Josette depuis sa Cachette pilote le défi n°244 des CROQUEURS DE MOTS et nous y invite à jouer sur le double sens des mots avec une brève histoire le lundi 25 janvier et pour les jeudis :
le 21 janvier une poésie en rapport avec une villele 28 janvier une poésie en rapport avec la campagne
On piétine la boueEn attendant le carLe car est en retardLa colère qui bout.Enfin, voici le carIl fait gicler la boueOn voyage deboutLe car est en retard.Ça sent le drap mouilléLa sueur qui s'évaporeSur les vitres la buéeCe moyen de transportNous amène à la villeOn s'y fait insulterDes agents peu civilsNous y mépriseraientSi farauds du terroirOn leur un peu marchaitSur leurs vastes panardsEn allant au marchéLes garçons de caféNous servent peu aimablesIls n'ont pas de respectPour la terre labourableLa journée est finieOn rentre par le carLa boue toujours jaillitPressée par les chauffardsVoici notre villageVoici notre maisonIl pleut, il pleut, bergèreRentre tes bleus moutons
Raymond Queneau
Raymond Queneau, 1903 - 1976, romancier, poète, dramaturge, cofondateur du groupe littéraire Oulipo
La Tribu de Pierre Perret - "Au café du canal"
Parce que les jours de liberté, les beaux jours reviennent toujours
même s'il faut avoir de la patience et de la prudence en attendant.
Ah les transports en commun... surtout bondés, c'est pas l'pied, merci Jeanne, bises
RépondreSupprimerTu as choisi un très beau poème de Raymond Queneau pou coller au thème de notre amie Josette, bravo.
RépondreSupprimerBises et bon jeudi Jeanne
Tres bon choix pour ce poème de Raymond Queneau , on s'y croirait vraiment dans ce car .
RépondreSupprimerUn grand merci aussi pour cette superbe vidéo , j'aime beaucoup ce café du canal par la tribu de Pierre Perret .
Bonne journée
Bises
Et oui, la pluie, le car, la foule, puis le retour chez soi au calme... Queneau c'est tout un art de la mise en situation...
RépondreSupprimerMerci pour ce café que l'on aimerait tant retrouver !
j'aime beaucoup
RépondreSupprimercette évocation entre campagne et ville le car attendu la promiscuité et le mépris du villageois pour le paysan ...tout y est
incomparable Queneau
merci Jeanne
J'adore ce poème,il est tellement vrai !
RépondreSupprimerBise. La pluie en ville rend les gens hargneux.
Bise