Défi n°243 piloté par Colette et pour les jeudis poésie des 7 et 14 janvier :
– présence
– ennui
ce, dans l’ordre que vous le souhaitez ou libre, bien entendu :
Poème personnel, choix de poème, haïkus, acrostiche, citations etc. …
J'ai mon idée pour l'ennui mais je dois en étudier la faisabilité alors je vous soumets un écrit de mon cru sur une image imposée pour la page 117 de l'Herbier de poésie
J'avais écrit en préambule :
Comment poser des mots sur une image travaillée jusqu'à l'épure pour atteindre à l'universel ?
A l'opposé de la légende des yeux noirs (1), je ne vois en ce visage nulle passion, nulle colère. Une invitation à vivre.
Et à se passer d'adjectifs.
Harmonies en blancs
Sous la chevelure
de grands yeux qui interpellent
curieux et sereins
Nul écran entre l'esprit et le regard éveillé, sérieux sans tension ni crainte. La simplicité apparente du trait ne laisse place à aucune émotion et pourtant la présence est intense.
Peau blanche sur draps blancs
telle reposant sur la neige
une blanche Ophélie (2).
Non, tout est douceur ici : elle est si vivante ! L'incarnation du rêve de Baudelaire. Sans les larmes.
Léonard Tsuguharu Foujita, Femme allongée, Youki, 1923, huile sur toile, 50 x 61cm, collection particulière © Fondation Foujita / ADAGP, Paris, 2018 |
Janvier et son mois du blanc, sourire... Bon, plus sérieusement, elle se confond avec le drapé de soie sur lequel elle pose, repose... merci Jeanne, bises
RépondreSupprimerL'absence peut être présence. J'aime beaucoup ton texte. Belle journée
RépondreSupprimerOui, Jeanne, quelle PRÉSENCE, en effet ; de ses yeux si vivants !!! Merci ! J'♥ beaucoup! Bon jeudi tout entier ! Bises♥
RépondreSupprimerC'est très bien tourné Jeanne, c'est beau !
RépondreSupprimerBises frisquettes et bon jeudi
La tableau me plaît beaucoup, comme me plaisent les mots que tu republies ici.
RépondreSupprimerMerci !
Bises et douce journée.
Je me souviens bien de ton écrit... Le blanc est plus parlant que l'on ne pourrait le supposer au premier regard !
RépondreSupprimerUne superbe évocation de cette incarnation du rêve de Baudelaire .
RépondreSupprimerMerci pour les mots et le tableau
Bonne journée Jeanne
Bises
je me souviens de cette page !
RépondreSupprimerj'avais écrit
Dans sa nudité
encore pâle la jeune accouchée
- Solitude
Ses yeux noirs grand ouverts
traduisent un déni de vie
tu as raison, tout est douceur...c'est ce que je ressens avec ta participation :-) bises
RépondreSupprimerBonne année et bonheur tous les jours à toi Jeanne fadosi ! Bon week end et bises.
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