Nous sommes tous migrantsQuelques mots qui se terminent maladroitement car je n'arrive pas à trouver une formulation satisfaisante. Je ne pourrais d'ailleurs pas la corriger n'ayant plus le logiciel qui me permettait d'écrire ainsi sur des images.
Depuis cinq millions d'années
ou de maintenant
Qui nous vaut aussi l'effondrement des populations amérindiennes et de leurs civilisations, l'énigme des premiers peuplements de l'Île de Pâques, l'agonie de la forêt amazonienne et de ses occupants ...
Les bons et les mauvais exemples peuvent se décliner à l'infini.
Une "maxime" en entête de mon blog depuis que je l'ai ouvert (ou presque). Sauf que j'avais écrit "quelques milliers". L'échelle du temps historique me reste abstraite.
Une "maxime" pour rappeler, face au discours de repli sur soi et de rejet de l'autre, que nous sommes tous, tous sans aucune exception, les descendants de migrateurs, enfantés de métissages, qu'il y a eu, parmi nos aïeux, des nomades ou des déracinés, des nomades ET des déracinés ; des colons conquérants ou des otages vendus en esclavage, peut-être des colons ET des esclaves, selon les époques et les circonstances.
Une "maxime" pour rappeler que nous sommes tous des humains.
décembre 1978, près d'une plage de Malaisie, réfugiés vietnamiens s'extirpant d'un bateau en train de couler |
Cette photo pourrait avoir été prise ces derniers jours. Chaque jour connait ce genre de scène de vie et d'angoisse. Chaque jour voit la très grande majorité d'autres humains fermer leurs yeux et leurs oreilles à ces désespoirs. "On ne peut pas accueillir toute la misère du monde". Combien de fois ai-je entendu cet argument, y compris par des personnes pour qui j'ai par ailleurs de l'affection ?
Une rengaine qui justifie tous les abandons, tous les refus d'assistance, toutes les peurs de l'étranger, qui fait le miel des partis xénophobes.
Je l'ai trouvé, cette photo, sur cette page du Miami Herald qui fait une synthèse instructive du comportement des Etats face aux migrants arrivant par bateaux :
Ce billet d'humeur en écho à un billet que j'avais écrit en janvier 2012 Errances ...
Non assistance à migrants en danger...ou crime contre l'humanité. ...
RépondreSupprimerla mort atroce de tous ces migrants qui voulaient arriver sur une terre
de paix,ils s arrivaient d'une terre ravagée de guerre ,ils fuyaient leur pays,échapper à cette guerre. ...
Quel malheur. ...
Je te souhaite une bonne fin de journée, gros bisous à toi :-)
Oui Jeanne, nous sommes tous, ou avons été, des migrants et... du fond des temps, beaucoup ont hélas oublié cette richesse...
RépondreSupprimerMigrants, déportés, expatriés, réfugies, délocalisés ... un phénomène aussi vieux que l'homme vivant sur cette terre! que d'exodes et de fuites sont relatés dans les textes de l'antiquité; que de refus d'accueil et de rejets aussi!
RépondreSupprimerMoi aussi, je suis une migrante, une immigrée pas tout à fait intégrée: même si je suis arrivée en Lot et Garonne en 77, on me fait encore remarquer que 'vous, vous n'êtes pas d'ici'!
Belle fin de semaine; Simone
En parfait accord avec ton texte , non au rejet de l'autre , nous ne pouvons pas rester à ne rien faire devant un tel drame .
RépondreSupprimerBises
Jazzy
Je suis tout à fait d'accord. :)
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