Avec l'indication d'usage que les habitués connaissent par cœur et dont ils peuvent s'agacer. C'est aussi cela transmettre : répéter pour ne pas laisser sur le bord de la route les nouveaux venus ...
Sur les images réunies en album du sujet de semaine 28 de miletune. A vous de décider* de la découvrir avant ou après la lecture de ce qu'elle m'a inspirée, au croisement d'autres évocations (images support)
Fleur de lie
Crédulité
se vanter
d'inventer
la modernité
sur les ruines
qu'on assassine
à l'usine
sans racines
Concevoir
des promontoirs
dépotoirs
miroir
Dans la pénombre
des décombres
des ombres
en nombre
Des fumerolles
de vieilles grolles
Et la corolle
d'une herbe folle.
Jeanne Fadosi sur l'image de la semaine 28 de miletune
* Les mots lus ne sont jamais tout à fait les mêmes que les mots écrits, y compris quand ils sont relus par leur auteur. Les mots impulsés par une image échappent eux aussi, et c'est tant mieux, à un seul déterminisme bi-univoque. Mais il n'est pas gratuit de lire sans voir l'image, ou en l'ayant vu ou en la voyant. Quel que soit votre choix, découvrir l'image support avant ou après, vous ne pourrez remonter le temps pour comparer les expériences.
Le choix de l'une interdit les autres.
Jolie cascade de mots sur une époque qui crée et jette a un rythme fou... bises de JB
RépondreSupprimeret en ce moment où j'essaie de trier et de vider ... !!!!!!!!!!!!!!!!!
SupprimerEspoir dans une herbe folle.
RépondreSupprimerDemain, tout à réinventer...
et souvent la nature reprend ses droits dans les lieux abandonnés. Mais il lui faut quelquefois longtemps ...
SupprimerTant que les herbes folles pourront y survivre, rien ne sera tout à fait perdu, je crois...
RépondreSupprimerMerci pour ce poème, Jeanne.
Bises et douce journée.
c'est vrai que la planète survivra sans doute sans l'humanité mais dans quel état !
SupprimerJ'aime bien ton texte mais, est-ce la fin de semaine et la chaleur, je ne saisi pas forcé"ment le lien avec l'image ... tant pis, à moins que ce ne soit tant mieux!
RépondreSupprimerje relève ton propos " les mots lus ne sont jamais tout à fait les mêmes que les mots écrits" car il m'interpellent particulièrement aujourd'hui : dans une de mes histoires courtes j'avais écrit (en parlant de la passion de ma petite fille pour les fleurs) "descend ta petite main le long de la queue, jusqu'au sol"; en toute fraîcheur et naïveté mais ma sœur m'a demandé de supprimer 'le long de la queue' invoquant que cela pourrait ... susciter des idées tout autre! Il n'y aura donc pas de queue de fleur dans ma publication et la pureté de ma petite fille sera sauve! bonne soirée; Simone
c'est peut-être que l'image de la semaine 28 est un peu loin maintenant et que tu l'as relié à une autre image. Je ne sais.
SupprimerTa sœur avait raison, cela aurait pu prêter à interprétation. D'ailleurs, France Gall n'avait pas apprécié quand elle avait découvert ce qu'elle chantait en toute candeur avec les sucettes à l'anis. Mais là c'était l'auteur qui savait (Gainsbourg)
Bises et belle soirée