Défi du lundi 25 novembre :
Inventer un titre de livre puis en écrire la présentation : qui en est l'auteur, de quoi parle-t-il, proposer un extrait, libre à chacun(e) de présenter son livre à sa façon en tâchant de ne pas faire trop long. Pour les pros du dessin, les illustrations "maison" seront les bienvenues.
Plan B si l'on n'est pas inspiré par le sujet : évoquer un livre que l'on a bien aimé, nous donner envie de le lire mais, attention, ne pas tout raconter !Inutile de vous dire que ce sujet m'a renvoyé aux origines de cette belle communauté des CROQUEURS DE MOTS reprise après Tricôtine et tenue à bouts de mots par Dômi. C'était Les môts de tête n°2 pour sa toute jeune communauté et à ma participation d'alors.
Je ne me souviens plus si le titre du roman était donné dans la consigne où s'il fallait l'inventer et en présenter la quatrième de couverture. Je profite de cette réédition pour corriger les coquilles et rendre son genre à son auteur.
Qui sortira vainqueur de ce jeu où l’arbitre est constamment dépassé par l’absence de règle des footeux face à des savateux complètement débordés, mais forts de leur art traditionnel ?
Méditant sur l’éternel retour du trou de chaussette au gros orteil, Manuel Panar, pauvre héritier d’un savetier ruiné, en conclut que le gros orteil est trop épris de liberté pour supporter quelque enfermement. Plutôt que de se convertir en repriseur, perspective peu réjouissante, il décide de fabriquer des chaussettes à trou, pour laisser à l’extrémiste appendice une autonomie calculée. L’entreprise a son petit succès et il en vient à louer un étal au marché.
Jusqu’au jour où un riche voyageur lui achète d’un coup la totalité de son stock.
La belle aubaine, se dit-il en imaginant déjà l’achat d’une seconde machine !
Quelle n’est pas alors sa surprise, un peu plus tard, de voir la marée chaussée débarquer au marché et lui confisquer son stand pour fabrication et vente sans licence …
Né d’un père européen héritier des deux mille familles et d’une mère descendante d’incas par son père et de conquistadors par sa mère, ou l'inverse, Mones Carpin utilise sa triple culture pour dérouler dans un conte métaphorique le fil usé de l’éternelle lutte du pot de terre et du pot de fer, ou plutôt du mocassin et du brodequin.
Habituée des essais dans son domaine d’excellence, l’ethno-anthropologie, elle signe là un premier roman truculent et prometteur.
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Ceci dit, j'aurais eu un plan B à vous soumettre :
C'est un roman policier, un polar comme on dit maintenant mais pas que. Il est paru en 1984 dans la langue de Shakespeare, celle de son auteur, John Wainwright, policier pendant 20 ans et auteur d'environ 80 romans et nouvelles.
"Un roman inoubliable" selon Georges Simenon, l'un des maîtres du genre, décédé en 1989. Le chef d'oeuvre inconnu de l'auteur de Brainwash (titre français à table) qui a inspiré le film Garde à vue, selon la quatrième de couverture de l'éditeur sonatine. Un roman oublié des éditeurs francophones jusqu'en 2019.
Un couple de cinquantenaires se promène le long d'une falaise. la femme tombe et meurt. Le mari et le coroner disent "accident", l'homme d'un couple de promeneurs dit "meurtre". Un policier chevronné mène l'enquête et nous la fait vivre de l'intérieur de la police et de son crâne. L'auteur nous promène du journal du mari à l'enquête de terrain dans une écriture tendue et captivante jusqu'à l'ultime et imprévisible scène finale.
Une confession, de John Wainwright, 1984, ed en français, sonatine, 2019
Pourquoi paraît-il maintenant ? Pourquoi le titre anglais (Cul-de-sac) dont la polysémie dit bien plus, n'a-t-il pas été conservé ? Quoiqu'il en soit, ce roman à beaucoup d'égards dérangeant sous le regard sans concession des mœurs de l'époque, m’apparaît aussi, en creux, comme l'envers du livre d'Orwell, 1984, la description minutieuse et pessimiste d'une réalité bien réelle et qui n'est pas plus enviable.
non son contraire mais son complément inversé. ... et toujours d'actualité.
J'étais hébergée sur un blog, celui de Amtealty lorsque j'ai connu cette communauté tenue par Bruno… ensuite par Pascale et ensuite par Dominique… ca en fait du chemin parcouru et des défis de remplis !! Les orteils étant de fausses jumelles, la grosse, la grande est tjs la coupable côté trou… ! Une confession, je découvre, merci Jeanne… JB
RépondreSupprimeroui je me souviens qu'on t'encourageais à ouvrir un blog mais que tu hésitais. Du chemin de parcouru sur la Toile ... bises
SupprimerLe deuxième s'il était en français me plairait bien à lire. j'adore les polars. J'ai aussi aimé ta critique du premier livre imaginaire. Belle semaine
RépondreSupprimerUne confession est paru en français au printemps dernier et je pense que tu pourras le trouver dans une bonne bibliothèque. Je suis quasiment sûre qu'il te plairait en effet. A condition de comprendre que l'auteur écrit au second degré. bises et belle semaine Martine
SupprimerLe défi N° 2 chez les croqueurs de mots pour a laissé des souvenirs de CHO7, toujours bien à exhumer ! Bises et bon début de semaine Jeanne
RépondreSupprimersuper le jeu de mots ! bises et à toi aussi Zaza
SupprimerUne histoire de chaussette trouée qui fait renaître le passé . C'est là qu'on s'aperçoit que le temps passe vite. C'est une histoire bien tournée .Je crois bien l'avoir lue quand tu l'as publiée la première fois .
RépondreSupprimerJe ne connais pas l'auteur anglais.
Bonne journée
Excellent Jeanne cet homme à la chaussette trouée de Mones Carpin , tu as bien fait de remonter aux origines de cette communauté . Je note de suite aussi ton plan B . J'ai beaucoup aimé 1984 d'Orwell je sens qu'il en sera de même avec la confession de John Wainwright .
RépondreSupprimerBonne journée
Bises
Au fait, Jeanne, deux excellentes participations à relever ce défi !!! Quant à la première, cela me plaît beaucoup de remonter si loin chez les Croqueurs du temps alors que cette communauté m'était absolument inconnue. Bravo ! C'est super ! Bonne après-midi suivi d'une douce soirée ! Bises♥
RépondreSupprimerje ne connaissais pas les blogs à cette époque c'est avec plaisir que je découvre le gang des "chaussettes trouées" !
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