Préambule :
L'envie d'accorder le poème avec un ou plusieurs de ces mots me suggéra la requête "poésie plantes aromatiques" (j'ai hésité avec médicinales). Mon chemin googléen a conduit mon errance à un poème de Stéphane Mallarmé. "La marchande d'herbes aromatiques" m'a déconcerté par son étrangeté.
Le poème que je vous propose me parle, sans doute à mille lieux des pensées qui ont convoqué son écriture par Mallarmé.
La
marchande d'habits
Le
vif œil dont tu regardes
Jusques
à leur contenu
Me
sépare de mes hardes
Et
comme un dieu je vais nu.
Stéphane
Mallarmé, poésies, 1899
Stéphane Mallarmé, 1842 – 1898,
poète français
Ernest Pignon Ernest |
son site officiel
Stéphane Mallarmé est toujours surprenant...
RépondreSupprimerah tout à fait !
SupprimerOui je rejoins Josette et déjà en 42; je découvre ! Merci Jeanne, bises
RépondreSupprimertu sais, je connais aussi très mal Mallarmé mais sa poésie s'apprivoise. Celui-ci a le mérite de se lire facilement
SupprimerJolis vers de Mallarmé.
RépondreSupprimeret pour une fois, aisés et brefs
Supprimerje ne connaissais pas La marchande ...que de choses encore à découvrir ! et c'est tant mieux
RépondreSupprimerbises
j'ai découvert plusieurs poèmes de Mallarmé commençant par la marchande. Si celui-ci se lit facilement, j'en ai écarté un autre qui ne coulait pas de source dans ma petite tête
SupprimerLe street-art va aux gens (pour ne pas écrire le peuple) et c'est pas pour une fois le contraire ...
RépondreSupprimerLOIC
Ils sont peu nombreux ceux à avoir lé générosité ET le talent
SupprimerC'est tout ce que j'aime (avec l'esprit rimbaldin d'Ernest Pignon Ernest).
RépondreSupprimerQuelle puissante beauté !
Belle journée, Jeanne.
eMmA
des lectures multiples pour ce poème et cette fresque placées sur ces ruines
Supprimermerci
Je découvre aussi.
RépondreSupprimerMerci, Jeanne.
Passe une douce journée.
merci je connais très mal Mallarmé dont la lecture nécessite concentration et souvent persévérance mais cela vaut la peine
Supprimerdouble cadeau dans cet article, merci Jeanne...En lisant ces vers je me rends compte combien je ne connais Mallarmé que d e façon tronquée....m'inscrivant demain dans une médiathèque d e mon secteur je chercherai à le lire mieux....et ces expulsés....dans ce décor d'abandon....c'est fort, hein!!!!!grosse claque!
RépondreSupprimerj'aurais dû répondre ici mais je ne suis pas encore habituée
Supprimerde même en ce qui me concerne. A chaque fois que je découvre quelques vers de Mallarmé, je découvre un autre univers. Je le connais très mal mais il faut avouer que son oeuvre n'est pas d'un abord facile.
RépondreSupprimeret oui superbe Ernest Pignon Ernest
Je ne connaissais pas La marchande d'habits. Alors merci de me la faire ainsi connaître Jeanne ! Bonne soirée ! Amitiés♥, Colette
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