Jeanne...
RépondreSupprimerBon Noël en espérant que ces oiseaux gardent la vie sauve
RépondreSupprimerFlorence - Testé pour vous
RépondreSupprimerBonjour...c'est vrai qu'ils ne paraissent pas farouches du tout...ils ont donc perdu cet instinct de liberté, cette peur de l'homme qui mettrait leur vie à l'abri...élevés peut-être pour la chasse, ils deviennent comme des conserves sur lesquels ont peut tirer..tu parles d'un sport ! Une tuerie programmée sur des animaux qui ne savent plus se libérer...j'espère qu'ils se sont envolés et mis à l'abri...à très bientôt et passe de belles fêtes de fin d'année...
Un titre digne de Chester Himes.
RépondreSupprimerConfondre Noël avec Noé, à peine un L et tout est dit en effet. Comment pourraient-ils savoir, ces perdreaux, que L ce n'est pas seulement : Limité, Lever (un perdreau), Limier, que L c'est aussi Liberté ?
P.S. J'ai renseigné mon e-mail ici.
C'est vrai... ils n'ont pas appris le danger, et seront des proies faciles pour les chasseurs.
RépondreSupprimerJ'espère que tu auras passé un bon Noël, Jeanne.
Bises et douce journée.