Pour jeudi 25 mai un poème ou un chanson évoquant le savoirPour lundi 29 mai, un texte libre évoquant le cinéma, avec des calembours bêtes en hommage à Boby Lapointe.Pour jeudi 1er juin, un poème ou une chanson évoquant le pouvoir sous toute ses formes.
Papiluc qui rappelait à notre Câp'tain Dômi une de ses participations anciennes aux CROQUEURS DE MOTS. Inutile de vous dire que je m'y suis précipitée (voir ici) et que dans l'élan je suis allée voir ce que j'avais écrit à cette époque Défi n°49 des Croqueurs : un métier à vos mesures - Fa Do Si
Inutile aussi de vous dire que ce qui suit s'est imposé à mon esprit ainsi que le souvenir de la première fois où je l'ai entendue, sur l'auto-radio de ma 4L, alors que j'emmenais mon père, nous étions sur la petite route qui menait de notre village à la petite ville voisine
Quand j'étais gosse, haut comme trois pommesJe parlais bien fort pour être un hommeJe disais, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAISC'était le début, c'était le printempsMais quand j'ai eu mes dix-huit ansJ'ai dit, JE SAIS, ça y est, cette fois JE SAISEt aujourd'hui, les jours où je me retourneJe regarde la terre où j'ai quand même fait les cent pasEt je ne sais toujours pas comment elle tourneVers 25 ans, je savais toutL'amour, les roses, la vie, les sousTiens oui l'amour ! J'en avais fait tout le tour !Et heureusement, comme les copainsJ'avais pas mangé tout mon painAu milieu de ma vie, j'ai encore apprisCe que j'ai appris, ça tient en trois, quatre mots :Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beauJe peux pas mieux dire, il fait très beauC'est encore ce qui m'étonne dans la vieMoi qui suis à l'automne de ma vieOn oublie tant de soirs de tristesseMais jamais un matin de tendresseToute ma jeunesse, j'ai voulu dire JE SAISSeulement, plus je cherchais, et puis moins je savaisIl y a soixante coups qui ont sonné à l'horlogeJe suis encore à ma fenêtre, je regarde, et je m'interrogeMaintenant JE SAIS, JE SAIS QU'ON NE SAIT JAMAIS !La vie, l'amour, l'argent, les amis et les rosesOn ne sait jamais le bruit ni la couleur des chosesC'est tout ce que je sais ! Mais ça, je le SAIS...
Adaptation française de Jean-Loup Dabadie, dit et chanté par Jean Gabin, 1974chanson But Now I Know de Harry Philip Green chantée par Noël Purcell, 1973
Notre père s'appelait Jean tout comme l'acteur, avait quasiment le même âge, et, sans se prendre pour son sosie, cultivait malicieusement sa ressemblance, d'autant que nous n'habitions pas loin du "fief" de Jean Gabin. L'acteur a fait beaucoup pour ce canton du bocage normand et si son arrivée avait été accueillie avec beaucoup de suspicion (c'est un euphémisme) il y a été adopté sans réserves ensuite sauf des gens de pouvoir du monde agricole.
Un texte magnifique qui illustre parfaitement ce savoir qu'on a en définitive, pas. Bisous bonne journée
RépondreSupprimerJe suis allée lire ta participation au défi 49, un régal .
RépondreSupprimerQuant au choix de cette chanson de Jean Gabin , je ne peux qu'approuver , j'ai bien failli la choisir aussi .
Bonne journée
Bises
Tu ne pouvais pas faire un meilleur choix pour ce défi. J'adore. Bisous
RépondreSupprimerMartine Martin
https://martinemartincosquer.over-blog.com
Je me souviens de ce poème que Gabin récitait. Un bon choix, car oui, on ne sait rien du tout au bout du compte! Bise
RépondreSupprimerSuperbe choix, Jeanne !!! Mille bravos !!! Bises♥
RépondreSupprimerCoucou Jeanne.
RépondreSupprimerJe vois qu'in fois de plus, nous sommes encore sur la même longueur d'onde. C'est un texte magnifique interprété par le grand Gabin.
Bises et bon vendredi - ZAZA
Un beau texte que je savoure. Bises
RépondreSupprimerMerci Jeanne pour cette participation et l'évocation de ton papa Jean
RépondreSupprimerJ'apprécie !