Des volutes blafardes,
A l'aube vacillante,
Font un cocon précaire
Aux bourgeons frissonnants.
Le trille volubile
S'éteint avec le jour,
Tandis que pas à pas
L'obscur cède à l'aurore.
Ombre indécise encore
Qui tantôt insolente
Enchantera l'espace
De ses verts éclatants,
En cet instant infime
Où s'évitent deux mondes,
La nature s'ébroue,
Aux hommes indifférente.
Oh, dormeurs inconscients
De cette agonisante !
Oh, dormeurs insouciants
Des destins qu'elle enchante !
©Jeanne Fadosi, octobre 2006, 7 décembre 2008
Le temps presse pour nous sauver du changement climatique, la terre fera avec, appauvrie, mais nous.... !? Bises
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette poésie aux allures de chanson, à la fois désespérée et tendre. merci.
RépondreSupprimerLoïc
Ce poème est magnifique Jeanne et comme tu as bien fait de le rééditer.
RépondreSupprimerBises et bon vendredi
Oui, pauvre nature, si bonne, si riche et si généreuse, hélas !
RépondreSupprimerMagnifiques tes mots, Jeanne !
Bonne soirée de ce samedi,
Bises♥
le temps presse- assez de blabla des résultats-
RépondreSupprimerbien que les jeunes se bougent--
bravo pour ton texte- Bisou-s
Bravo, c'est un poème superbement écrit. Merci de nous le remettre ici. De temps en temps je remets certaines notes (mon blog a 13 ans, j'ai de quoi remonter le temps !). Bonne fin de dimanche. Bises.
RépondreSupprimerLe temps presse, et sa fuite nous laissera sur le bord du chemin un jour ou l'autre...
RépondreSupprimerMerci pour ce magnifique poème.
Bisous et douce journée.