Ecrit en écho à Fadosi continue: Vois ce Monde comme il vient
Mars 22 dans la neige et la tourmenteLa vie debout fuyant la mitrailleLa guerre transgresse les frontièresL'été brûlant s'est invité en mai.Sur la lande des cendres fumantesGenêts et ajoncs calcinésEt la tourbe ardente.Des gravats en lambeauxDans la plaie béante de la crevasseFévrier 2023, insurrection de la TerreLes villes toujours crient et craquent.Depuis les profondeurs enracinéesdans la neige, les cendres, les ruines,La sève, la sève, impérieuseEt toujours l'impossible espoir.©Jeanne Fadosi, jeudi 16 mars 2023pour la page 222 de l'Herbier de poésiesà découvrir bientôt avec les autres brins sur la page 222
Photo Balaline |
2022 - 2023, Une année horribilis où Les frontières (2023) bousculent l'envie de légèreté pour le printemps des poètes, éphémère (2022) , l'ardeur (2018) l'insurrection (2015) d'infinis paysages (2011) enfances (2012) le chant des villes (2006) espoir (2004)
" Un être humain est une partie d'un tout que nous appelons: Univers. Une partie limitée dans le temps et l'espace. Il s'expérimente lui-même, ses pensées et ses émotions comme quelque chose qui est séparé du reste, une sorte d'illusion d'optique de la conscience. Cette illusion est une sorte de prison pour nous, nous restreignant à nos désirs personnels et à l'affection de quelques personnes près de nous. Notre tâche doit être de nous libérer nous-même de cette prison en étendant notre cercle de compassion pour embrasser toutes créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté."
Selon « The New York Times » (29 Mars 1972) et « The New York Post (28 Novembre 1972), cette citation provient d’une lettre écrite par Einstein en 1950.
lu par Jean Dujardin invité de Totémic (à partir de la minute 26
Bonsoir Jeanne... C'est vrai que les perpectives d'avenir ne s'ouvrent guère brillantes... pour nous, pendant que la nature suit les saisons... merci, bises
RépondreSupprimerBonjour Jeanne,
RépondreSupprimerOui, le printemps et ses belles couleurs, cet espoir qu'il fait naître dans tous les cœurs, même là où règne la guerre, ; même là où gronde les ripostes d'un tremblement de terre... L'ombre atroce côtoie la merveilleuse lumière.
Un bel écrit qui , comme très souvent avec toi, nous bouleverse jusqu'au fond du coeur
Il suffit parfois de presque rien pour que renaisse l'espoir. Puisse ce petit brin de genêt redonner confiance à ceux qui souffrent !
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec ABC, il suffit d'un rien parfois pour que renaisse l'espoir et que fleurisse un sourire. Souhaitons le pour notre monde, agité depuis la nuit des temps.
RépondreSupprimerDans ce monde si noir , il nous reste à cueillir chaque brin de nature offert généreusement comme l'or des chemins donnant du baume au coeur , quelques notes d'espoir tant que la vie est là !
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