Chaque jour je n'oublie pas Anne-Sophie et ses compagnes d'infortune

145 en 2010 ; 122 en 2011 ; 148 en 2012 ; 121 en 2013 ; 118 en 2014 ; 122 en 2015, 123 en 2016, encore 123 en 2017, 121 en 2018 ? 101 femmes depuis le 1e janvier 2019 en France (2 septembre 2019) , soit une femme tous les deux jours ! accélération ou meilleure visibilité ?

(clic sur le lien pour comprendre ... un peu)

mercredi 9 mars 2022

Le pont

A vous qui passez par ici, j'avais programmé ce billet il y a déjà deux semaines. Le dimanche en rentrant par le col des Côteaux de Seine, je m'étais arrêtée pour admirer la fin du jour sur le donjon de La Roche-Guyon. Point de pont pour y traverser la Seine à cet endroit mais un lieu chargé de poésie et de paix à cette heure-là et chargé d'Histoire faisant écho à celle qui s'écrit maintenant :

C'était il y a 603 ans, c'était il y a 78 ans ...

24 heures photo 2022 - 10 : hors de la fureur du monde - jeannefadosi (overblog.com)

 Pour la page 194 de  l'Herbier de poésies   sur une Photo Rolland Brossy

Dans la solitude
d'une nature engivrée
un rai de soleil.

Deux vieux arbres vénérables
saluent de Gé sa beauté.

***

Il ne suffit pas
d'aller au-delà du pont
pour grimper là-haut

suivre du soleil la trace
S'habiller le cœur et l'âme

***

Rester en deçà,
suspendre le temps,
et juste admirer
l'offrande à nos sens.

Calme, luxe gracieux, volupté,*
une invitation à la pause
loin de l'humaine folie.

©Jeanne Fadosi, vendredi 25 février 2022
pour une nouvelle page de l'Herbier de poésies
à découvrir bientôt  (à partir du mercredi 9 mars)
avec les autres brins sur la page 194 de l'Herbier

Photo Rolland Brossy

Georges Brassens, Il suffit de passer le pont

et aussi 
"Un jardin sur la terre un petit coin perdu
Juste un trompe-misère, un abri, rien de plus
Un jardin sur la terre pour cultiver son cœur
Et prendre à l'éphémère ce qu'il a de meilleur"

«Je cherche en même temps l’éternel et l’éphémère»**

** monovocalisme en e

"Charmant pays de l’imagination, toi que l’Être bienfaisant par excellence a livré aux hommes pour les consoler de la réalité, il faut que je te quitte. — C’est aujourd’hui que certaines personnes dont je dépends prétendent me rendre ma liberté, comme s’ils me l’avaient enlevée ! comme s’il était en leur pouvoir de me la ravir un seul instant, et de m’empêcher de parcourir à mon gré le vaste espace toujours ouvert devant moi ! — Ils m’ont défendu de parcourir une ville, un point ; mais ils m’ont laissé l’univers entier : l’immensité et l’éternité sont à mes ordres."

6 commentaires:

  1. Un instant salutaire pour une pause baignée de soleil comme un chaleureux répit...

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  2. J'aime bien cette photo qui invite au calme et à la réflexion . Bravo pour les mots dont tu l'accompagnes.bISE

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  3. Tout parait si beau et si paisible que l'on ose à peine franchir le pont comme si.... au-delà se cachait une terrible réalité !

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  4. Il suffit de passer le pont, bien sûr j'y ai pensé Jeanne, quelle belle chanson ! Et puis tant d'autres auraient fait l'affaire....
    Comme tu le dis,"s'habiller le coeur et l'âme" !
    Bises et bonne journée

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  5. Très jolie photo de Rolland Brossy qui t'a inspiré de superbes tanka. j'aime aussi la référence à la merveilleuse chanson de notre grand poète/chanteur G. Brassens.
    Jolie page Jeanne ( je publierai la mienne demain)
    Bises

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  6. Magnifiques mots, tes mots, Jeanne qui honorent si bien cette photo. Bises♥

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