Avec sa bouille ronde
de poêle à frire
elle n'ose pas le dire
Ses larmes d'argent
sont des poissons
de toutes couleurs
Et elle rit
Sa face ahurie
quel muet secret ?
Que n'ose-t-elle dire ?
Et elle se tait
Voyez braves gens
ce disque noir :
l'ombre de la lune
Et elle veille
sur la rivière lente
quelques poissons
attendent les loups.
©Jeanne Fadosi, lundi 10 février 2020
ORLANDOBOFIL ARTE |
comme un écho à la pleine lune que j'ai photographié samedi 8 février et bidouillé ensuite en inversant les couleurs
(cliquer sur les images pour les voir en plus grand)
Bravo pour ton poème que j'aime beaucoup. J'aime aussi beaucoup ou ta photo et le tableau d'Orlando Boffill. Peintre que je ne connaissais pas mais dont le tableau ressemble beaucoup à du Miro. Bisous
RépondreSupprimerTrès belle interprétation de ce dessin Jeanne.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup.
Bises et bon mardi
J'aime énormément le travail de Orlando Bofil et... ce beau poème.
RépondreSupprimerComme c'est joli;on dirait une comptine qu'on pourrait apprendre aux enfants.Bonne soirée
RépondreSupprimerC'est super, Jeanne ! Mille bravos ! Bonne journée ! Bises♥
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup...
RépondreSupprimerTu m'as fait penser à certains poèmes de Lorca, par le rythme de ton poème.
Merci pour ce partage.
Passe une douce journée.