10 ou plutôt 12 noms et expressions à
intégrer dans un texte pour le défi n°149 des CROQUEURS DE MOTS
piloté depuis la barre en cette reprise automnale par lilousoleil qui nous promet de ramer.
S'ils croient que
je vais les effrayer, affublé comme un paysan de Louisiane !
Même les mésanges m'utilisent comme perchoir ! Même le
citriodora pleureur me chatouille les épaules autant que les
narines ! C'est moi qui suis effrayé par son baiser de la
pieuvre. Un comble ! Non ?
Ils auraient pu me
faire l'allure d'une pièce montée d'où ferait surgir une pom'pom'
girl criant :
- Pom – Pom -pidou !
- Hein ? Quoi ? tu dis ?
L'homme au
complet marron du champ d'à côté s'est réveillé, désabusé.
- Je n'ai pas plus de succès que toi,
je le crains !
- Tu m'étonnes : s'ils croient
que les aloysias veras lisent Agatha Christie ! Même le
mouron des petits oiseaux ne peut les prévenir. Ici, aucune chance
qu'un tel costume évoque un salaud. Mais je te conseille de
dormir : cette nuit c'est la pleine lune !
Les deux larrons
retournent à leur sieste. La pleine lune ! Et le vieux
Clithandre qui va encore faire un bœuf sur son toit après sa
soirée pâtes à la carbonara bien arrosée ! Il va déranger
la chouette du chêne pourpre et déboussoler les rares rossignols
qu'on entend encore. Mais ces nuits-là, le plus pénible, c'est
qu'avec sa trompette il affole Eulalie, sa vieille
bique qu'il a hérité du père Alphonse. Quand elle s'emmêle dans
sa ficelle, elle bêle belle … belle … belle … je ne crains
plus le loup !
Et mêle ses
fausses notes à celles du vieux filou !
Elle a bien
tort en effet de croire que le loup vient d'ailleurs ! Un de ces
quatre, le vieux va lui faire sa fête à coups de bélier. Même que
ça sent déjà le vieux bouc. Le vieux filou pense trouver des
pigeons de passage qui achèteront à ponts d'or la carne qu'il
s’apprête à leur fourguer en la faisant passer pour du cabri de
l'année.
- Au fait, comparse guetteur, tu
préfères la fauvette ou le rossignol ?
- T'en poses de drôles de questions !
Et toi, tu préfères la grenouille ou la rainette ? La
libellule ou la demoiselle ? Le chevreuil ou le daim ? ...
Bonjour Jeanne... c'est vrai qu'il est beau cet épouvantail, pas assez laid pour faire fuir son monde... merci aussi, bises de JB
RépondreSupprimerje crois en effet que si on en vois dans les campagnes à nouveau, c'est plus pour la décoration et pour amuser les touristes. Bises
SupprimerBravo Jeanne : oui des mots à ramer mais tu t'en sors très bien. Ton texte m'a beaucoup amusée et je l'ai lu avec plaisir... Belle journée
RépondreSupprimerc'était coton mais la tournée des croq's est assez réjouissante belle fin de journée
SupprimerBien animées les nuit par ici, et pendant ce temps-là, je dors....
RépondreSupprimertu as bien raison ! et je te rassure, toute ressemblance avec ... tu connais la formule
SupprimerC'est très bien enlevé, tout ça ! un humour sautillant, super !
RépondreSupprimerle défi était déjà bien dense et avec l'actualité plus que déprimante, désespérante, j'avais bien besoin d'un peu d'humour
SupprimerHi hi, Jeanne, il est snob ton épouvantail, qui méprise les paysans de Louisiane, bouh le vilain ! Mais quel extraordinaire jardin, quelle pittoresque ferme où ne vivent pas des bisounours, mais de sacrés personnages ! BRAVO pour ton originalité et l'effet de surprise, on est loin de Paris ! Bizzz !
RépondreSupprimertu crois qu'on en est si loin ? bises et sourires de pasbisounours
SupprimerUne histoire champêtre très drôle .Il s'en passe des choses dans les champs!
RépondreSupprimerJ'ai raté le rendez-vous du défi .
Bises
ben oui mais la drôlerie de ton écriture m'a manqué. Tu as fait la rentrée buissonnière ? bises et belle fin de journée
Supprimerun régal ce dialogue d'épouvantails...
RépondreSupprimerj'avoue que les mots ne m'inspiraient guère !
c'est ce que je craignais mais la nuit (et pas de pleine lune) m'a inspiré. J'ai souvent un carnet et un crayon sur ma table de nuit quand je me réveille en pleine nuit. Le hic, c'est que je n'ai pu me rappeler que 6 des mots sur les 10 à intégrer, ce qui explique une partie sans mots de consigne et j'ai dû ramer pour intégrer ceux qui manquaient à l'appel
Supprimerbises et belle fin de journée
Défi magnifiquement relevé Jeanne, ces mots à ramer, ce sont si bien placés sous ta plume !
RépondreSupprimerBravo et douce soirée,
Bises♥
les contraintes sont de puissants moteurs pour apprendre à franchir des obstacles, en écriture comme dans d'autres activités
Supprimerbelle soirée
pour un sujet qui aurait pu faire ramer voilà une belle histoire et en plus en plein air :-) je me méfierais dorénavant des épouvantails on se sait jamais qui se cache derriere !
RépondreSupprimerbonne nuit
bises
sourires, ce ne sont pas les épouvantails qui sont à craindre mais peut-être leurs maîtres ... va savoir ... bises
Supprimersuper en un mot comme en cent super !
RépondreSupprimerau fait sais que tant plus le bouc pue, tant plus la chèvre lui coure après...
merci de ta participation
avec le sourire
j'ai déjà vu dans mon enfance ce genre d'"intérêt". Du temps où presque chaque ferme avait sa chèvre pour nettoyer la haie avec un bouc et aussi quelques moutons et brebis pour la consommation personnelle et en guise de tondeuse sous les pommiers. (C'était en Normandie)
SupprimerUn délice de lecture.... A bientôt. Suzâme
RépondreSupprimerah ravie de cette visite. ça faisait longtemps Merci du compliment
SupprimerJe ris... C'est une magnifique participation, Jeanne.
RépondreSupprimerBravo !
J'ai adoré.
un peu d'humour est nécessaire, même si le temps ne m'incite pas à la légèreté
SupprimerMoi aussi j'aime beaucoup ce que je viens de lire ! bravo !
RépondreSupprimerOn n'a pas l'habitude de te lire dans ce genre de répertoire mais tu t'en sors à merveille, un réel plaisir de lire ces noms d'oiseaux sans en être écorché!!!
RépondreSupprimerBravo Jeanne et merci pour cette belle participation.
Bisous.
Domi.