Votre petite moussaillonne à la barre du défi n°254 des CROQUEURS DE MOTS : Et si on rembobinait.
Pour les jeudis poésies :
1er jeudi 30 septembre, une journée ordinaire (la suite des jours ou le quotidien)
2e jeudi 7 octobre, une journée particulière (un événement exceptionnel, un changement de vie ...)
Pour ne pas rester sur une note triste, voici ce poème de Du Bellay, sans doute le plus connu.
Voici donc mon poème choisi en français moderne (j'ai eu pitié ... après le verlan) mais si le cœur vous en dit j'ai mis en ligne en bas de ce billet la graphie de l'auteur (wikipedia Du Bellay)
XXXI
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,Ou comme celui-là qui conquit la toison,Et puis est retourné, plein d’usage et raison,Vivre entre ses parents le reste de son âge !Quand reverrai-je, hélas, de mon petit villageFumer la cheminée, et en quelle saison,Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,Qui m’est une province, et beaucoup davantage ?Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,Que des palais romains le front audacieux,Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine,Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,Et plus que l’air marin la douceur angevine.
La Loire et le château de Saumur |
Joachim du Bellay, ~1522 - 1560, poète français du XVIe s, à l'origine de La pléiade avec Pierre de Ronsard
Les Regrets — Wikipédia (wikipedia.org)
Ridan, chanteur français né en 1975, album révélation de l'année aux Victoires de la musique 2005 avec Daniel Darc
Heureux qui comme Ulysse (film), réalisé 1969 par Henri Colpi, sortie 1970, dernier film avec Fernandel
Fernandel, 1903 - 1971, acteur, humoriste, chanteur et réalisateur français
Henri Colpi, 1921 - 2006, monteur (Hiroshima mon amour, 1959 ; L'année dernière à Marienbad, 1961), réalisateur (Une aussi longue absence, Palme d'or 1961), scénariste (L'été meurtrier, 1983,
Ou comme ceſtuy là qui conquit la toiſon,
Et puis eſt retourné, plein d’uſage et raiſon,
Viure entre ſes parents le reſte de son aage !
Quand reuoiray-ie, helas, de mon petit uillage
Fumer la cheminee, et en quelle ſaiſon,
Reuoiray-ie le clos de ma pauure maiſon,
Qui m’eſt une province, et beaucoup d’auantage ?
Plus me plaiſt le ſeiour qu’ont baſty mes ayeux,
Que des palais Romains le front audacieux:
Plus que le marbre dur me plaiſt l’ardoiſe fine,
Plus mon Loyre Gaulois, que le Tybre Latin,
Plus mon petit Lyré, que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la doulceur Angeuine.
Merci Jeanne... Brassens et sa chanson, j'aime beaucoup aussi, bon jeudi Croqueurs, bises
RépondreSupprimerUn poème que j'arrive à réciter par cœur Jeanne
RépondreSupprimerMerci. Bises
Je fais un nouvel essai mon com ne passe pas...
RépondreSupprimerJe disais que mon jardin est un peu foisonnant mais pas vraiment laissé-aller, je tire des plans sur la comète à chaque saison pour l'embellir si posssible...
Tu as connu sans doute un jardin dont la jardinière vieillissait, c'est mon cas je dois dire aussi...
Bises Jeanne
ma participation du jour ici :
RépondreSupprimerhttp://jardin-des-mots.eklablog.com/naufrage-a210326474
Très belle participation. Bravo. Bises
RépondreSupprimerJe pense automatiquement à Brassens quand on parle de ce poème. Merci beaucoup.
RépondreSupprimerMerci encore pour cette page qui met à l'honneur bien des poètes . Je me régale en écoutant Brassens .
RépondreSupprimerBises